Les dangers pour la santé : des risques maintenant établis.
Partout dans le monde, la science indépendante a documenté les risques pour la santé liés à l’exposition aux technologies sans fil. Le risque de cancer est accru de 40% chez les « gros utilisateurs » du téléphone mobile, ceux qui téléphonent 20 minutes par jour, soit un usage très modéré aujourd’hui. L’incidence de l’usage du téléphone portable, par la mère, sur le développement ultérieur de l’enfant et notamment l’apparition de troubles neurologiques tels que l’hyperactivité est prouvée. Les pathologies encourues sont très diverses : cancers du cerveau ou du nerf acoustique, mais aussi cancers du sein, maladies neuro-dégénératives, migraines, insomnies, mal-être global. Tout dernièrement, l’agence européenne de l’environnement a identifié la téléphonie mobile comme une faille du dispositif de sécurité sanitaire.
Une réglementation obsolète.
Face à ces menaces pour la santé, la réglementation est obsolète quand elle n’est pas purement et simplement inexistante. En France, les émissions des antennes-relais sont régies par le décret du 3 mai 2002 qui fixe les maxima d’exposition à 41 à 61 volts par mètres selon les fréquences. Sur le fond, cette limitation ne représente aucune contrainte réelle pour les opérateurs ; nulle part, l’exposition n’atteint ces niveaux. Pour le wifi, technologie particulièrement néfaste car elle utilise la fréquence de 2 400 MgHz, soit celle des fours micro-ondes, il n’y a pas de réglementation du tout, ni en termes de puissance d’émission, ni en termes de nature des ondes émises, ni en termes de lieu d’installation des bornes. Les opérateurs sont donc totalement libres de leur action.
Une protection publique qui se heurte aux conflits d’intérêt.
Ces signaux d’alerte étant présents, pourquoi des normes plus protectrices ne sont-elles pas édictées ? La réponse réside comme bien souvent dans les conflits d’intérêt. Le Pr Aurengo, qui s’exprime régulièrement dans le sens de l’innocuité des ondes, a fait partie du conseil scientifique de Bouygues Télécom ; le Dr Repacholi, à l’origine du discours longtemps rassurant de l’OMS sur le sujet, a été financé à hauteur de 150 M de dollars par l’industrie des télécoms. Comme dans le cas du tabac, les opérateurs se sont souciés de créer rapidement une dépendance massive peu propice à l’esprit critique, de se créer des réseaux d’amis et d’obligés dans les instances de décision, et de « produire du doute » à l’aide de scientifiques complaisants ; une controverse qui dure, ce sont des forfaits supplémentaires vendus.
Des enfants spécialement vulnérables.
Quel que soit le risque, il est plus élevé pour les enfants, et ce pour trois raisons : leur os et notamment ceux du crâne sont moins épais, plus perméables à la pénétration des ondes ; leurs organismes sont en développement, les ondes pouvant influencer ce développement ; enfin, leur exposition tout au long de leur vie sera plus longue. Se fondant sur ce constat, le Conseil de l’Europe, recommandent de préférer la connexion filaire au wifi dans les écoles. Or, ce n’est pas la voie prise actuellement : nulle règlementation ne protège crèches et écoles de l’implantation d’antennes, ni du wifi, et, le marché adulte de la téléphonie étant mûr et donc saturé, les jeunes et les enfants sont la cible actuellement la plus intéressante pour les opérateurs et les fabricants de téléphones mobiles et de tablettes.
Que faire concrètement ?
On peut rappeler les règles suivantes :
- ne pas équiper un enfant d’un terminal mobile avant 14 ans.
- avoir une utilisation utilitaire et toujours avec une oreillette.
- ne pas porter un téléphone mobile près des organes vitaux.
- au domicile, utiliser un téléphone fixe filaire.
- au domicile toujours, éviter la connexion wifi au profit d’une connexion filaire.
- éviter d’utiliser un terminal utilisant des radiofréquences dans les lieux où la réception est de mauvaise qualité.
- se méfier de tous les objets « communiquants » et s’abstenir d’acheter les dispositifs utilisant des radiofréquences.
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Source : http://www.mesopinions.com/dossiers/se-proteger-ondes/7