Les parents d'élèves du collège Jean-Bertin de Saint-Georges-sur-Baulche (Yonne) ont annoncé dans un communiqué samedi 25 février avoir obtenu le démontage de l'antenne de téléphonie de Bouygues Télécom de l'établissement où elle avait été installée fin 1999.
Les parents d'élèves se félicitent de cette décision, et appellent les élus à "voter enfin une loi protégeant les enfants de ce type d'installation sur les établissements scolaires". Ils revendiquent sur cette question le soutien de Jean-Pierre Soisson, député de l'Yonne.
Précédents
Deux autres établissements ont déjà obtenu gain de cause dans une controverse similaire concernant le danger des antennes-relais sur la santé des enfants.
Fin novembre 2005, SFR avait ainsi décidé d'interrompre les émissions de l'une de ses antennes-relais, dans le Nord-Pas-de-Calais. Placée depuis octobre 1998 dans la cour d'une école du village de Ruitz (1600 habitants), l'antenne suscitait une grande inquiétude depuis que deux élèves de 4 et 6 ans avaient été atteints par un cancer.
Auparavant, à la fin de l'année 2001, des associations du quartier de l'Epi d'Or à Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines) avaient fait état de pathologies et de symptômes divers parmi la population, dont trois cas de cancer chez des enfants attribuables, selon elles, à la présence d'antennes relais de téléphonie mobile situées sur le toit de l'école du quartier.
"Variation liée au hasard"
En mars 2003, les opérateurs SFR et Orange avaient décidé de démonter leurs antennes installées sur l'école "dans un souci d'apaisement pour permettre à l'enquête sanitaire de se dérouler dans un climat plus serein".
Selon la DDASS et le CIRE (cellule interrégionale d'épidémiologie d'Ile-de-France), l'enquête n'a pas permis de trouver un dénominateur commun aux onze cancers constatés sur la commune et d'identifier "une éventuelle source environnementale (eau, air)".
"Les onze cas de cancer pédiatriques relevés entre 1990 et 2002 à Saint-Cyr-l'Ecole, dont cinq cas de tumeurs du système nerveux central, correspondent à une variation liée au hasard", indiquait le médecin de la CIRE, soulignant toutefois que les "cas inhabituels" de cancer étaient 2.5 fois supérieurs à la normale et 4 fois supérieurs pour les cancers du système nerveux central.
Source : http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=multimedia/20060226.OBS8437.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/
Les parents d'élèves se félicitent de cette décision, et appellent les élus à "voter enfin une loi protégeant les enfants de ce type d'installation sur les établissements scolaires". Ils revendiquent sur cette question le soutien de Jean-Pierre Soisson, député de l'Yonne.
Précédents
Deux autres établissements ont déjà obtenu gain de cause dans une controverse similaire concernant le danger des antennes-relais sur la santé des enfants.
Fin novembre 2005, SFR avait ainsi décidé d'interrompre les émissions de l'une de ses antennes-relais, dans le Nord-Pas-de-Calais. Placée depuis octobre 1998 dans la cour d'une école du village de Ruitz (1600 habitants), l'antenne suscitait une grande inquiétude depuis que deux élèves de 4 et 6 ans avaient été atteints par un cancer.
Auparavant, à la fin de l'année 2001, des associations du quartier de l'Epi d'Or à Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines) avaient fait état de pathologies et de symptômes divers parmi la population, dont trois cas de cancer chez des enfants attribuables, selon elles, à la présence d'antennes relais de téléphonie mobile situées sur le toit de l'école du quartier.
"Variation liée au hasard"
En mars 2003, les opérateurs SFR et Orange avaient décidé de démonter leurs antennes installées sur l'école "dans un souci d'apaisement pour permettre à l'enquête sanitaire de se dérouler dans un climat plus serein".
Selon la DDASS et le CIRE (cellule interrégionale d'épidémiologie d'Ile-de-France), l'enquête n'a pas permis de trouver un dénominateur commun aux onze cancers constatés sur la commune et d'identifier "une éventuelle source environnementale (eau, air)".
"Les onze cas de cancer pédiatriques relevés entre 1990 et 2002 à Saint-Cyr-l'Ecole, dont cinq cas de tumeurs du système nerveux central, correspondent à une variation liée au hasard", indiquait le médecin de la CIRE, soulignant toutefois que les "cas inhabituels" de cancer étaient 2.5 fois supérieurs à la normale et 4 fois supérieurs pour les cancers du système nerveux central.
Source : http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=multimedia/20060226.OBS8437.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/