Danger téléphone portable et antenne relais, danger wifi pour la santé, dangers téléphone sans-fil DECT (cancer du cerveau...)
ADHESIONS et DONS
en ligne ou par courrier

Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

PETITIONS A SIGNER

Soutenez les pétitions contre les antennes-relais.

Pétition pour des lieux de Vie sans ondes.


Récapitulatif du danger
de la téléphonie mobile et du Wi-fi

Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


Top 5 requêtes

 1. Danger portable (cancer cerveau)

 2. Danger Wi-fi bébé et foetus / Babyphone ondes danger

 3. Danger portable dans la poche

 4. Danger portable enfant

 5. Portable santé

"Les cas d’électrohypersensibilité risquent d’exploser" - LaMaisondu21èSiècle.com - 05/03/2012



L'épidémiologiste Devra Lee Davis, conseillère en santé publique auprès du président Bill Clinton.
L'épidémiologiste Devra Lee Davis, conseillère en santé publique auprès du président Bill Clinton.

Les enfants ne devraient pas utiliser de téléphone cellulaire, affirme l’ancienne conseillère du président Clinton, l’épidémiologiste Devra Lee Davis. Photo : Brian Cohen


Maison à vendre, en Arizona, avec vue sur le canyon de Chulo : superbe demeure de 2 890 pieds carrés, dont plus de 2 000 pi2 aménagés dans une caverne, à l’abri des micro-ondes émises par les antennes et appareils sans fil. Idéale pour un baby-boomer électrohypersensible à la retraite. Prix : 1,5 millions de dollars. Contact : bisbeerealty.com.


Ce genre d’annonce (authentique !) risque de devenir plus fréquente si la prolifération des sources de micro-ondes se poursuit au rythme exponentiel actuel, estime le Dr Gerd Oberfeld du département de santé publique de Salzbourg, en Autriche, ville qui a adopté les normes d’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) les plus sévères au monde.


« Le nombre de cas d’électrohypersensibilité augmente de façon soutenue depuis que ce syndrome a été documenté pour la première fois en 1991 », écrivait-il dans une lettre publiée en 2006 dans la revue Electromagnetic Biology and Medicine. « En Autriche, il touchait en moyenne 13 % de la population alors qu’en Allemagne, la prévalence est passée de 6 % en 2001 à 9 % en 2004 », selon des études de santé publique qu’Oberfeld et le chercheur indépendant suédois Örjan Hallberg citent dans cette lettre. « La tendance extrapolée indique que 50 % de la population peut s’attendre à devenir électrohypersensible d’ici l’an 2017 », concluaient alors ces auteurs.


S’il est possible de contester cette prévision de malheur, l’on ne peut nier que de plus en plus de gens se plaignent de symptômes (sensation de peau qui brûle, mal de tête, étourdissements, nausées, problèmes cardiaques, insomnie, acouphène, transpiration, confusion, etc.) associés au syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (HSEM). Des symptômes qui disparaissent comme par magie lorsque l’on s’éloigne ou se blinde des sources (câbles électriques, antennes et appareils filés ou sans fil) d’émissions de CEM, qu’il s’agisse de micro-ondes et d’autres hautes fréquences (mesurées en kilo-, méga- et gigahertz) ou de fréquences extrêmement basses (60 Hertz) résidentielles.


L’Enquête nationale sur la santé de la population menée par Statistique Canada ne traite pas de la HSEM. Toutefois, selon l’enquête de 2010 faite auprès de 63 191 répondants, près de 2,8 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus résidant dans un logement privé ont déclaré souffrir de polysensibilité chimique, dont sont souvent atteints les électrohypersensibles.


Maladie des micro-ondes

En fait, la HSEM est connue depuis 1932. C’est alors qu’un interniste allemand, Erwin Schliephake, baptisait « maladie des micro-ondes » les malaises observés chez des opérateurs radio fortement exposés à des ondes courtes — ondes que ce médecin utilisait à faible dose comme traitement. Puis en 1971, un lieutenant de la marine américaine, Zorach (‘’Zory’’) R. Glasser, Ph.D., signait une étude bibliographique sur les effets biologiques rapportés et les manifestations cliniques attribuées à l’exposition aux micro-ondes et autres radiofréquences. Mis à jour en 1972, son rapport recensait plus de 2 300 études scientifiques sur le sujet.


