Les usagers sont de plus en plus exposés aux ondes, au rythme de l'installation de nouveaux émetteurs. Crédits photo : MIGUEL MEDINA/AFP
La 4G pourrait arriver dans les couloirs et tunnels du métro parisien d'ici à la fin de l'année. Mais selon un rapport, les usagers et agents sont déjà plus exposés aux ondes électromagnétiques que dans les rues parisiennes.
n rapport publié ce matin par Le Parisien montre que sur certaines lignes du métro de la capitale, les usagers sont exposés à une émission d'ondes électromagnétiques de 8 Volts par mètre. Or, la réglementation parisienne impose un seuil maximal d'ondes à 2 Volts par mètre en moyenne sur 24 heures, avec des pics plus importants autorisés.
A la demande du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), des mesures ont été effectuées dans les cabines de conduite des rames de métro de la ligne 3 (Pont-de-Levallois - Gallieni), sur huit trajets en heure de pointe, au mois de juin dernier. A chaque passage en bout de ligne, les mesures montraient qu'usagers et agents de la Régie sont exposés aux ondes électromagnétiques à hauteur de 1V/m, ce qui ne dépasse pas le taux maximal autorisé. Seulement voilà, arrivés vers le milieu de la ligne, à hauteur de la station Bourse (dans le deuxième arrondissement), une des plus fréquentées de la ligne, les agents chargés de mesurer le taux d'émission ont constaté que le taux affiché était de 8V/m, soit quatre fois le taux autorisé en surface.
Le métro est devenu un cauchemar pour certains usagers
Le taux de 8V/m peut sembler important au vu des réglementations parisiennes. Mais en réalité, il n'est pas si élevé: dans le reste de la France, les taux d'exposition maximaux varient entre 41 et 61V/m, en fonction des fréquences utilisées, les espaces étant plus aérés qu'en région parisienne. L'inquiétude du CHSCT provient essentiellement du fait que le métro est un espace confiné. Hors, une forte exposition aux ondes pourrait avoir des conséquences sur la santé. Dans un rapport publié en 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montre qu'elles sont «peut-être» cancérigènes.
Pour certains usagers, utiliser le métro parisien est un véritable cauchemar, au point que certains ont renoncé. Les personnes atteintes d'électro-hypersensibilité (EHS) ne peuvent supporter la concentration d'ondes dans les couloirs et les rames. Maux de tête, vertiges, nausées, pertes de sommeil… La maladie n'est pas reconnue par le corps médical mais pourrait toucher un nombre toujours plus croissant de personnes en France.
Le métro parisien est l'un des premiers à bénéficier d'une couverture réseau. Après la mise en place de la 3G, les opérateurs et la RATP prévoient de déployer la 4G dans les 170 principales stations du réseau, d'ici à la fin de l'année. Fin 2015, tout le réseau RATP devrait être couvert.
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Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/21/01016-20140121ARTFIG00435-y-a-t-il-trop-d-ondes-dans-le-metro-parisien.php
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Voir également :
- "Ondes : la polémique descend dans le métro" - Le Parisien - 21/01/2014
- Portables et antennes-relais dans le Métro parisien : ce à quoi nous sommes exposés - Juin 2009
n rapport publié ce matin par Le Parisien montre que sur certaines lignes du métro de la capitale, les usagers sont exposés à une émission d'ondes électromagnétiques de 8 Volts par mètre. Or, la réglementation parisienne impose un seuil maximal d'ondes à 2 Volts par mètre en moyenne sur 24 heures, avec des pics plus importants autorisés.
A la demande du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), des mesures ont été effectuées dans les cabines de conduite des rames de métro de la ligne 3 (Pont-de-Levallois - Gallieni), sur huit trajets en heure de pointe, au mois de juin dernier. A chaque passage en bout de ligne, les mesures montraient qu'usagers et agents de la Régie sont exposés aux ondes électromagnétiques à hauteur de 1V/m, ce qui ne dépasse pas le taux maximal autorisé. Seulement voilà, arrivés vers le milieu de la ligne, à hauteur de la station Bourse (dans le deuxième arrondissement), une des plus fréquentées de la ligne, les agents chargés de mesurer le taux d'émission ont constaté que le taux affiché était de 8V/m, soit quatre fois le taux autorisé en surface.
Le métro est devenu un cauchemar pour certains usagers
Le taux de 8V/m peut sembler important au vu des réglementations parisiennes. Mais en réalité, il n'est pas si élevé: dans le reste de la France, les taux d'exposition maximaux varient entre 41 et 61V/m, en fonction des fréquences utilisées, les espaces étant plus aérés qu'en région parisienne. L'inquiétude du CHSCT provient essentiellement du fait que le métro est un espace confiné. Hors, une forte exposition aux ondes pourrait avoir des conséquences sur la santé. Dans un rapport publié en 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montre qu'elles sont «peut-être» cancérigènes.
Pour certains usagers, utiliser le métro parisien est un véritable cauchemar, au point que certains ont renoncé. Les personnes atteintes d'électro-hypersensibilité (EHS) ne peuvent supporter la concentration d'ondes dans les couloirs et les rames. Maux de tête, vertiges, nausées, pertes de sommeil… La maladie n'est pas reconnue par le corps médical mais pourrait toucher un nombre toujours plus croissant de personnes en France.
Le métro parisien est l'un des premiers à bénéficier d'une couverture réseau. Après la mise en place de la 3G, les opérateurs et la RATP prévoient de déployer la 4G dans les 170 principales stations du réseau, d'ici à la fin de l'année. Fin 2015, tout le réseau RATP devrait être couvert.
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Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/21/01016-20140121ARTFIG00435-y-a-t-il-trop-d-ondes-dans-le-metro-parisien.php
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Voir également :
- "Ondes : la polémique descend dans le métro" - Le Parisien - 21/01/2014
- Portables et antennes-relais dans le Métro parisien : ce à quoi nous sommes exposés - Juin 2009