L'explosion de l'usage des téléphones portables et le passage à la 4G entraîne une hausse des antennes relais pour lutter contre les zones blanches - DDM SEBASTIEN LAPEYRERE
Le passage à la 4G et la croissance fulgurante des capacités technologiques de nos téléphones mobiles ont leur contrepartie : la multiplication des antennes relais dans l’environnement. Ces blocs métalliques poussent comme des champignons au grand dam de certains riverains qui peuvent se retrouver, du jour au lendemain, avec une tour géante barrant leur horizon. C’est le cas d’un couple de Bruguières, vent debout contre un projet d’implantation d’une antenne relais Bouygues devant leur fenêtre, sur un terrain privé, avenue de Toulouse. Leur avocate, Me Judith Amalric Zermati, vient de déposer, jeudi 22 août, une requête en référé devant le tribunal administratif pour demander la suspension de la décision autorisant l’implantation de ce pylône de 30 mètres de haut supportant des antennes.
Un projet qui intègre aussi des coffres techniques et des grillages de 2 mètres de hauteur. Il a reçu l’aval de la mairie de Bruguières avec une déclaration préalable. Procédure aujourd’hui contestée par le couple de riverains. « Le projet se situe sur un terrain privé, donc la mairie a peu de marge de manœuvre pour s’y opposer. Par ailleurs, cette implantation a été jugée conforme en tout point par des cabinets experts », soutient-on à la mairie. En s’opposant à ce type de projets, les maires s’exposent à des recours très coûteux face à ces géants de la téléphonie, aguerris dans ce type de bras de fer et engagés dans une guerre de la concurrence acharnée entre opérateurs.
Le projet de Bruguières est jugé encore « très flou » par l’avocate des plaignants. « On sait que ce type d’installation peut avoir des conséquences nocives sur la santé des riverains, estime Me Zermati. Mais à aucun moment il n’est précisé quels seront les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques alors que le seuil à ne pas dépasser est de 0,6 volt par mètres ». La mairie et l’opérateur écartent de leur côté tout danger sur l’environnement et pour la santé. Si le projet voit le jour, le logement du couple à l’origine de la fronde perdrait « 30 % de sa valeur », estime Me Zermati. Le tribunal administratif devrait rendre sa décision dans un mois.
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Source : https://www.ladepeche.fr/2019/08/23/projet-conteste-dune-antenne-relais-a-bruguieres-la-justice-est-saisie,8373129.php
Un projet qui intègre aussi des coffres techniques et des grillages de 2 mètres de hauteur. Il a reçu l’aval de la mairie de Bruguières avec une déclaration préalable. Procédure aujourd’hui contestée par le couple de riverains. « Le projet se situe sur un terrain privé, donc la mairie a peu de marge de manœuvre pour s’y opposer. Par ailleurs, cette implantation a été jugée conforme en tout point par des cabinets experts », soutient-on à la mairie. En s’opposant à ce type de projets, les maires s’exposent à des recours très coûteux face à ces géants de la téléphonie, aguerris dans ce type de bras de fer et engagés dans une guerre de la concurrence acharnée entre opérateurs.
Le projet de Bruguières est jugé encore « très flou » par l’avocate des plaignants. « On sait que ce type d’installation peut avoir des conséquences nocives sur la santé des riverains, estime Me Zermati. Mais à aucun moment il n’est précisé quels seront les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques alors que le seuil à ne pas dépasser est de 0,6 volt par mètres ». La mairie et l’opérateur écartent de leur côté tout danger sur l’environnement et pour la santé. Si le projet voit le jour, le logement du couple à l’origine de la fronde perdrait « 30 % de sa valeur », estime Me Zermati. Le tribunal administratif devrait rendre sa décision dans un mois.
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Source : https://www.ladepeche.fr/2019/08/23/projet-conteste-dune-antenne-relais-a-bruguieres-la-justice-est-saisie,8373129.php