Pourtant, aujourd’hui la Suède est le seul pays à reconnaître la HSEM comme un handicap causé par l’environnement. Et c’est une étudiante suédoise, Eva-Rut Lindberg, qui vient de signer la première thèse de doctorat portant sur l’architecture adaptée aux électrohypersensibles. (Télécharger à l’adresse kth.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2:455407 et lire les pages 9 à 26 qui sont en anglais.)


Bien que les symptômes soient réels, « la HSEM ne constitue pas un diagnostic médical », affirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son aide-mémoire 296 publié en décembre 2005. Dans ce document, l’OMS affirme qu’il n’existe aucune « base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM à une exposition aux CEM ». Elle n’exclut pas qu’ils soient dus à de l’anxiété ou à un trouble psychiatrique.


Pourtant, depuis 2005, plusieurs études publiées et présentement en cours démontrent le contraire. (Lire ici sur l’électrohypersensibilité de l’ancienne directrice générale de l’OMS et mère du concept du développement durable, Dr Gro Harlem Brundtland. En 2002, celle-ci déclarait qu’elle pouvait détecter jusqu’à 4 mètres de distance un téléphone cellulaire ouvert car les ondes qu’il émet lui donnaient un bon mal de tête. Le même article relate également comment les recommandations de l’OMS en matière d’électrosmog ont été formulées en collaboration avec des représentants de l’industrie, dont le Dr Michel Plante, d’Hydro-Québec.)


Normes critiquées

Selon Santé Canada, qui s’inspire des recommandations de l’OMS, les lignes directrices d’exposition aux CEM décrites dans le Code de Sécurité 6 canadien protègent la santé publique. Or, selon un rapport de 14 experts indépendants (bioinitiative.org), ces recommandations seraient jusqu’à 1 000 fois trop tolérantes car elles ne tiennent compte que des effets thermiques à court terme sur le corps humain durant une exposition de 6 minutes, et non des effets à long terme des expositions chroniques, comme la HSEM et le cancer du cerveau. Le risque d’être atteint d’un tel cancer semble doubler chez les gens qui utilisent un cellulaire 30 minutes par jour pendant dix ans, selon une dizaine d’études, dont la plus importante réalisée à ce jour sur le sujet : publiée en 2010, l’étude Interphone était une méta-analyse réalisée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS.


De nombreux experts ont donc recommandé d’appliquer le principe de précaution en matière d’exposition aux CEM, comme l’ont d’ailleurs aussi fait l’Agence européenne de l’environnement et même l’OMS.


Or, le consommateur se voit de plus en plus imposer des appareils émettant des micro-ondes contre son gré : « Les nouveaux électroménagers comprendront des transmetteurs communicant avec les compteurs intelligents », déplore l’épidémiologiste américain Sam Milham qui a établi un lien entre la hausse de l’incidence de plusieurs maladies chroniques et l’électrification des maisons dans les années 1930. « Les compteurs intelligents que j’ai mesurés émettent 24 heures par jour, sept jours sur sept. Nous ne pourrons remettre le génie de l’électrosmog dans sa bouteille sans l’aide des gouvernements. »


Comment réduire son exposition

Heureusement, il est possible de réduire notre exposition aux CEM. Ancienne conseillère auprès de l’OMS et du président Bill Clinton en matière de santé environnementale, Devra Lee Davis, qui est épidémiologiste, a fondé le premier centre d’oncologie environnementale au monde situé à l’Institut du cancer de l’Université de Pittsburgh. Sur le site de sa fondation (environmentalhealthtrust.org), elle suggère 12 gestes à poser pour prévenir le cancer, dont :

« Utilisez les téléphones cellulaires avec une oreillette et un haut-parleur afin de ne pas tenir l’appareil contre votre tête. Les enfants ne devraient pas utiliser de téléphone cellulaire. Les études prétendant qu’il n’y a aucun lien entre l’usage du cellulaire et le cancer du cerveau n’ont pas été réalisées avec des gens qui utilisent les cellulaires aussi fréquemment que la moyenne des gens aujourd’hui. Les cellulaires émettent de faibles quantités de radiations par micro-ondes qui détruisent les cellules cérébrales des rats et la mémoire et qui peuvent s’introduire dans le cerveau humain jusqu’à un pouce de profondeur [même plus profondément dans le cerveau d’un enfant]. Bien que le gouvernement britannique recommande que les enfants évitent carrément d’utiliser un cellulaire, certaines entreprises américaines vont jusqu’à vanter leurs téléphones auprès des enfants de cinq ans. »


