Troisième étape de son plan d'actions, la Ville organisait vendredi une réunion publique sur les antennes-relais. Elle est candidate à une expérimentation sur la baisse des fréquences.
VIDEO en bas de page par Robin des Toits
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Marie-Christine Blandin, sénatrice, Bernard Despierre, adjoint au maire et Étienne Cendrier, porte-parole de l'association Robins des Toits étaient à la tribune pour cette réunion publique qui précède le dévoilement de la version définitive de la charte.
VINCENT DÉCAUDIN > vincent.decaudin@nordeclair.fr
Après le moratoire et la charte : la réunion publique. C'est la dernière étape en date du « mini-Grenelle des ondes » tourquennois. Vendredi soir, habitants, collectifs de riverains et opérateurs étaient invités à une réunion publique sur les antennes-relais et les dangers des ondes électromagnétiques sur la santé. Tous ou presque ont brillé par leur absence : seule une vingtaine de personnes étaient rassemblées dans la salle du conseil de la mairie.
Petit succès public pour un gros enjeu de santé publique que la Ville a pris en main il y a près d'un an. En septembre 2008, un groupe de riverains se mobilisait contre l'implantation d'une antenne-relais rue de l'Yser. Une « forme de violence faite aux habitants » qui a fait des émules, au Train de Loos, à l'Epidème, à la Malcense... Ce qui avait poussé le conseil municipal puis LMCU à adopter, à l'unanimité, un voeu pour un moratoire d'un an sur toutes les nouvelles installations. Une délibération qui, bien que retoquée par le préfet, n'a pas été retirée et a laissé place à un projet de charte, présentée en mars. En plein Grenelle des ondes instauré par le gouvernement.
Tourcoing candidate au test
Ce Grenelle national « n'a eu lieu que parce qu'on a obtenu des victoires judiciaires », avance Étienne Cendrier, porte-parole du réseau national Robins des Toits. Pour autant, « il a été organisé pour être un enterrement de première classe » de la question.
« Seule avancée concrète » : une expérimentation lancée dans 62 villes de France où la puissance des antennes serait baissée à 0,6 volt par mètre, contre une fourchette comprise entre 41 et 61 actuellement.
Tourcoing s'est portée candidate pour ce test sur 10 mois : cette baisse de fréquence figure d'ailleurs dans son projet de charte avec les opérateurs. La participation de la Ville a été votée à l'unanimité jeudi en conseil municipal (lire ci-dessous). Les noms des villes retenues seront connus début juillet.
Marie-Christine Blandin, sénatrice verte et ancienne présidente de la Région, l'assure tout net : « à 0,6 volt par mètre, ça fonctionne ! » Les opérateurs, eux, avancent le contraire et ont fait savoir au maire mercredi, par le biais de l'AFOM (Association française des opérateurs mobiles), qu'ils ne participeraient pas à la réunion publique, dans l'attente des conclusions du Grenelle des ondes.
« On ne nous dit pas tout ! »
Le texte repassera devant le Sénat le 1er juillet prochain mais la parlementaire ne se fait pas d'illusion. Toutes les propositions contenues dans le projet de loi des Verts ont pour l'heure été rejetées par la ministre de la Santé et, pointant « les liens étroits entre grands groupes (de téléphonie) et la sphère politique », elle s'agace : « on ne nous dit pas tout ! » Pire, Marie-Christine Blandin pointe le « non-respect de la volonté citoyenne ». « À Tourcoing c'est le comble : des quartiers entiers se mobilisent jusqu'à obtenir le soutien du maire, puis c'est le préfet qui casse. La démocratie elle-même est remise en cause » .
Prochaine étape du plan d'actions tourquennois : après les amendements des différentes associations de riverains, la charte définitive sera présentée au terme d'une table ronde, le 11 septembre prochain.
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Source : http://www.nordeclair.fr/Locales/Tourcoing/2009/06/28/phase-3-du-grenelle.shtml[
VINCENT DÉCAUDIN > vincent.decaudin@nordeclair.fr
Après le moratoire et la charte : la réunion publique. C'est la dernière étape en date du « mini-Grenelle des ondes » tourquennois. Vendredi soir, habitants, collectifs de riverains et opérateurs étaient invités à une réunion publique sur les antennes-relais et les dangers des ondes électromagnétiques sur la santé. Tous ou presque ont brillé par leur absence : seule une vingtaine de personnes étaient rassemblées dans la salle du conseil de la mairie.
