La charte a été signée fin septembre. La Métropole entend ainsi contrôler la question de l’implantation des relais radioélectriques sur son territoire. Sauf à La Riche qui est la seule commune de la Métropole à ne pas avoir approuvé le document. Elle concerne aussi tous les opérateurs de téléphonie, à l’exception d’Orange. Un bémol non négligeable mais qui n’empêche pas Laurent Raymond, maire de Saint-Avertin et 4e vice-président de la Métropole, de se réjouir de l’adoption de cette charte.
« C’est une démarche exceptionnelle, indique-t-il. Notre position est celle de la concertation. Nous avons initié un guichet unique dont le rôle sera déjà d’instruire toutes les demandes d’implantation. »
La démarche répond bien entendu à l’inquiétude des habitants quant aux implantations d’antennes-relais. Et elle a l’avantage aussi d’y associer différentes associations de consommateurs et d’usagers comme Robin des toits ou l’UFC Que Choisir. « La population a fait part au cours des dernières années d’une certaine sensibilité à ces questions-là, ajoute Laurent Raymond. Mais c’est moins le cas quand la transparence est totale. Notre guichet unique va pouvoir réaliser des mesures d’exposition autour des lieux où sont positionnées les antennes. Un particulier qui le demande pourra faire réaliser des mesures autour de chez lui. »
“ Cette charte est un levier de négociation ”
Rassurer les habitants : telle est la première mission de cette charte. Mais le document vise aussi à contrôler l’implantation pour mieux couvrir l’ensemble du territoire de la Métropole. « Les gens ont des demandes paradoxales, reconnaît le maire de Saint-Avertin. Ils craignent l’exposition aux ondes des antennes mais ils veulent aussi pouvoir téléphoner de partout. Or, il y a des endroits, dans la Métropole, où la couverture est moins bonne. Grâce au guichet unique, nous pourrons faire en sorte que les antennes soient mieux implantées pour couvrir un périmètre plus large. »
L’objectif est aussi que les relais radioélectriques s’intègrent le mieux possible dans leur environnement. Les demandes font l’objet d’un examen minutieux notamment lorsque les implantations peuvent influer sur le patrimoine aux alentours en lien avec l’architecte des Bâtiments de France.
Emmanuel Denis, candidat aux élections municipales à Tours, a mené ce combat depuis longtemps au sein de l’association Robin des toits. « Cette charte est un levier de négociation avec les opérateurs pour les obliger à réduire l’exposition au maximum, indique-t-il. C’est le fruit d’un long travail militant. Cela ne veut pas dire que nous sommes protégés contre les ondes. Les niveaux d’exposition restent trop élevés, plus élevés que dans d’autres pays. » Mais la charte a quand même le mérite de permettre à tous les citoyens de se saisir de la question.
« C’est une démarche exceptionnelle, indique-t-il. Notre position est celle de la concertation. Nous avons initié un guichet unique dont le rôle sera déjà d’instruire toutes les demandes d’implantation. »
La démarche répond bien entendu à l’inquiétude des habitants quant aux implantations d’antennes-relais. Et elle a l’avantage aussi d’y associer différentes associations de consommateurs et d’usagers comme Robin des toits ou l’UFC Que Choisir. « La population a fait part au cours des dernières années d’une certaine sensibilité à ces questions-là, ajoute Laurent Raymond. Mais c’est moins le cas quand la transparence est totale. Notre guichet unique va pouvoir réaliser des mesures d’exposition autour des lieux où sont positionnées les antennes. Un particulier qui le demande pourra faire réaliser des mesures autour de chez lui. »
“ Cette charte est un levier de négociation ”
Rassurer les habitants : telle est la première mission de cette charte. Mais le document vise aussi à contrôler l’implantation pour mieux couvrir l’ensemble du territoire de la Métropole. « Les gens ont des demandes paradoxales, reconnaît le maire de Saint-Avertin. Ils craignent l’exposition aux ondes des antennes mais ils veulent aussi pouvoir téléphoner de partout. Or, il y a des endroits, dans la Métropole, où la couverture est moins bonne. Grâce au guichet unique, nous pourrons faire en sorte que les antennes soient mieux implantées pour couvrir un périmètre plus large. »
L’objectif est aussi que les relais radioélectriques s’intègrent le mieux possible dans leur environnement. Les demandes font l’objet d’un examen minutieux notamment lorsque les implantations peuvent influer sur le patrimoine aux alentours en lien avec l’architecte des Bâtiments de France.
Emmanuel Denis, candidat aux élections municipales à Tours, a mené ce combat depuis longtemps au sein de l’association Robin des toits. « Cette charte est un levier de négociation avec les opérateurs pour les obliger à réduire l’exposition au maximum, indique-t-il. C’est le fruit d’un long travail militant. Cela ne veut pas dire que nous sommes protégés contre les ondes. Les niveaux d’exposition restent trop élevés, plus élevés que dans d’autres pays. » Mais la charte a quand même le mérite de permettre à tous les citoyens de se saisir de la question.
en savoir plus
Les antennes-relais ne sont pas les seules sources d’exposition. « Il est important de se préserver des champs électromagnétiques en général, rappelle Emmanuel Denis. Ne pas acheter un téléphone portable à son enfant avant 12 ans, téléphoner avec une oreillette, couper le wifi la nuit… »
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Source : https://www.