( titre original : Antennes: deux ONG déplorent un "enterrement annoncé" du Grenelle des ondes )
PARIS — Deux associations militant pour mieux encadrer les antennes-relais, Priartem et Agir pour l'environnement, ont dénoncé vendredi l'"enterrement annoncé" du processus expérimental né du Grenelle des ondes, au vu d'un état des lieux des travaux rendu public mercredi.
"Au terme de 24 mois durant lesquels les acteurs du Grenelle des ondes ont maintenu en vie un processus, dit expérimental, peu productif visant à évaluer la faisabilité d'une réduction des expositions des riverains d'antennes (...), le ministère de l'Ecologie et celui de l'Industrie ont annoncé la fin de la partie +Grenelle des ondes+ en optant, une fois encore, pour le +laisser faire+, favorable aux seuls opérateurs",disent-elles dans un communiqué.
Le rapport, publié mercredi, a été rédigé par le député de l'Isère François Brottes, président du Comité opérationnel (Comop), installé après la table ronde du Grenelle des ondes organisée en 2009. Il dresse un bilan des expérimentations menées depuis et dresse une série de recommandations.
Le gouvernement "découvre ce que tout le monde savait déjà il y a deux ans - le niveau d'exposition aux antennes relais est globalement faible mais il existe des zones dans lesquelles il existe des expositions chroniques fortes voir très fortes - et propose d'utiliser la méthode du sparadrap sur la jambe de bois pour traiter ces cas", affirment les deux ONG.
Les associations notent par ailleurs "avec stupéfaction que le ministère de la Santé a été subrepticement remplacé par le ministère de l'Industrie". "A croire, ajoutent-elles, qu'à la suite de l'avis de l'OMS classant les ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile comme +potentiellement cancérigènes+, la France ait opté pour le déni de risque".
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source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h9IQg3cB_d8v_py6BlNsBCkHbePw?docId=CNG.5d1d6316fd54fe6d827b453abe97702b.f1
PARIS — Deux associations militant pour mieux encadrer les antennes-relais, Priartem et Agir pour l'environnement, ont dénoncé vendredi l'"enterrement annoncé" du processus expérimental né du Grenelle des ondes, au vu d'un état des lieux des travaux rendu public mercredi.
"Au terme de 24 mois durant lesquels les acteurs du Grenelle des ondes ont maintenu en vie un processus, dit expérimental, peu productif visant à évaluer la faisabilité d'une réduction des expositions des riverains d'antennes (...), le ministère de l'Ecologie et celui de l'Industrie ont annoncé la fin de la partie +Grenelle des ondes+ en optant, une fois encore, pour le +laisser faire+, favorable aux seuls opérateurs",disent-elles dans un communiqué.
Le rapport, publié mercredi, a été rédigé par le député de l'Isère François Brottes, président du Comité opérationnel (Comop), installé après la table ronde du Grenelle des ondes organisée en 2009. Il dresse un bilan des expérimentations menées depuis et dresse une série de recommandations.
Le gouvernement "découvre ce que tout le monde savait déjà il y a deux ans - le niveau d'exposition aux antennes relais est globalement faible mais il existe des zones dans lesquelles il existe des expositions chroniques fortes voir très fortes - et propose d'utiliser la méthode du sparadrap sur la jambe de bois pour traiter ces cas", affirment les deux ONG.
Les associations notent par ailleurs "avec stupéfaction que le ministère de la Santé a été subrepticement remplacé par le ministère de l'Industrie". "A croire, ajoutent-elles, qu'à la suite de l'avis de l'OMS classant les ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile comme +potentiellement cancérigènes+, la France ait opté pour le déni de risque".
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