Hydro One a pris une nouvelle approche de ces embêtants compteurs-intelligents qui refusent d’envoyer un signal fiable sur la consommation électrique en Ontario rural.
Les laisser tomber.
Le service public, qui avait reçu l’ordre par ses maîtres provinciaux d’installer ces appareils, admet avoir décidé de relever manuellement à peu près 36 000 compteurs plutôt que de compter sur la technologie sans-fil.
« étonnant » fut la réaction de Randy Hillier, Membre du Parlement Provincial (MPP) de la région de Lanark, qui a subi un déluge de réclamations sur la facturation par Hydro One et des soupçons sur les compteurs-intelligents.
« Je me suis frappé la tête contre les murs pendants les 5 dernières années, indiquant que nous avons un problème avec les compteurs-intelligents en Ontario rural. » Il dit que depuis sa première élection en 2007, aucun autre sujet n’a attiré autant d’attention dans son Comté.
Hillier explique qu’une des principales plaintes est que le relief en Ontario rural est tel que les compteurs sans-fil -qui émettent un signal continu pour permettre la facturation en fonction des heures de consommation- échouent fréquemment. Il s’avère que c’est absolument vrai.
« La preuve est devant nous depuis longtemps. Ça ne marche pas, ça n’a pas marché et désormais (il y a) un aveu que ça ne marchera jamais. »
Les laisser tomber.
Le service public, qui avait reçu l’ordre par ses maîtres provinciaux d’installer ces appareils, admet avoir décidé de relever manuellement à peu près 36 000 compteurs plutôt que de compter sur la technologie sans-fil.
« étonnant » fut la réaction de Randy Hillier, Membre du Parlement Provincial (MPP) de la région de Lanark, qui a subi un déluge de réclamations sur la facturation par Hydro One et des soupçons sur les compteurs-intelligents.
« Je me suis frappé la tête contre les murs pendants les 5 dernières années, indiquant que nous avons un problème avec les compteurs-intelligents en Ontario rural. » Il dit que depuis sa première élection en 2007, aucun autre sujet n’a attiré autant d’attention dans son Comté.
Hillier explique qu’une des principales plaintes est que le relief en Ontario rural est tel que les compteurs sans-fil -qui émettent un signal continu pour permettre la facturation en fonction des heures de consommation- échouent fréquemment. Il s’avère que c’est absolument vrai.
« La preuve est devant nous depuis longtemps. Ça ne marche pas, ça n’a pas marché et désormais (il y a) un aveu que ça ne marchera jamais. »
Sa conclusion est basée sur une lettre d’Hydro One qui a été envoyée à certains résidents en dehors de Perth, dans l’est de l’Ontario, dont une poignée sur la route secondaire de Barries, distants d’à peu près 5km du nord de la ville.
Une était datée du 25 décembre, ce qui amena Hillier à se demander si le service public employait désormais des elfs ou des ordinateurs insensibles aux fêtes. Mais cela est une autre histoire.
En voici une partie : « Durant ces dernières années, nous avons appris qu’il n’était pas possible de connecter économiquement tous les compteurs au réseau des compteurs-intelligents. Il n’est pas non plus possible de faire communiquer tous les compteurs de manière suffisamment fiable pour éditer des factures en fonction des heures de consommation qui soient basées sur les relevés réels des compteurs. »
Donc on dit au client qu’Hydro One le déplaçait dans le système dit "à 2 niveaux", qui tarifie à un taux plus bas pour la première série de kilo-watts heures, puis un montant plus élevé au dessus de ce seuil. Le compteur sera relevé chaque trimestre, et les factures entre-temps seront basées sur des estimations.
Hillier est satisfait du changement. Le mauvais fonctionnement des compteurs faisait partie des problèmes causant des relations clients cauchemardesques pour Hydro One en 2013 et 2014.
Il y a des limites à essayer de faire que les gens utilisent surtout les heures-creuses ! Ils admettent fondamentalement qu’ils ne peuvent pas faire fonctionner les compteurs-intelligents en dehors de régions peuplées.
Quand Hydro changea pour un nouveau système de facturation, il fut enseveli sous les réclamations, se comptant en dizaines de milliers. Certains clients étaient doublement ou triplement facturés ; certains n’avaient pas de factures pendant des mois ; d’autres étaient comiquement facturés des millions en surfacturation.
Quand le médiateur de l’Ontario intervint, le bureau d’André Marin était inondé par plus de 10 000 plaintes. Hydro admit ses erreurs, envoyant même quasiment un million de lettres d’excuses à ses clients.
« Il y a des limites à essayer de faire que les gens utilisent surtout les heures-creuses ! » écrivit Gregory Jaques, résident de la route secondaire de Barries, qui reçut également une lettre d’Hydro sur les relevés manuels. « Ils admettent fondamentalement qu’ils ne peuvent pas faire fonctionner les compteurs-intelligents en dehors de régions peuplées. »
Pour rendre les choses encore plus curieuses, Jaques rapporte qu’une semaine avant, Hydro avait installé un répéteur sur un poteau du quartier pour améliorer la réception du signal des compteurs. Cela marchait bien, dit-il, quand Hydro annonça qu’ils abandonnaient cette stratégie.