Petit succès public pour un gros enjeu de santé publique que la Ville a pris en main il y a près d'un an. En septembre 2008, un groupe de riverains se mobilisait contre l'implantation d'une antenne-relais rue de l'Yser. Une « forme de violence faite aux habitants » qui a fait des émules, au Train de Loos, à l'Epidème, à la Malcense... Ce qui avait poussé le conseil municipal puis LMCU à adopter, à l'unanimité, un voeu pour un moratoire d'un an sur toutes les nouvelles installations. Une délibération qui, bien que retoquée par le préfet, n'a pas été retirée et a laissé place à un projet de charte, présentée en mars. En plein Grenelle des ondes instauré par le gouvernement.
Tourcoing candidate au test
Ce Grenelle national « n'a eu lieu que parce qu'on a obtenu des victoires judiciaires », avance Étienne Cendrier, porte-parole du réseau national Robins des Toits. Pour autant, « il a été organisé pour être un enterrement de première classe » de la question.
« Seule avancée concrète » : une expérimentation lancée dans 62 villes de France où la puissance des antennes serait baissée à 0,6 volt par mètre, contre une fourchette comprise entre 41 et 61 actuellement.
Tourcoing s'est portée candidate pour ce test sur 10 mois : cette baisse de fréquence figure d'ailleurs dans son projet de charte avec les opérateurs. La participation de la Ville a été votée à l'unanimité jeudi en conseil municipal (lire ci-dessous). Les noms des villes retenues seront connus début juillet.
Marie-Christine Blandin, sénatrice verte et ancienne présidente de la Région, l'assure tout net : « à 0,6 volt par mètre, ça fonctionne ! » Les opérateurs, eux, avancent le contraire et ont fait savoir au maire mercredi, par le biais de l'AFOM (Association française des opérateurs mobiles), qu'ils ne participeraient pas à la réunion publique, dans l'attente des conclusions du Grenelle des ondes.
« On ne nous dit pas tout ! »
Le texte repassera devant le Sénat le 1er juillet prochain mais la parlementaire ne se fait pas d'illusion. Toutes les propositions contenues dans le projet de loi des Verts ont pour l'heure été rejetées par la ministre de la Santé et, pointant « les liens étroits entre grands groupes (de téléphonie) et la sphère politique », elle s'agace : « on ne nous dit pas tout ! » Pire, Marie-Christine Blandin pointe le « non-respect de la volonté citoyenne ». « À Tourcoing c'est le comble : des quartiers entiers se mobilisent jusqu'à obtenir le soutien du maire, puis c'est le préfet qui casse. La démocratie elle-même est remise en cause » .
Prochaine étape du plan d'actions tourquennois : après les amendements des différentes associations de riverains, la charte définitive sera présentée au terme d'une table ronde, le 11 septembre prochain.
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Source : http://www.nordeclair.fr/Locales/Tourcoing/2009/06/28/phase-3-du-grenelle.shtml[
VIDEOS de cette rencontre à la mairire de Tourcoing, le 26/06/2009 :
Rencontre à la mairie de Tourcoing, le 26/06/2009 :
Manque la vidéo de Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, qui s'est exprimée sur la question sanitaire de la téléphonie mobile, en évoquant les nomes laxistes issues d'une recommandation européenne ne prenant en compte que les effets thermiques des ondes, normes qui furent inscrites dans le droit français, rappelle-t-elle, deux jours avant la fin du mandat de Lionel Jospin par Jean-Noël Tronc, conseiller aux NTIC devenu par la suite et en quelques jours... directeur marketing d'Orange France !
Voir :
- 'Jean-Noel Tronc rebondit chez Orange' - Le JDN - 02/09/2002
- Décret du 3 mai 2002 : ou comment éviter... la cuisson
Elle a ainsi rappelé qu'à l'époque de l'amiante, les responsables avaient déclaré qu'ils n'avaient rien fait d'illégal...
Vient ensuite l'intervention d'Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits :
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Puis celle de Marc Cendrier, responsable de l'information scientifique à Robin des Toits :
Puis celle de Marc Cendrier, responsable de l'information scientifique à Robin des Toits :
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Question / Réponse avec le Public :
Question / Réponse avec le Public :
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