Après l’échec de la taxe carbone, c’est au tour du Grenelle des ondes de subir des perturbations. Engagé il y a un an, ce vaste débat sur la dangerosité des antennes-relais a mis autour d’une table opérateurs téléphoniques, autorités sanitaires, politiques et associations de défense des riverains. Mais aujourd’hui, une des principales associations, Robin des toits, risque de quitter la table des négociations.
Des désaccords
« Nous consultons nos adhérents et nos sympathisants, et nous déciderons demain (NDLR : aujourd’hui) si nous partons. A priori oui, car les deux tiers des réponses le réclament », nous confiait hier Etienne Cendrier, président de Robin des toits. La raison de cette brouille : l’expérimentation prévue à l’automne dans dix-sept communes dont Courbevoie, les XIVe et XVe arrondissements de Paris, certains quartiers de Strasbourg, Cannes et Grenoble. Le but : mesurer l’impact des ondes et voir si en diminuant l’intensité jusqu’à 0,6 V/m, la qualité des communications reste correcte. Or, Robin des toits voulait également faire ses propres mesures. « Jeudi, on nous a dit qu’on pourrait les faire mais qu’il n’y aurait rien d’écrit dans le protocole, s’insurge Etienne Cendrier. Si rien n’est écrit, les opérateurs pourront contester nos chiffres. »
François Brottes, le député PS qui pilote le comité opérationnel, tente de calmer le jeu : « S’il n’y a plus l’ensemble des acteurs, ça n’a plus de sens. Je vais essayer de trouver un point de sortie. En tout cas, les mesures seront faites en toute transparence. » Il y a un an, deux autres associations avaient claqué la porte, Priartém et Agir pour l’environnement. « Puis on est retournés aux réunions », note Janine Le Calvez. La présidente de Priartém positive : « Nos efforts ont permis que l’Afsset reconnaisse qu’il y a des signaux indéniables d’effets des ondes sur nos organismes. » Mais l’avancée de ce Grenelle est également troublée par les désaccords entre Priartém et Robin des toits.
Le Parisien
Des désaccords
« Nous consultons nos adhérents et nos sympathisants, et nous déciderons demain (NDLR : aujourd’hui) si nous partons. A priori oui, car les deux tiers des réponses le réclament », nous confiait hier Etienne Cendrier, président de Robin des toits. La raison de cette brouille : l’expérimentation prévue à l’automne dans dix-sept communes dont Courbevoie, les XIVe et XVe arrondissements de Paris, certains quartiers de Strasbourg, Cannes et Grenoble. Le but : mesurer l’impact des ondes et voir si en diminuant l’intensité jusqu’à 0,6 V/m, la qualité des communications reste correcte. Or, Robin des toits voulait également faire ses propres mesures. « Jeudi, on nous a dit qu’on pourrait les faire mais qu’il n’y aurait rien d’écrit dans le protocole, s’insurge Etienne Cendrier. Si rien n’est écrit, les opérateurs pourront contester nos chiffres. »
François Brottes, le député PS qui pilote le comité opérationnel, tente de calmer le jeu : « S’il n’y a plus l’ensemble des acteurs, ça n’a plus de sens. Je vais essayer de trouver un point de sortie. En tout cas, les mesures seront faites en toute transparence. » Il y a un an, deux autres associations avaient claqué la porte, Priartém et Agir pour l’environnement. « Puis on est retournés aux réunions », note Janine Le Calvez. La présidente de Priartém positive : « Nos efforts ont permis que l’Afsset reconnaisse qu’il y a des signaux indéniables d’effets des ondes sur nos organismes. » Mais l’avancée de ce Grenelle est également troublée par les désaccords entre Priartém et Robin des toits.
Le Parisien