O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)
Un collectif en lutte contre les antennes relais Wimax
De la fibre optique plutôt que les antennes relais Wimax et Wi-Fi pour développer le haut débit. C'est l'option que va défendre ce matin le collectif SSTOP 16 (Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées) auprès du président du Conseil général Michel Boutant. La présidente de ce collectif, Danièle Chevrel, est directement concernée puisqu'une antenne relais doit être installée dans sa commune, à Saint-Sornin, en juillet. « Nous constatons que l'efficacité du Wimax est discutable. Beaucoup se plaignent de son efficacité. De plus, les antennes relais sont dangereuses pour la santé. Elles émettent des ondes pulsées en hautes fréquences irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles chez des personnes sensibles comme de l'hypertension, des accidents vasculaires, des céphalées, des problèmes auditifs... Il faut se référer aux recherches du professeur Belpomme sur l'intolérance clinique aux champs électromagnétiques », encourage Danièle Chevrel qui recueille chez elle ce qu'elle appelle « des réfugiés environnementaux ». Olivier Hahn, membre de l'association Robin des toits et parisien, en fait partie. « Je viens me ressourcer en Charente. J'habite au dernier étage d'un immeuble dans la capitale. J'avais constamment trois volts dans mon appartement, ce qui a entraîné chez moi une fatigue chronique. Lorsque je me suis rendu compte de ce qui se passait, j'ai repeint mon logement avec de la peinture au carbone et au graphite pour bloquer les ondes. Je suis passé à 0,01 volt et la fatigue a cessé », constate-t-il.
L'option satellite
Le collectif SSTOP16 réclame en Charente le maintien des quelques zones blanches qui subsistent et donc l'arrêt du Wimax. « On sait que dans cinq ans, cette technique sera dépassée par la fibre optique bien plus puissante et inoffensive. Ce n'est pas plus cher que le Wimax, qui permet, par antenne, la connexion de peu de personnes. Cette dernière technique coûte entre 12 000 et 15 000 euros par abonné », assure Olivier Hahn. La présidente du collectif souligne quant à elle que le président du Conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a pris la décision de limiter les sites d'émission hertzienne et d'arrêter le déploiement des antennes Wimax et Wi-Fi « après avoir pris connaissance des évolutions technologiques et économiques et en tenant compte des craintes d'une partie de la population ». Danièle Chevrel ajoute que « l'opérateur Alsatis propose le Wimax ou le satellite, mais personne n'est jamais au courant de cette deuxième possibilité. » Elle espère convaincre Michel Boutant de se rallier à l'avis de son homologue de la Drôme.
Auteur : Stéphane Durand
De la fibre optique plutôt que les antennes relais Wimax et Wi-Fi pour développer le haut débit. C'est l'option que va défendre ce matin le collectif SSTOP 16 (Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées) auprès du président du Conseil général Michel Boutant. La présidente de ce collectif, Danièle Chevrel, est directement concernée puisqu'une antenne relais doit être installée dans sa commune, à Saint-Sornin, en juillet. « Nous constatons que l'efficacité du Wimax est discutable. Beaucoup se plaignent de son efficacité. De plus, les antennes relais sont dangereuses pour la santé. Elles émettent des ondes pulsées en hautes fréquences irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles chez des personnes sensibles comme de l'hypertension, des accidents vasculaires, des céphalées, des problèmes auditifs... Il faut se référer aux recherches du professeur Belpomme sur l'intolérance clinique aux champs électromagnétiques », encourage Danièle Chevrel qui recueille chez elle ce qu'elle appelle « des réfugiés environnementaux ». Olivier Hahn, membre de l'association Robin des toits et parisien, en fait partie. « Je viens me ressourcer en Charente. J'habite au dernier étage d'un immeuble dans la capitale. J'avais constamment trois volts dans mon appartement, ce qui a entraîné chez moi une fatigue chronique. Lorsque je me suis rendu compte de ce qui se passait, j'ai repeint mon logement avec de la peinture au carbone et au graphite pour bloquer les ondes. Je suis passé à 0,01 volt et la fatigue a cessé », constate-t-il.
L'option satellite
Le collectif SSTOP16 réclame en Charente le maintien des quelques zones blanches qui subsistent et donc l'arrêt du Wimax. « On sait que dans cinq ans, cette technique sera dépassée par la fibre optique bien plus puissante et inoffensive. Ce n'est pas plus cher que le Wimax, qui permet, par antenne, la connexion de peu de personnes. Cette dernière technique coûte entre 12 000 et 15 000 euros par abonné », assure Olivier Hahn. La présidente du collectif souligne quant à elle que le président du Conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a pris la décision de limiter les sites d'émission hertzienne et d'arrêter le déploiement des antennes Wimax et Wi-Fi « après avoir pris connaissance des évolutions technologiques et économiques et en tenant compte des craintes d'une partie de la population ». Danièle Chevrel ajoute que « l'opérateur Alsatis propose le Wimax ou le satellite, mais personne n'est jamais au courant de cette deuxième possibilité. » Elle espère convaincre Michel Boutant de se rallier à l'avis de son homologue de la Drôme.
Auteur : Stéphane Durand