Faire évaluer sa maison

Voici aussi des conseils donnés par l’ingénieur en électricité Alasdair Philips, fondateur de l’excellent site Web britannique powerwatch.org.uk, en entrevue avec le médecin américain Joseph Mercola :


• Faites mesurer les CEM dans votre maison pour en identifier les principales sources. Les firmes d’hygiène électromagnétique les plus expérimentées qui oeuvrent dans les maisons québécoise sont essentia.ca (Andrew Michrowski) et em3e.com (Stéphane Bélainsky). Ces spécialistes pourront notamment identifier : 1) les problèmes électriques générant des CEM, 2) les sources majeures de CEM dont il faut s’éloigner d’un à deux mètres, et 3) les dispositifs de blindage (alliage métallique, textile ou peinture au graphite), de filtration ou de rupture de tension que vous pouvez installer dans les chambres et les autres pièces où vous passez le plus de temps.


• Minimisez votre usage d’appareils électriques, en particulier en soirée et durant la nuit, surtout du séchoir à cheveux et du rasoir électrique qui émettent des champs magnétiques très élevés. Ces champs stoppent la production de mélatonine, hormone qui règle l’horloge biologique — et par le fait même le sommeil — et qui combat la croissance des tumeurs. Les gens qui travaillent dans les bureaux ont intérêt à réduire l’intensité de l’écran de leur ordinateur en soirée : la sécrétion de la mélatonine débute typiquement vers 21h mais est retardée lorsque l’on s’ expose à une lumière intense, selon la sommité israélienne en chronobiologie Abraham Haim, de l’Université Haifa.


• Éloignez ou débranchez les appareils électriques situés jusqu’à un mètre de votre lit : la chambre doit être une oasis de santé où l’on peut récupérer.


Autres conseils

• Éloignez-vous d’au moins deux mètres d’un four à micro-ondes en fonction. Lorsque vous êtes à un demi-mètre d’un tel appareil, celui-ci peut vous exposer à un champ magnétique de 400 milliGauss. Selon une vingtaine d’études, l’exposition chronique à un champ magnétique moyen de plus de 3 mG double le risque de leucémie infantile.


• Demandez à un électricien de raccorder la mise à la terre (MALT) de votre entrée électrique, effectuée sur l’entrée d’eau, à au moins deux tiges de MALT métalliques enfouies. Un plombier pourra ensuite remplacer une section de la tuyauterie par une pièce de plastique, évitant ainsi que les champs magnétiques circulant sur la plomberie ne traversent votre maison.


• Évitez le plus possible d’utiliser des appareils sans fil, surtout en soirée et durant la nuit. Les bases de recharge des téléphones portables ainsi que les routeurs Wi-Fi émettent constamment des micro-ondes. Évitez aussi d’installer ces appareils dans les chambres. À trois pieds d’un routeur Wi-Fi ou devant un ordinateur portable Wi-Fi, le niveau d’exposition est aussi élevé que si vous vous tenez à 200 mètres d’une antenne relais de téléphonie cellulaire. Pour certaines antennes et non les moins puissantes, la distance sécuritaire où vivre est d’au moins 500 mètres, selon le chercheur Henry Lai de l’Université de Washington. « Certaines antennes érigées sur les immeubles ou à proximité peuvent ne pas poser problème, nuance Aladair Philips. Ça dépend de la hauteur et de la puissance de l’antenne, de la direction du faisceau, de la hauteur de l’immeuble, etc. Nous recommandons que le signal ne dépasse pas 0.1 volt par mètre en général dans la maison, et particulièrement dans les chambres. »


• Les enfants et les adolescents devraient éviter d’avoir de longues conversations avec leur cellulaire et privilégier les textos. N’utilisez jamais un téléphone sans fil ou un cellulaire là où la réception est mauvaise car l’appareil augmente alors ses émissions de micro-ondes. À la limite, tenez-vous à au moins six pouces du combiné (évitez de porter un cellulaire ouvert sur vous) et utilisez la fonction mains libres ou une oreillette genre Blue-Tube, qui transporte le son par un tube d’air, comme un stéthoscope.


Pour en savoir davantage : 21esiecle.qc.ca/electrosmog

---
Source : http://maisonsaine.ca/les-cas-delectrohypersensibilite-risquent-dexploser/


Lu 2192 fois

Dans la même rubrique :
1 2

Informations scientifiques | Autres documents | Réseau EHS | Presse, radio et TV | l'EHS à l'international