Danger téléphone portable et antenne relais, danger wifi pour la santé, dangers téléphone sans-fil DECT (cancer du cerveau...)
ADHESIONS et DONS
en ligne ou par courrier

Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

PETITIONS A SIGNER

Soutenez les pétitions contre les antennes-relais.

Pétition pour des lieux de Vie sans ondes.


Récapitulatif du danger
de la téléphonie mobile et du Wi-fi

Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


Top 5 requêtes

 1. Danger portable (cancer cerveau)

 2. Danger Wi-fi bébé et foetus / Babyphone ondes danger

 3. Danger portable dans la poche

 4. Danger portable enfant

 5. Portable santé

"Free, la pub à deux balles illégale" - Observatoire indépendant de la publicité - 15/02/2013

Téléphonie



"Free, la pub à deux balles illégale" - Observatoire indépendant de la publicité - 15/02/2013
L’association nationale Robin des Toits, pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, attire notre attention sur une publicité affichée sur tous les murs de France, depuis 2 mois, par la société propriétaire de la marque de téléphonie mobile Free. Depuis le Grenelle de l’environnement en effet, la publicité pour la promotion du portable par des enfants de moins de 14 ans est interdite. 660 000 euros pour ce visuel précis, sur 2,33 millions d’euros de panneaux publicitaires, qui passent sous les yeux de l’ARPP. Free n’a pas encore tout compris.


La publicité pour les portables encadrées par la loi


Sur ces affiches, en bas de l’article, on voit une fillette âgée d’entre 5 à 10 ans, tenir un panneau sur lequel figure l’inscription « merci Free !! » suivi d’une offre à 2 balles (euros) pour un forfait. Nous n’irons pas chercher plus loin. C’est une publicité pour un forfait de téléphone portable. Il y a une fillette de moins de 14 ans. Elle contrevient à l’article L 531-3 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (suite au Grenelle), laquelle ajoute notamment au code de la santé publique (titre III, livre II, cinquième partie). Cet article est ainsi rédigé :


«  Toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite« .


« La motivation de cet article réside dans la fragilité plus grande des enfants face au danger représenté par les champs électromagnétiques et la nécessité de les protéger », nous explique Étienne Cendrier, porte parole de l’association.


En utilisant une fillette pour la promotion de ses produits, Free méconnaît directement la loi. L’ association demande logiquement le retrait immédiat de la publicité litigieuse.


L’ARPP n’y a rien pu


Nous souhaitons à notre tour indiquer que l’Association de Régulation des Professionnels de la Publicité (ARPP), à qui la publicité à été soumise pour avis, a logiquement du constater qu’une fillette de moins de 14 ans était utilisée dans une publicité pour les portables. Composée de juristes, l’association de régulation de la publicité doit connaître la loi. Au moins, elle suivait avec attention les règles qui s’appliqueraient éventuellement à la publicité pendant les débats du Grenelle. Évidemment, il est parfois difficile de tout contrôler.


D’un côté, il y a obligation de contrôler a priori les campagnes publicitaires télévisées. Pour cette campagne, par exemple, on voit simplement une pièce de 2 euros tourner au ralenti et des textes apparaissent pour décrire l’offre. Pas de problème pour ce spot.


De l’autre, pour les publicités imprimées, le contrôle n’est pas obligatoire et l’ARPP émet un avis. Nous supposons que vu le montant du plan média de cette campagne (voir plus bas), tous les visuels sont passés à l’ARPP, dont celui de la fillette.


Nous souhaitons aussi indiquer à l’association Robin des Toits que leur demande au Jury de Déontologie Publicitaire, même si elle est examinée avec bienveillance, n’aboutira qu’à un avis, qui n’aura pas d’effet sur la campagne de publicité. D’une, le temps de l’examen du dossier se fera dans à moyen terme. La publicité aura cessé d’être diffusée. Si l’avis du jury est positif, l’avis du jury est positif et rien d’autre. N’ayant pas de pouvoir réglementaire au sens de la loi, l’association ne pourra rien demander en cessation du trouble ni en réparation. Ainsi va la régulation publicitaire en France.


Le budget de la campagne de publicité Free


Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes renseignés auprès des bonnes personnes pour connaître les montants de la campagnes de publicité. Free, pour son forfait à deux euros, a fait un chèque d’un modique montant de 6,2 millions d’euros. En ce qui concerne le dispositif d’affichage, il représente 2,33 millions d’euros.


Parmi les 3 visuels utilisés en affichage, il y a celui de la petite fille de moins de 14 ans qui remercie Free et représentent environ 660 000 euros  En janvier, vous avez donc pu voir la petite fille sur environ 1 278 arrêts de bus et 480 panneaux de format 4×3. En février, sur 478 panneaux 4×3.



 


Pourquoi une petite fille ?


Les enfants, c’est toujours mignons dans la publicité. Ça la rend sympa. Ça émeut. Ils incarnent la candeur. S’ils disent qu’une marque ou un produit est bien, on a d’avantage l’impression de vérité. Les publicitaires utilisent les recettes qui fonctionnent. Et aussi, les enfants, ça coûte moins cher …


Outre l’utilisation facile des enfants dans la publicité, il y a bien ce marché des téléphones sursaturé. L’ARCEP dans un dernier rapport a évalué le taux de pénétration en France à 112%. Oui, il y a plus de portables que d’habitants en France. Mais si la plupart des adultes possèdent un ou deux portables, la pénétration chez les enfants de plus en plus jeunes est un enjeux économique fort, au delà de toute considération éthique et sanitaire. Les forfaits de Free, même s’ils ont littéralement pété le marché des trois grands copains de la cours d’école du marché des mobiles (condamnés il y a quelques années pour ententes illicites d’ailleurs), même s’ils permettent à des personnes disposant de moins de ressources financières d’accéder à la « liberté », permettent néanmoins aussi d’être à la portée des petites poches des enfants et des jeunes. Encore en développement, les enfants sont beaucoup plus sensibles au rayonnement électro-magnétique. Nous vous renvoyons à partir d’ici vers le site de Robin des Toits pour plus d’informations.


La pub Free nous rappelle le cas Econocom


L’année dernière, vous avez peut-être vu la publicité Econocom affichant un enfant avec un portable dans la main, portée à son gentil petit cerveau en développement.  Comme il n’y a pas vraiment eu de réclamation, elle est passée un peu inaperçue, voire à la trARPP. Si l’on devait hiérarchiser, nous dirions qu’elle est était encore pire que celle de Free. Nous vous en laissons également juge.



Lu 1317 fois

Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5

Télévision | Radio | Presse écrite | Internet | A l'international