Une étude française, à paraître dans la Revue d'Epidémiologie et de Santé publique, confirme le risque de développer une tumeur cérébrale ou acoustique après dix années d'utilisation d'un téléphone portable. Cette information, relayée par le Centre de recherche et d'informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem), confirme les craintes de nombreux scientifiques et chercheurs, et va à l'encontre de nombreuses études cliniques niant ce risque.
Les co-auteurs de l'étude, parmi lesquels figurent Elisabeth Cardis, du Centre international de recherche contre le cancer (Circ) de l'OMS et Martine Hours, médecin épidémiologiste, indiquent : "il y a une tendance générale à un risque accru de gliome chez les plus gros utilisateurs : usagers de longue date, gros consommateurs, ceux avec le plus grand nombre de téléphones".
Les résultats de cette étude menée entre Lyon et Paris auprès de 800 personnes âgées de 30 à 59 ans montrent que "ceux qui possèdent ou utilisent plus d'un mobile ont deux fois plus de risques de développer un gliome", qui est une forme de tumeur du cerveau, indique le communiqué du Criirem. L'augmentation du risque est identique chez ceux qui utilisent leur téléphone régulièrement depuis plus de quatre ans. Autre constat : ceux qui passent le plus de temps au téléphone, ou dont les conversations durent souvent plus de cinq minutes, présentent un risque de gliome accru de 80%. Enfin, ceux qui ont passé le plus d'appels, "dépassant les 5.000", présentent une hausse du risque de tumeur du cerveau de 50%.
L'étude conclut, quelque soit le critère pris en compte, à un risque plus élevé à mesure que la personne est un gros usager. Le plus inquiétant est que "selon ces chiffres, les tumeurs du cerveau liées à l'utilisation du téléphone mobile pourraient se développer beaucoup plus rapidement que prévu", d'après le rapport de l'étude.
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre de l'étude Interphone, qui a également concerné l'Angleterre, la Finlande, la Norvège, et la Suède. Les données de tous ces pays ont confirmé un risque accru après dix ans d'utilisation du téléphone portable. Les travaux français corroborent même un temps plus court, à partir de quatre années d'utilisation.
Les risques de l'utilisation du téléphone portable, surtout à long terme, inquiètent beaucoup. Le ministère de la Santé a récemment chargé l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) de réaliser une synthèse des connaissances actuelles sur les risques de la TMP (téléphonie mobile personnelle), mais aussi du Wi-Fi.
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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2007/09/27/23940-Telephone-portable-le-risque-de-tumeur-confirme-apres-dix-ans.html
Les co-auteurs de l'étude, parmi lesquels figurent Elisabeth Cardis, du Centre international de recherche contre le cancer (Circ) de l'OMS et Martine Hours, médecin épidémiologiste, indiquent : "il y a une tendance générale à un risque accru de gliome chez les plus gros utilisateurs : usagers de longue date, gros consommateurs, ceux avec le plus grand nombre de téléphones".
Les résultats de cette étude menée entre Lyon et Paris auprès de 800 personnes âgées de 30 à 59 ans montrent que "ceux qui possèdent ou utilisent plus d'un mobile ont deux fois plus de risques de développer un gliome", qui est une forme de tumeur du cerveau, indique le communiqué du Criirem. L'augmentation du risque est identique chez ceux qui utilisent leur téléphone régulièrement depuis plus de quatre ans. Autre constat : ceux qui passent le plus de temps au téléphone, ou dont les conversations durent souvent plus de cinq minutes, présentent un risque de gliome accru de 80%. Enfin, ceux qui ont passé le plus d'appels, "dépassant les 5.000", présentent une hausse du risque de tumeur du cerveau de 50%.
L'étude conclut, quelque soit le critère pris en compte, à un risque plus élevé à mesure que la personne est un gros usager. Le plus inquiétant est que "selon ces chiffres, les tumeurs du cerveau liées à l'utilisation du téléphone mobile pourraient se développer beaucoup plus rapidement que prévu", d'après le rapport de l'étude.
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre de l'étude Interphone, qui a également concerné l'Angleterre, la Finlande, la Norvège, et la Suède. Les données de tous ces pays ont confirmé un risque accru après dix ans d'utilisation du téléphone portable. Les travaux français corroborent même un temps plus court, à partir de quatre années d'utilisation.
Les risques de l'utilisation du téléphone portable, surtout à long terme, inquiètent beaucoup. Le ministère de la Santé a récemment chargé l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) de réaliser une synthèse des connaissances actuelles sur les risques de la TMP (téléphonie mobile personnelle), mais aussi du Wi-Fi.
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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2007/09/27/23940-Telephone-portable-le-risque-de-tumeur-confirme-apres-dix-ans.html