La participation de Robin des toits au comop (comité opérationnel) issu de la table ronde sur les radiofréquences est toujours suspendue, indique à AEDD son porte-parole, Étienne Cendrier, jeudi 29 avril 2010. Cette suspension a démarré lundi 19 avril, après que le comop a refusé à l'association environnementale, dans le cadre de l'expérimentation d'une baisse des expositions aux antennes relais dans certaines villes pilotes, de procéder à ses propres mesures. Robin des toits veut ainsi vérifier les mesures officielles, celles-ci étant réalisées par des sociétés agréées ayant « toutes travaillé pour les opérateurs » de téléphonie mobile. Depuis, le comité opérationnel a répondu « de manière inconsistante » à l'association, qui attend une nouvelle proposition avant de décider de son retour dans les négociations.
Le gouvernement a d'abord proposé que « tout membre du comop, se signalant à l'avance comme observateur auprès du président du comop, pourra effectuer, au titre de la transparence des expérimentations, des opérations de mesure : lors des état des lieux ou lors de la mise en oeuvre des expérimentations ; sur tout ou partie des sites concernés ; en marge du protocole défini consensuellement par le comop ; et à condition qu'elles ne soient pas simultanées avec les mesures réalisées par le prestataire mandaté par le comop ».
« COMPLÈTEMENT À CÔTÉ DE LA PLAQUE »
« C'est complètement à côté de la plaque », réagit Étienne Cendrier, qui demande qu'un véritable « protocole » soit établi. Robin des toits a donc proposé une nouvelle rédaction, à laquelle François Brottes, président du comop et député (PS) de l'Isère, n'a pas encore répondu. « Ce qu'on demande conditionne notre retour », soutient Étienne Cendrier.
Pour lui, le gouvernement et François Brottes « ne pensaient pas que [l'association irait] jusqu'au bout ». « Beaucoup d'associations, lorsqu'elles participent à des réunions gouvernementales s'amollissent, se notabilisent. Elles sont ravies d'être consultées. Pour nous, c'est du greenwashing associatif. Ce n'est pas notre truc. »
Contactée jeudi 29 avril 2010 par AEDD, José Cambou, pilote du réseau de santé environnementale de FNE (France nature environnement) déclare « ne pas comprendre » la position de Robin des toits. Pour elle, réaliser des doubles mesures est compliqué car il s'agit d'aller « chez des personnes privées ». « Et on ne peut pas faire de mesures simultanées, cela perturbe les résultats, ni des mesures décalées, puisqu'alors, les résultats diffèrent. » « Je ne vois pas de solution », conclut-elle.
Parmi les autres ONG associées au comop, Agir pour l'environnement et Priartem (Pour une réglementation des antennes relais de téléphonie mobile) déclarent avoir le statut d'« obervateurs », ayant quitté la table ronde sur les radiofréquences le jour où ses conclusions ont été rendues, fin mai 2009 (L'AEDD n°2509).
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source : http://www.aedd.fr
Le gouvernement a d'abord proposé que « tout membre du comop, se signalant à l'avance comme observateur auprès du président du comop, pourra effectuer, au titre de la transparence des expérimentations, des opérations de mesure : lors des état des lieux ou lors de la mise en oeuvre des expérimentations ; sur tout ou partie des sites concernés ; en marge du protocole défini consensuellement par le comop ; et à condition qu'elles ne soient pas simultanées avec les mesures réalisées par le prestataire mandaté par le comop ».
« COMPLÈTEMENT À CÔTÉ DE LA PLAQUE »
« C'est complètement à côté de la plaque », réagit Étienne Cendrier, qui demande qu'un véritable « protocole » soit établi. Robin des toits a donc proposé une nouvelle rédaction, à laquelle François Brottes, président du comop et député (PS) de l'Isère, n'a pas encore répondu. « Ce qu'on demande conditionne notre retour », soutient Étienne Cendrier.
Pour lui, le gouvernement et François Brottes « ne pensaient pas que [l'association irait] jusqu'au bout ». « Beaucoup d'associations, lorsqu'elles participent à des réunions gouvernementales s'amollissent, se notabilisent. Elles sont ravies d'être consultées. Pour nous, c'est du greenwashing associatif. Ce n'est pas notre truc. »
Contactée jeudi 29 avril 2010 par AEDD, José Cambou, pilote du réseau de santé environnementale de FNE (France nature environnement) déclare « ne pas comprendre » la position de Robin des toits. Pour elle, réaliser des doubles mesures est compliqué car il s'agit d'aller « chez des personnes privées ». « Et on ne peut pas faire de mesures simultanées, cela perturbe les résultats, ni des mesures décalées, puisqu'alors, les résultats diffèrent. » « Je ne vois pas de solution », conclut-elle.
Parmi les autres ONG associées au comop, Agir pour l'environnement et Priartem (Pour une réglementation des antennes relais de téléphonie mobile) déclarent avoir le statut d'« obervateurs », ayant quitté la table ronde sur les radiofréquences le jour où ses conclusions ont été rendues, fin mai 2009 (L'AEDD n°2509).
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source : http://www.aedd.fr