« C’est un gaspillage d’argent, du point de vue de quelqu’un. »
Pendant ce temps, Hydro One dit qu’ils savaient qu’ils avaient un problème sur les mains dans les zones rurales et demanda avec succès au Comité de l’Energie de l’Ontario de passer des compteurs des heures de consommation aux relevés manuels. Le comité approuva le changement en Mars 2015.
Certains clients ruraux furent étonnés par les problèmes technologiques. C’était particulièrement risible quand Hydro répondait que les arbres feuillus pouvaient interrompre le signal, comme si la présence d’arbres en campagne était surprenante. Au plus fort de la crise, Hydro dit qu’à peu près 6% de son million de clients avaient des "problèmes de facturation".
Hillier hoche la tête devant le nombre d’heures que les clients ont passés avec le centre d’appels d’Hydro, la frustration d’essayer d’être entendu et les erreurs répétées qui, dans certains cas, ont menacé des petites entreprises de ruine financière. Et maintenant, on retire les compteurs complètement ?
« Chaque fois qu’une agence gouvernementale ne cause pas de stress ou d’anxiété est une amélioration. »
---
Source : http://news.nationalpost.com/news/canada/astonishing-hydro-one-pulling-plug-on-36000-rural-smart-meters-after-years-of-complaints
Une était datée du 25 décembre, ce qui amena Hillier à se demander si le service public employait désormais des elfs ou des ordinateurs insensibles aux fêtes. Mais cela est une autre histoire.
En voici une partie : « Durant ces dernières années, nous avons appris qu’il n’était pas possible de connecter économiquement tous les compteurs au réseau des compteurs-intelligents. Il n’est pas non plus possible de faire communiquer tous les compteurs de manière suffisamment fiable pour éditer des factures en fonction des heures de consommation qui soient basées sur les relevés réels des compteurs. »
Donc on dit au client qu’Hydro One le déplaçait dans le système dit "à 2 niveaux", qui tarifie à un taux plus bas pour la première série de kilo-watts heures, puis un montant plus élevé au dessus de ce seuil. Le compteur sera relevé chaque trimestre, et les factures entre-temps seront basées sur des estimations.
Hillier est satisfait du changement. Le mauvais fonctionnement des compteurs faisait partie des problèmes causant des relations clients cauchemardesques pour Hydro One en 2013 et 2014.
Il y a des limites à essayer de faire que les gens utilisent surtout les heures-creuses ! Ils admettent fondamentalement qu’ils ne peuvent pas faire fonctionner les compteurs-intelligents en dehors de régions peuplées.
Quand Hydro changea pour un nouveau système de facturation, il fut enseveli sous les réclamations, se comptant en dizaines de milliers. Certains clients étaient doublement ou triplement facturés ; certains n’avaient pas de factures pendant des mois ; d’autres étaient comiquement facturés des millions en surfacturation.
Quand le médiateur de l’Ontario intervint, le bureau d’André Marin était inondé par plus de 10 000 plaintes. Hydro admit ses erreurs, envoyant même quasiment un million de lettres d’excuses à ses clients.
« Il y a des limites à essayer de faire que les gens utilisent surtout les heures-creuses ! » écrivit Gregory Jaques, résident de la route secondaire de Barries, qui reçut également une lettre d’Hydro sur les relevés manuels. « Ils admettent fondamentalement qu’ils ne peuvent pas faire fonctionner les compteurs-intelligents en dehors de régions peuplées. »
Pour rendre les choses encore plus curieuses, Jaques rapporte qu’une semaine avant, Hydro avait installé un répéteur sur un poteau du quartier pour améliorer la réception du signal des compteurs. Cela marchait bien, dit-il, quand Hydro annonça qu’ils abandonnaient cette stratégie.
« C’est un gaspillage d’argent, du point de vue de quelqu’un. »
Pendant ce temps, Hydro One dit qu’ils savaient qu’ils avaient un problème sur les mains dans les zones rurales et demanda avec succès au Comité de l’Energie de l’Ontario de passer des compteurs des heures de consommation aux relevés manuels. Le comité approuva le changement en Mars 2015.
Certains clients ruraux furent étonnés par les problèmes technologiques. C’était particulièrement risible quand Hydro répondait que les arbres feuillus pouvaient interrompre le signal, comme si la présence d’arbres en campagne était surprenante. Au plus fort de la crise, Hydro dit qu’à peu près 6% de son million de clients avaient des "problèmes de facturation".
Hillier hoche la tête devant le nombre d’heures que les clients ont passés avec le centre d’appels d’Hydro, la frustration d’essayer d’être entendu et les erreurs répétées qui, dans certains cas, ont menacé des petites entreprises de ruine financière. Et maintenant, on retire les compteurs complètement ?
« Chaque fois qu’une agence gouvernementale ne cause pas de stress ou d’anxiété est une amélioration. »
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Source : http://news.nationalpost.com/news/canada/astonishing-hydro-one-pulling-plug-on-36000-rural-smart-meters-after-years-of-complaints