* Les 13 citoyens parisiens missionnés sur la question des ondes recommande la prudence à la mairie de Paris avec 10 propositions.
* Parmi elles : "des lieux publics sans ondes", "privilégier dans les bâtiments publics l'utilisation filaire par rapport au wifi" et tendre vers "un réseau unique pour tous les opérateurs.
Si "le risque zéro n'existe pas", ils ont rendu leur verdict et émis 10 propositions pour le limiter. La "conférence parisienne ondes, santé, société" (13 citoyens parisiens sur un panel de 20 au départ spécialement formés et missionnés) recommande la prudence à la mairie de Paris, avec notamment l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques et l'arrêt de l'installation d'antennes relais près des établissements scolaires. Dans leur avis comprenant 10 recommandations, dont l'AFP a eu copie jeudi, ces 13 citoyens parisiens préconisent de "modérer la surenchère des équipements numériques". Ils mettent en avant "la complexité du sujet et l'incertitude des données scientifiques".
"Nous recommandons d'optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil de 0,6 volt/mètre" indiquent-ils, soulignant que "d'autres villes s'engagent dans ce sens". Actuellement, le seuil d'exposition à Paris est fixé à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs. La conférence souhaite également "la non-implantation des antennes relais à proximité des établissements scolaires et le non-usage des portables au sein d'établissements scolaires par les enfants". Elle recommande "des lieux publics sans ondes" et de "privilégier dans les bâtiments publics (administration, bibliothèques, écoles, hôpitaux) l'utilisation filaire par rapport au wifi", lorsque cela est possible. Autre recommandation : tendre vers "un réseau unique pour tous les opérateurs".
"Rien d'intenable" dans les propositions
Le conseil de Paris avait décidé en juin 2008 la création de cette "conférence citoyenne" destinée à "éclairer" la municipalité, mais dont les recommandations ne sont pas contraignantes. Interrogé par l'AFP, Denis Baupin, adjoint (Verts) à l'environnement auprès du maire de Paris s'est déclaré "doublement content", du "processus extrêmement innovant d'expertise citoyenne (qui) va remettre de la sérénité dans le débat" et de ses conclusions. "Je ne vois rien d'intenable" dans les propositions émises, a-t-il dit, estimant notamment que privilégier le filaire par rapport au wifi dans les bâtiments publics, "ne remet pas en question l'orientation numérique de Paris".
Jean-Louis Missika, adjoint (PS) aux universités, a pour sa part qualifié l'avis de la conférence de "plus nuancé" que la demande de l'association Robin des Toits de fixer directement le seuil d'exposition aux ondes à 0,6 volts/mètre. A la suite de plaintes du personnel, le réseau wifi avait été déconnecté l'an dernier dans quatre bibliothèques municipales. Elles avaient été rebranchées après des études menées selon la mairie par des laboratoires "indépendants et agréés". Les conférences de citoyens, formées spécifiquement au sujet abordé, sont un concept né au Danemark il y a une vingtaine d'années, pour étudier notamment des développements scientifiques et techniques sujets à controverse. Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris, a affirmé jeudi soir que l'exécutif était "ouvert" aux recommandations. L'association Robin de Toits et le syndicat Supap-FSU se sont pour leur part félicités des propositions.
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Source : http://tf1.lci.fr/infos/sciences/environnement/0,,4447053,00-antennes-relais-et-wifi-les-recommandations-du-panel-.html
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Voir également :
- Conférence citoyenne à Paris "Ondes, Santé, Société" : les recommandations du panel des citoyens - 18/06/2009
- 'Charte de Paris' du 06/01/2005 ('2v/m en moyenne sur 24h')
* Parmi elles : "des lieux publics sans ondes", "privilégier dans les bâtiments publics l'utilisation filaire par rapport au wifi" et tendre vers "un réseau unique pour tous les opérateurs.
Si "le risque zéro n'existe pas", ils ont rendu leur verdict et émis 10 propositions pour le limiter. La "conférence parisienne ondes, santé, société" (13 citoyens parisiens sur un panel de 20 au départ spécialement formés et missionnés) recommande la prudence à la mairie de Paris, avec notamment l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques et l'arrêt de l'installation d'antennes relais près des établissements scolaires. Dans leur avis comprenant 10 recommandations, dont l'AFP a eu copie jeudi, ces 13 citoyens parisiens préconisent de "modérer la surenchère des équipements numériques". Ils mettent en avant "la complexité du sujet et l'incertitude des données scientifiques".
"Nous recommandons d'optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil de 0,6 volt/mètre" indiquent-ils, soulignant que "d'autres villes s'engagent dans ce sens". Actuellement, le seuil d'exposition à Paris est fixé à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs. La conférence souhaite également "la non-implantation des antennes relais à proximité des établissements scolaires et le non-usage des portables au sein d'établissements scolaires par les enfants". Elle recommande "des lieux publics sans ondes" et de "privilégier dans les bâtiments publics (administration, bibliothèques, écoles, hôpitaux) l'utilisation filaire par rapport au wifi", lorsque cela est possible. Autre recommandation : tendre vers "un réseau unique pour tous les opérateurs".
"Rien d'intenable" dans les propositions
Le conseil de Paris avait décidé en juin 2008 la création de cette "conférence citoyenne" destinée à "éclairer" la municipalité, mais dont les recommandations ne sont pas contraignantes. Interrogé par l'AFP, Denis Baupin, adjoint (Verts) à l'environnement auprès du maire de Paris s'est déclaré "doublement content", du "processus extrêmement innovant d'expertise citoyenne (qui) va remettre de la sérénité dans le débat" et de ses conclusions. "Je ne vois rien d'intenable" dans les propositions émises, a-t-il dit, estimant notamment que privilégier le filaire par rapport au wifi dans les bâtiments publics, "ne remet pas en question l'orientation numérique de Paris".
Jean-Louis Missika, adjoint (PS) aux universités, a pour sa part qualifié l'avis de la conférence de "plus nuancé" que la demande de l'association Robin des Toits de fixer directement le seuil d'exposition aux ondes à 0,6 volts/mètre. A la suite de plaintes du personnel, le réseau wifi avait été déconnecté l'an dernier dans quatre bibliothèques municipales. Elles avaient été rebranchées après des études menées selon la mairie par des laboratoires "indépendants et agréés". Les conférences de citoyens, formées spécifiquement au sujet abordé, sont un concept né au Danemark il y a une vingtaine d'années, pour étudier notamment des développements scientifiques et techniques sujets à controverse. Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris, a affirmé jeudi soir que l'exécutif était "ouvert" aux recommandations. L'association Robin de Toits et le syndicat Supap-FSU se sont pour leur part félicités des propositions.
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Source : http://tf1.lci.fr/infos/sciences/environnement/0,,4447053,00-antennes-relais-et-wifi-les-recommandations-du-panel-.html
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Voir également :
- Conférence citoyenne à Paris "Ondes, Santé, Société" : les recommandations du panel des citoyens - 18/06/2009
- 'Charte de Paris' du 06/01/2005 ('2v/m en moyenne sur 24h')