Une partie des riverains réunis au sein du collectif citoyen qui s'est opposé à l'installation de l'antenne de la SNCF. (photo O. B.)
Samedi, en début d'après-midi, le Collectif citoyen opposé à l'installation de l'antenne relais GSM de 25 m de haut prévue à Parlementia s'est rassemblé sur le site. Sur le coup de 14 h 30, on retrouvait près du pont SNCF qui permet à la RD 810 de franchir la ligne Biarritz-Hendaye, les « piliers » de cette association, dont Aude et Laurent Chevalier, Pascal Chartrain, François Vernet, Sophie Blaizac.
Ces derniers mois, le rapport des forces s'est équilibré entre la compagnie nationale et les habitants. Le comité de soutien s'est renforcé avec l'arrivée notamment du scientifique Joël de Rosnay. Ce dernier qui habite à deux pas s'était lui aussi déplacé avec son épouse Stella ainsi que les riverains Marc Messina, Esteban Roses, François et Martine Chavatte, Vincent Guillot, le shaper Phil Grace et sa femme Trudy. Les surfeurs Gibus de Soultrait, Alain Gardinier et le champion du monde de football Bixente Lizarazu, qui habitent tous à proximité, ont également apporté leur soutien au collectif.
« Depuis l'annonce par les maires de Bidart et de Guéthary de l'annulation de ce projet, nous n'avons toujours pas reçu de confirmation officielle de la part de la SNCF et de Synerail, qui exploite depuis un an le réseau GSM-R le long du réseau ferré », détaille Sophie Blaizac. « Nous restons donc mobilisés. D'autant que dernièrement, des travaux ont été réalisés sur le site avec le réseau téléphonique. Ce n'est pas bon signe. »
Des détails qui clochent
Le collectif a relevé plusieurs détails qui clochent dans ce dossier depuis le départ. « La déclaration de travaux ne précisait pas notamment qu'il s'agissait de construire un pylône de radiotéléphonie. On s'organise en vue de lancer une procédure. Les deux mairies sont avec nous. Seul le préfet est passé outre, en activant une déclaration d'intérêt public. »
Pour Joël de Rosnay, qui a signé il y a quelques années avec David Servan-Shreiber une déclaration avec des cancérologues et neurobiologistes, « il n'y a pas assez de recul scientifiquement, pour savoir si de tels équipements ont un effet néfaste ou pas sur la santé et notamment le cerveau. Il est plus dangereux de coller un portable à son oreille a priori que de vivre près d'une antenne relais. Néanmoins, il y a un doute. Et l'aspect esthétique est également très critiquable. »
Pour Sophie Blaizac, « comment la direction des monuments historiques a-t-elle pu donner son feu vert à un tel projet alors que la moindre construction, le moindre chantier de rénovation est sévèrement encadré ? »
Synerail (société détenue par Vinci, SFR, Axa et TDF) a déjà un relais à La Négresse et un autre à Saint-Jean-de-Luz et doit trouver un site entre les deux, ce qui n'est pas évident vu la densité d'habitations dans le coin. Affaire à suivre.
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Source : http://www.sudouest.fr/2012/04/02/parlementia-resiste-676004-682.php
Ces derniers mois, le rapport des forces s'est équilibré entre la compagnie nationale et les habitants. Le comité de soutien s'est renforcé avec l'arrivée notamment du scientifique Joël de Rosnay. Ce dernier qui habite à deux pas s'était lui aussi déplacé avec son épouse Stella ainsi que les riverains Marc Messina, Esteban Roses, François et Martine Chavatte, Vincent Guillot, le shaper Phil Grace et sa femme Trudy. Les surfeurs Gibus de Soultrait, Alain Gardinier et le champion du monde de football Bixente Lizarazu, qui habitent tous à proximité, ont également apporté leur soutien au collectif.
« Depuis l'annonce par les maires de Bidart et de Guéthary de l'annulation de ce projet, nous n'avons toujours pas reçu de confirmation officielle de la part de la SNCF et de Synerail, qui exploite depuis un an le réseau GSM-R le long du réseau ferré », détaille Sophie Blaizac. « Nous restons donc mobilisés. D'autant que dernièrement, des travaux ont été réalisés sur le site avec le réseau téléphonique. Ce n'est pas bon signe. »
Des détails qui clochent
Le collectif a relevé plusieurs détails qui clochent dans ce dossier depuis le départ. « La déclaration de travaux ne précisait pas notamment qu'il s'agissait de construire un pylône de radiotéléphonie. On s'organise en vue de lancer une procédure. Les deux mairies sont avec nous. Seul le préfet est passé outre, en activant une déclaration d'intérêt public. »
Pour Joël de Rosnay, qui a signé il y a quelques années avec David Servan-Shreiber une déclaration avec des cancérologues et neurobiologistes, « il n'y a pas assez de recul scientifiquement, pour savoir si de tels équipements ont un effet néfaste ou pas sur la santé et notamment le cerveau. Il est plus dangereux de coller un portable à son oreille a priori que de vivre près d'une antenne relais. Néanmoins, il y a un doute. Et l'aspect esthétique est également très critiquable. »
Pour Sophie Blaizac, « comment la direction des monuments historiques a-t-elle pu donner son feu vert à un tel projet alors que la moindre construction, le moindre chantier de rénovation est sévèrement encadré ? »
Synerail (société détenue par Vinci, SFR, Axa et TDF) a déjà un relais à La Négresse et un autre à Saint-Jean-de-Luz et doit trouver un site entre les deux, ce qui n'est pas évident vu la densité d'habitations dans le coin. Affaire à suivre.
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Source : http://www.sudouest.fr/2012/04/02/parlementia-resiste-676004-682.php