Le flou persiste sur la nocivité des ondes émises par les antennes-relais. Entre catastrophisme et indifférence, le citoyen ne sait pas où se situer
Le 1er juillet 2008, en plein débat sur le danger des antennes-relais, les Robins des toits étaient venus dans le chemin Tortiot effectuer des mesures d'ondes. Considérée comme une référence en la matière, l'association avait trouvé « une intensité des champs électromagnétiques supérieure au maximum légal européen, c'est-à-dire trois volts par mètre ».
Récemment, l'observatoire des ondes, qui vient de voir le jour à la mairie, a réalisé des mesures dans le même secteur, près de l'antenne-relais des serres municipales. Elle a trouvé des mesures allant de 0,007 à 0,101 volt par mètre...
Encore faut-il s'entendre sur le seuil...
Comment expliquer des écarts aussi grands ? « Que les Robins des toits viennent et on comparera les mesures », répond Philippe Bensac, adjoint au maire (*).
Toujours chemin Tortiot, sur le site www.cartoradio.fr, on trouve une étude de l'Agence nationale des fréquences réalisée au numéro 34 le 13 janvier 2009. Cette fois, on apprend que la mesure des ondes est toujours au moins 7 fois inférieure à la valeur limite.
Le seuil de dangerosité des ondes est également un sujet de différence de vues. La ville de Bourges applique les seuils légaux, compris entre 28 et 61 volts par mètre, selon les types d'ondes (wifi, téléphonie, FM...).
L'association des Robins des toits plaide de son côté pour un seuil de 0,6 volt par mètre et des voix se sont élevées lors du Grenelle de l'environnement pour un abaissement considérable du seuil. 16 villes ont d'ailleurs été choisies pour tester une réduction des expositions aux champs électromagnétiques dans le voisinage des antennes-relais.
Dans ce brouillard, la science apporte une pâle lumière. D'un côté, on dit que les recherches ont prouvé la dangerosité, de l'autre non. Au milieu, le citoyen aimerait bien y voir plus clair.
Guillaume Bellavoine
guillaume.bellavoine@centrefrance.com
(*) L'association Robins des toits était injoignable par téléphone, hier.
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Source : http://www.leberry.fr/editions_locales/bourges/a_quand_la_verite_sur_les_ondes_et_les_antennes_relais_@CARGNjFdJSsBExgFABs-.html
Le 1er juillet 2008, en plein débat sur le danger des antennes-relais, les Robins des toits étaient venus dans le chemin Tortiot effectuer des mesures d'ondes. Considérée comme une référence en la matière, l'association avait trouvé « une intensité des champs électromagnétiques supérieure au maximum légal européen, c'est-à-dire trois volts par mètre ».
Récemment, l'observatoire des ondes, qui vient de voir le jour à la mairie, a réalisé des mesures dans le même secteur, près de l'antenne-relais des serres municipales. Elle a trouvé des mesures allant de 0,007 à 0,101 volt par mètre...
Encore faut-il s'entendre sur le seuil...
Comment expliquer des écarts aussi grands ? « Que les Robins des toits viennent et on comparera les mesures », répond Philippe Bensac, adjoint au maire (*).
Toujours chemin Tortiot, sur le site www.cartoradio.fr, on trouve une étude de l'Agence nationale des fréquences réalisée au numéro 34 le 13 janvier 2009. Cette fois, on apprend que la mesure des ondes est toujours au moins 7 fois inférieure à la valeur limite.
Le seuil de dangerosité des ondes est également un sujet de différence de vues. La ville de Bourges applique les seuils légaux, compris entre 28 et 61 volts par mètre, selon les types d'ondes (wifi, téléphonie, FM...).
L'association des Robins des toits plaide de son côté pour un seuil de 0,6 volt par mètre et des voix se sont élevées lors du Grenelle de l'environnement pour un abaissement considérable du seuil. 16 villes ont d'ailleurs été choisies pour tester une réduction des expositions aux champs électromagnétiques dans le voisinage des antennes-relais.
Dans ce brouillard, la science apporte une pâle lumière. D'un côté, on dit que les recherches ont prouvé la dangerosité, de l'autre non. Au milieu, le citoyen aimerait bien y voir plus clair.
Guillaume Bellavoine
guillaume.bellavoine@centrefrance.com
(*) L'association Robins des toits était injoignable par téléphone, hier.
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Source : http://www.leberry.fr/editions_locales/bourges/a_quand_la_verite_sur_les_ondes_et_les_antennes_relais_@CARGNjFdJSsBExgFABs-.html