Le Professeur Belpomme, cancerologue
Le portail internet spécialisé du gouvernement français « Radiofréquences-santé-environnement » a annoncé le lancement de la première étude clinique nationale sur l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques (CEM) en février 2012. (Voir leur article ici.)
Cette étude « indépendante» va évaluer "le retentissement des souffrances, notamment au niveau psychologique et social" et sera financée par les fonds publics. La clinique où le Pr. Belpomme, éminent chercheur dans ce domaine, reçoit des patients souffrant d’électrosensibilité ou d'intolérance aux champs électromagnétiques, ne figure pas parmi les 24 centres de consultation participants.
Le but de cette étude est probablement de démontrer que cette maladie est d'origine psychique et de traiter les électrosensibles comme des « fous », afin de dénier que la technologie sans fil crée des souffrances biologiques. Je parle d’expérience, en tant qu'individu intolérant aux champs électromagnétiques, avec de vraies souffrances physiques. Les médias coopèrent avec l’industrie de téléphonie mobile et sèment la désinformation en ne mentionnant pas les autres recherches en cours.
« L'association Next-up qui milite pour la "défense de l'environnement naturel" et contre les "irradiations des champs électromagnétiques", a vivement critiqué le lancement de l'étude qualifiée de "vaste manipulation gouvernementale pseudo-scientifique". » a écrit Notre Temps. « Cette étude procède d'une "stratégie négationniste" et a simplement "comme finalité la prise en charge psy des personnes concernées", critique encore l'association. »
Le groupe de défense Robin des Toits envisage de boycotter cette étude et dénonce aussi « la très grave manipulation que représente l’étude … au motif qu’elle prend pour postulat que l’électrosensibilité serait une maladie purement psychosomatique car un tel postulat n’est tout simplement pas crédible au plan scientifique. » (Voir « Enquête sur l’intolérance aux ondes » par Martine Perez, Le Figaro, 14 février 2012.)
MISE A JOUR (5 mars 2012):
Les associations Next-up et Robin des Toits ont publié l'opinion de Professeur Belpomme sur cette étude :
« L'étude clinique proposée par le Pr. Choudat en France n'a aucun intérêt car le point de départ est qu'il n'y a à priori aucun lien causal entre "l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques" telle qu'on l'observe cliniquement et les champs électromagnétiques. autrement dit, il est affirmé que les malades sont hypochondriaques et relèvent de la psychiatrie.
« En tant que médecin du travail, le responsable de cette étude n'a d'ailleurs aucune expérience clinique concernant la prise en charge de tels malades ni les connaissances scientifiques nécessaires à la compréhension biologique du phénomène d'hypersensibilité.
« L'étude clinique projetée a été commanditée par les pouvoirs publics et est aujourd'hui promue par l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, avec l'objectif de démontrer l'innocuité des champs électromagnétiques sur la santé. Il est probable que cette étude n'arrive pas à son terme, car ce que demandent les malades, c'est qu'on les prenne en charge concrètement. En outre, même négative, cette étude n'apportera rien de nouveau, compte tenu de l'abondante littérature scientifique internationale démontrant le rôle nocif des champs électromagnétiques sur la santé. »
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Source : http://mieuxprevenir2.blogspot.fr/2012/02/enquete-sur-lintolerance-aux-ondes.html
- En savoir plus sur la tentative de psychiatrisation des éléctrosensibles
Cette étude « indépendante» va évaluer "le retentissement des souffrances, notamment au niveau psychologique et social" et sera financée par les fonds publics. La clinique où le Pr. Belpomme, éminent chercheur dans ce domaine, reçoit des patients souffrant d’électrosensibilité ou d'intolérance aux champs électromagnétiques, ne figure pas parmi les 24 centres de consultation participants.
Le but de cette étude est probablement de démontrer que cette maladie est d'origine psychique et de traiter les électrosensibles comme des « fous », afin de dénier que la technologie sans fil crée des souffrances biologiques. Je parle d’expérience, en tant qu'individu intolérant aux champs électromagnétiques, avec de vraies souffrances physiques. Les médias coopèrent avec l’industrie de téléphonie mobile et sèment la désinformation en ne mentionnant pas les autres recherches en cours.
« L'association Next-up qui milite pour la "défense de l'environnement naturel" et contre les "irradiations des champs électromagnétiques", a vivement critiqué le lancement de l'étude qualifiée de "vaste manipulation gouvernementale pseudo-scientifique". » a écrit Notre Temps. « Cette étude procède d'une "stratégie négationniste" et a simplement "comme finalité la prise en charge psy des personnes concernées", critique encore l'association. »
Le groupe de défense Robin des Toits envisage de boycotter cette étude et dénonce aussi « la très grave manipulation que représente l’étude … au motif qu’elle prend pour postulat que l’électrosensibilité serait une maladie purement psychosomatique car un tel postulat n’est tout simplement pas crédible au plan scientifique. » (Voir « Enquête sur l’intolérance aux ondes » par Martine Perez, Le Figaro, 14 février 2012.)
MISE A JOUR (5 mars 2012):
Les associations Next-up et Robin des Toits ont publié l'opinion de Professeur Belpomme sur cette étude :
« L'étude clinique proposée par le Pr. Choudat en France n'a aucun intérêt car le point de départ est qu'il n'y a à priori aucun lien causal entre "l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques" telle qu'on l'observe cliniquement et les champs électromagnétiques. autrement dit, il est affirmé que les malades sont hypochondriaques et relèvent de la psychiatrie.
« En tant que médecin du travail, le responsable de cette étude n'a d'ailleurs aucune expérience clinique concernant la prise en charge de tels malades ni les connaissances scientifiques nécessaires à la compréhension biologique du phénomène d'hypersensibilité.
« L'étude clinique projetée a été commanditée par les pouvoirs publics et est aujourd'hui promue par l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, avec l'objectif de démontrer l'innocuité des champs électromagnétiques sur la santé. Il est probable que cette étude n'arrive pas à son terme, car ce que demandent les malades, c'est qu'on les prenne en charge concrètement. En outre, même négative, cette étude n'apportera rien de nouveau, compte tenu de l'abondante littérature scientifique internationale démontrant le rôle nocif des champs électromagnétiques sur la santé. »
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Source : http://mieuxprevenir2.blogspot.fr/2012/02/enquete-sur-lintolerance-aux-ondes.html
- En savoir plus sur la tentative de psychiatrisation des éléctrosensibles