Le Professeur Franz Adlkofer a coordonné l'étude européenne REFLEX concernant l'impact des champs électromagnétiques sur la santé, étude qui a engagé 12 équipes de chercheurs provenant de 7 pays différents. Il a fait parvenir à l'association Une terre pour les EHS le courrier suivant :
"Le 12 juillet 2011
Il est tragique que des milliers d’Européens qui souffrent des effets des champs électromagnétiques (CEM) soient considérés comme atteints de maladies mentales simplement parce que la science n’est pas encore capable de comprendre les mécanismes de base qui conduisent à l’électrosensibilité. Les médecins qui sont consultés par un nombre croissant de personnes dont les symptômes n’entrent dans le cadre d’aucune pathologie connue se sentent aussi démunis que leurs patients. Ces derniers vivent des souffrances qui ne peuvent plus être ignorées. Après des dizaines d’années de contrôle de la recherche sur les champs électromagnétiques par l’industrie et les politiciens au service exclusif de leurs propres intérêts, la connaissance scientifique au sujet des risques possibles des CEM pour la santé est encore relativement pauvre. Ces lacunes des connaissance actuelles sont utilisées pour commettre des injustices envers les personnes atteintes d’électrosensibilité.
Ne pas comprendre les mécanismes pouvant provoquer l’électrosensibilité ne signifie en aucun cas que ce phénomène est un produit de l’imagination. D’autant qu’il est bien connu que les champs électromagnétiques basses et hautes fréquences génèrent des effets biologiques sur des cellules humaines isolées bien au-dessous des normes de sécurité. Les effets tels que des modifications dans l’expression des gènes et des protéines et des dommages à l’ADN pourraient déséquilibrer le métabolisme des cellules et des organes, contribuant ainsi au développement de maladies. La science est pour le moment incapable d’expliquer les mécanismes profonds des effets biologiques promus par ces radiations. Admettre quelque effet potentiel que ce soit sur la santé – même démontré – au-dessous des limites de sécurité reviendrait à démolir les normes actuelles. Pour des raisons économiques, l'industrie et les politiques ont tout intérêt à maintenir la réglementation en vigueur et ils refusent toujours de reconnaître l'existence d'effets biologiques bien au-dessous des limites de sécurité.
A partir de ce que nous savons déjà, nous devons conclure que nos sociétés sont tenues de prêter assistance aux personnes affectées par les symptômes de l’électrosensibilité pour qu’elles vivent aussi normalement que possible. Un environnement où elles sont protégées de ce type de rayonnements – si c'est encore possible – est le moins que nous puissions leur offrir. Selon la loi fondamentale en vigueur dans les démocraties européennes, il ne semble pas acceptable que les bénéficiaires de cette technologie fassent d’énormes profits alors que le fardeau qui en résulte est abandonné sur les épaules d’une minorité malchanceuse.
Franz Adlkofer"
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Source :
- http://uneterrepourlesehs.blogspot.com/2011/07/lettre-de-soutien-du-professeur.html
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Voir également :
- Rapport « REFLEX » de l'Union européenne : 2000-2004
- Communiqué de Franz Adlkofer, Verum - Fondation, coordinateur général de l'étude REFLEX - 06/10/2007
"Le 12 juillet 2011
Il est tragique que des milliers d’Européens qui souffrent des effets des champs électromagnétiques (CEM) soient considérés comme atteints de maladies mentales simplement parce que la science n’est pas encore capable de comprendre les mécanismes de base qui conduisent à l’électrosensibilité. Les médecins qui sont consultés par un nombre croissant de personnes dont les symptômes n’entrent dans le cadre d’aucune pathologie connue se sentent aussi démunis que leurs patients. Ces derniers vivent des souffrances qui ne peuvent plus être ignorées. Après des dizaines d’années de contrôle de la recherche sur les champs électromagnétiques par l’industrie et les politiciens au service exclusif de leurs propres intérêts, la connaissance scientifique au sujet des risques possibles des CEM pour la santé est encore relativement pauvre. Ces lacunes des connaissance actuelles sont utilisées pour commettre des injustices envers les personnes atteintes d’électrosensibilité.
Ne pas comprendre les mécanismes pouvant provoquer l’électrosensibilité ne signifie en aucun cas que ce phénomène est un produit de l’imagination. D’autant qu’il est bien connu que les champs électromagnétiques basses et hautes fréquences génèrent des effets biologiques sur des cellules humaines isolées bien au-dessous des normes de sécurité. Les effets tels que des modifications dans l’expression des gènes et des protéines et des dommages à l’ADN pourraient déséquilibrer le métabolisme des cellules et des organes, contribuant ainsi au développement de maladies. La science est pour le moment incapable d’expliquer les mécanismes profonds des effets biologiques promus par ces radiations. Admettre quelque effet potentiel que ce soit sur la santé – même démontré – au-dessous des limites de sécurité reviendrait à démolir les normes actuelles. Pour des raisons économiques, l'industrie et les politiques ont tout intérêt à maintenir la réglementation en vigueur et ils refusent toujours de reconnaître l'existence d'effets biologiques bien au-dessous des limites de sécurité.
A partir de ce que nous savons déjà, nous devons conclure que nos sociétés sont tenues de prêter assistance aux personnes affectées par les symptômes de l’électrosensibilité pour qu’elles vivent aussi normalement que possible. Un environnement où elles sont protégées de ce type de rayonnements – si c'est encore possible – est le moins que nous puissions leur offrir. Selon la loi fondamentale en vigueur dans les démocraties européennes, il ne semble pas acceptable que les bénéficiaires de cette technologie fassent d’énormes profits alors que le fardeau qui en résulte est abandonné sur les épaules d’une minorité malchanceuse.
Franz Adlkofer"
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Source :
- http://uneterrepourlesehs.blogspot.com/2011/07/lettre-de-soutien-du-professeur.html
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Voir également :
- Rapport « REFLEX » de l'Union européenne : 2000-2004
- Communiqué de Franz Adlkofer, Verum - Fondation, coordinateur général de l'étude REFLEX - 06/10/2007