L'exposition aux radiofréquences des smartphones est dangereuse. Ce n'est pas nouveau. Cependant, selon les militants "anti-ondes", les fabricants des téléphones portables ne nous diraient pas toute la vérité. Leurs tests, effectués en laboratoire, ne correspondent pas aux conditions réelles d’utilisation des mobiles. Le danger des radiofréquences serait donc minimisé dans leurs rapports.
Petites tricheries
Petite explication. L’exposition aux radiofréquences émises et reçues par un téléphone portable est mesurée par le débit d’absorption spécifique (DAS).
Elle est exprimée en watts par kilogramme (W/kg). Il s’agit de la quantité d’énergie absorbée, sous forme de chaleur, par les tissus biologiques. Selon la réglementation européenne de 1999, 2 W/kg ne doivent pas être dépassés lors de l’exposition du portable à la tête et au tronc, et 4 W/kg pour les autres membres du corps.
Les fabricants respectent bien ces normes mais … sur les mannequins remplis d'eau et de sucres. Pour le corps, ils se contentent de cuves d’eau, au lieu d'utiliser des vrais cobayes humains. Interrogé par Le Monde, le porte-parole de l’association Robin des toits, Etienne Cendrier souligne que "le cerveau humain n’est pas fait d’eau et de sucre comme les mannequins des tests". Il ajoute aussi que "les normes d’exposition, outre qu’elles sont très hautes, ne prennent en compte que les effets thermiques, à l’exclusion d’autres risques tels que de possibles cancers".
La distance change tout
Outre, la réglementation veut que la mesure des watts par kilogramme soit faite téléphone collé à l’oreille, mais pour le reste du corps, elle laisse les industriels libres de fixer la distance à laquelle est placé l’appareil. Le seul hic, à l’exception des modèles les plus récents, pour lesquels la distance lors des tests a été raccourcie, celle-ci était jusqu’ici d’environ 15 mm, avec un maximum de 25 mm. Ces quelques millimètres font toute la différence avec la vie réelle.
En effet, la distance à laquelle est placé l'appareil change tout. L’Agence nationale des fréquences (ANFR), l’établissement public chargé du contrôle de ce secteur, a fait ses propres tests, dans des laboratoires européens, sur un échantillon de 95 téléphones mobiles différents vendus entre début 2012 et fin 2014, et 71 autres présents sur le marché au cours de l’année 2015. À une distance du corps de 1,5 cm, aucun ne dépassait la limite de 2 W/kg. Toutefois, lors d'une autre expériences, l'ANFR a placé les téléphones portables près du corps. Résultat : "89 % des téléphones mesurés au contact par l’ANFR présentaient un DAS supérieur à 2 W/kg et 25 % un DAS supérieur à 4 W/kg", précise l'organisme. Selon ce dernier, quelques portables ont même atteint 7 W/kg. Ces dépassements concernent uniquement l’exposition au corps et non à la tête. Toutefois, ils sont très inquiétants.
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Source : http://www.atlantico.fr/pepites/ondes-telephones-portables-exposition-aux-radiofrequences-emises-et-recues-serait-mal-calculee-2917406.html
Petites tricheries
Petite explication. L’exposition aux radiofréquences émises et reçues par un téléphone portable est mesurée par le débit d’absorption spécifique (DAS).
Elle est exprimée en watts par kilogramme (W/kg). Il s’agit de la quantité d’énergie absorbée, sous forme de chaleur, par les tissus biologiques. Selon la réglementation européenne de 1999, 2 W/kg ne doivent pas être dépassés lors de l’exposition du portable à la tête et au tronc, et 4 W/kg pour les autres membres du corps.
Les fabricants respectent bien ces normes mais … sur les mannequins remplis d'eau et de sucres. Pour le corps, ils se contentent de cuves d’eau, au lieu d'utiliser des vrais cobayes humains. Interrogé par Le Monde, le porte-parole de l’association Robin des toits, Etienne Cendrier souligne que "le cerveau humain n’est pas fait d’eau et de sucre comme les mannequins des tests". Il ajoute aussi que "les normes d’exposition, outre qu’elles sont très hautes, ne prennent en compte que les effets thermiques, à l’exclusion d’autres risques tels que de possibles cancers".
La distance change tout
Outre, la réglementation veut que la mesure des watts par kilogramme soit faite téléphone collé à l’oreille, mais pour le reste du corps, elle laisse les industriels libres de fixer la distance à laquelle est placé l’appareil. Le seul hic, à l’exception des modèles les plus récents, pour lesquels la distance lors des tests a été raccourcie, celle-ci était jusqu’ici d’environ 15 mm, avec un maximum de 25 mm. Ces quelques millimètres font toute la différence avec la vie réelle.
En effet, la distance à laquelle est placé l'appareil change tout. L’Agence nationale des fréquences (ANFR), l’établissement public chargé du contrôle de ce secteur, a fait ses propres tests, dans des laboratoires européens, sur un échantillon de 95 téléphones mobiles différents vendus entre début 2012 et fin 2014, et 71 autres présents sur le marché au cours de l’année 2015. À une distance du corps de 1,5 cm, aucun ne dépassait la limite de 2 W/kg. Toutefois, lors d'une autre expériences, l'ANFR a placé les téléphones portables près du corps. Résultat : "89 % des téléphones mesurés au contact par l’ANFR présentaient un DAS supérieur à 2 W/kg et 25 % un DAS supérieur à 4 W/kg", précise l'organisme. Selon ce dernier, quelques portables ont même atteint 7 W/kg. Ces dépassements concernent uniquement l’exposition au corps et non à la tête. Toutefois, ils sont très inquiétants.
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Source : http://www.atlantico.fr/pepites/ondes-telephones-portables-exposition-aux-radiofrequences-emises-et-recues-serait-mal-calculee-2917406.html