Deux rapports ont été rendus au gouvernement lundi 26 août traitant de
l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques et des solutions pouvant être mises en œuvre. Les conclusions préconisent notamment de multiplier par trois le nombre d’antennes-relais afin de diminuer le niveau d’exposition des riverains.
Multiplier par trois le nombre d’antennes-relais, c’est l’une des préconisations données par une étude rendue au gouvernement afin de réduire l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques.
Deux rapports, plus exactement, ont été remis ce lundi au ministre de l’Écologie et du Développement durable, Philippe Martin, ainsi qu’à Fleur Pellerin, ministre en charge de l’Économie numérique, pour trouver des moyens de lutte contre cette surexposition.
Ces travaux ont été menés par le comité opérationnel rebaptisé COPIC en octobre 2011 (il s’appelait COMOP lors de sa création en juillet 2009), suite à une table ronde sur les radiofréquences organisée par le gouvernement quelques années auparavant. Ce comité est composé d’associations, de fabricants de matériels, d’opérateurs de téléphonie mobile, d’experts et d’associations d’élus locaux. Son rôle est d’établir la « faisabilité d’un abaissement de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile », tout en conservant la « couverture et la qualité des services. »
Les antennes ne sont pas les seules responsables
L’une des premières conclusions se veut rassurante : « Les modélisations révèlent un niveau globalement faible de l’exposition du public aux ondes émises par les antennes relais ». Cet état des lieux n’inclut cependant pas le réseau 3G de Free Mobile ni le réseau 4G, qui ont été ouverts après l’étude. Le document indique d’ailleurs que le déploiement du réseau 4G devrait entraîner une « augmentation moyenne de l’exposition en façade et au sol de 50 % environ ».
Autre point intéressant observé dans les zones les plus exposées : dans 20% des cas, « les antennes relais ne sont pas la source principale d’exposition ». En effet, les bases de téléphone sans fil DECT, les émetteurs radio FM, les téléphones portables des environs, les boîtiers multiservices WiFi… sont tout autant de causes d’exposition aux ondes.
Répartir au mieux l'exposition
Comme conclusion, l’étude suggère des « modifications d’ingénierie ou d’emplacement », sachant que ces méthodes peuvent réduire l’exposition tout en maintenant une bonne couverture.
Autre solution proposée par le rapport : multiplier le nombre de sites par trois, afin de pouvoir réduire le niveau d’exposition à moins de 0,6 V/m en façade et au sol. Cette préconisation fait suite à une simulation effectuée dans sept villes de France, présentant diverses typologies.
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Source : http://www.linformaticien.com/actualites/id/30013/ondes-electromagnetiques-un-rapport-preconise-de-multiplier-les-antennes-relais.aspx
l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques et des solutions pouvant être mises en œuvre. Les conclusions préconisent notamment de multiplier par trois le nombre d’antennes-relais afin de diminuer le niveau d’exposition des riverains.
Multiplier par trois le nombre d’antennes-relais, c’est l’une des préconisations données par une étude rendue au gouvernement afin de réduire l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques.
Deux rapports, plus exactement, ont été remis ce lundi au ministre de l’Écologie et du Développement durable, Philippe Martin, ainsi qu’à Fleur Pellerin, ministre en charge de l’Économie numérique, pour trouver des moyens de lutte contre cette surexposition.
Ces travaux ont été menés par le comité opérationnel rebaptisé COPIC en octobre 2011 (il s’appelait COMOP lors de sa création en juillet 2009), suite à une table ronde sur les radiofréquences organisée par le gouvernement quelques années auparavant. Ce comité est composé d’associations, de fabricants de matériels, d’opérateurs de téléphonie mobile, d’experts et d’associations d’élus locaux. Son rôle est d’établir la « faisabilité d’un abaissement de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile », tout en conservant la « couverture et la qualité des services. »
Les antennes ne sont pas les seules responsables
L’une des premières conclusions se veut rassurante : « Les modélisations révèlent un niveau globalement faible de l’exposition du public aux ondes émises par les antennes relais ». Cet état des lieux n’inclut cependant pas le réseau 3G de Free Mobile ni le réseau 4G, qui ont été ouverts après l’étude. Le document indique d’ailleurs que le déploiement du réseau 4G devrait entraîner une « augmentation moyenne de l’exposition en façade et au sol de 50 % environ ».
Autre point intéressant observé dans les zones les plus exposées : dans 20% des cas, « les antennes relais ne sont pas la source principale d’exposition ». En effet, les bases de téléphone sans fil DECT, les émetteurs radio FM, les téléphones portables des environs, les boîtiers multiservices WiFi… sont tout autant de causes d’exposition aux ondes.
Répartir au mieux l'exposition
Comme conclusion, l’étude suggère des « modifications d’ingénierie ou d’emplacement », sachant que ces méthodes peuvent réduire l’exposition tout en maintenant une bonne couverture.
Autre solution proposée par le rapport : multiplier le nombre de sites par trois, afin de pouvoir réduire le niveau d’exposition à moins de 0,6 V/m en façade et au sol. Cette préconisation fait suite à une simulation effectuée dans sept villes de France, présentant diverses typologies.
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Source : http://www.linformaticien.com/actualites/id/30013/ondes-electromagnetiques-un-rapport-preconise-de-multiplier-les-antennes-relais.aspx