Un projet d’un pylône de plus de 25 mètres de haut avec à minima 6 antennes de téléphonie, de plusieurs kilomètres de portée, inquiète, de façon croissante, les riverains du quartier des Marjoraines, au sud de Monteux, et au-delà.
Le 11 juillet dernier, les habitants de ce quartier ont constaté avec surprise, la présence d’un panneau
d’affichage de déclaration de travaux relative à l’implantation prochaine de ce pylône.
Immédiatement, les riverains, malgré la période estivale, se sont mobilisés. Une pétition a été rapidement lancée. Elle a enregistré à ce jour déjà plus de 400 signatures. « Ce projet, précise Ghislain Guyon, porte-parole des riverains, engendrerait un préjudice visuel, environnemental, immobilier et surtout sanitaire notable ».
Depuis, ont été mises en place des réunions hebdomadaires de quartier, afin d’alerter sur les conséquences de ce projet. Et des distributions de flyers sont prévues.
La défense des riverains est portée à ce jour par un cabinet d’avocats « afin de faire prendre conscience aux autorités compétentes et aux élus locaux l’aberration de ce type de construction notamment dans une zone largement couverte par le réseau 3G et 4G ».
Les riverains en appellent à la mobilisation de tous pour faire valoir le principe de précaution « afin de préserver notre précieuse campagne montilienne, mais aussi et surtout notre santé : soyons porteurs d’alerte auprès des services publics et des élus locaux afin d’éviter un futur scandale sanitaire comme cela s’est déjà produit par le passé.
Les Marjoraines ne sont pas une poubelle électromagnétique, nous avons en effet déjà une ligne à haute tension, et nous n’admettons pas que notre santé soit mise en danger sur la base d’une démarche purement commerciale et financière. »
Le maire de Monteux, Christian Gros, explique qu’il est, depuis le début, contre ce projet : « Quand Bouygues m’a demandé l’autorisation, l’an dernier, j’ai refusé. Mais ils m’ont mis au tribunal administratif, qui a annulé ce refus en précisant que j’avais un mois pour revoir ma position, c’est-à-dire pour accepter. Avec une astreinte de 100 euros par jour. J’ai donc fini par signer. Je n’avais pas le choix ».
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Source : https://www.ledauphine.com/vaucluse/2019/09/11/tout-un-quartier-vent-debout-contre-un-projet-d-antennes-relais
Le 11 juillet dernier, les habitants de ce quartier ont constaté avec surprise, la présence d’un panneau
d’affichage de déclaration de travaux relative à l’implantation prochaine de ce pylône.
Une pétition lancée dès qu’ils ont appris la nouvelle
Immédiatement, les riverains, malgré la période estivale, se sont mobilisés. Une pétition a été rapidement lancée. Elle a enregistré à ce jour déjà plus de 400 signatures. « Ce projet, précise Ghislain Guyon, porte-parole des riverains, engendrerait un préjudice visuel, environnemental, immobilier et surtout sanitaire notable ».
Depuis, ont été mises en place des réunions hebdomadaires de quartier, afin d’alerter sur les conséquences de ce projet. Et des distributions de flyers sont prévues.
« Les Marjoraines ne sont pas une poubelle électromagnétique »
La défense des riverains est portée à ce jour par un cabinet d’avocats « afin de faire prendre conscience aux autorités compétentes et aux élus locaux l’aberration de ce type de construction notamment dans une zone largement couverte par le réseau 3G et 4G ».
Les riverains en appellent à la mobilisation de tous pour faire valoir le principe de précaution « afin de préserver notre précieuse campagne montilienne, mais aussi et surtout notre santé : soyons porteurs d’alerte auprès des services publics et des élus locaux afin d’éviter un futur scandale sanitaire comme cela s’est déjà produit par le passé.
Les Marjoraines ne sont pas une poubelle électromagnétique, nous avons en effet déjà une ligne à haute tension, et nous n’admettons pas que notre santé soit mise en danger sur la base d’une démarche purement commerciale et financière. »
Le maire contre ce projet
Le maire de Monteux, Christian Gros, explique qu’il est, depuis le début, contre ce projet : « Quand Bouygues m’a demandé l’autorisation, l’an dernier, j’ai refusé. Mais ils m’ont mis au tribunal administratif, qui a annulé ce refus en précisant que j’avais un mois pour revoir ma position, c’est-à-dire pour accepter. Avec une astreinte de 100 euros par jour. J’ai donc fini par signer. Je n’avais pas le choix ».
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Source : https://www.ledauphine.com/vaucluse/2019/09/11/tout-un-quartier-vent-debout-contre-un-projet-d-antennes-relais