Les ondes ont un impact sur chacun d'entre nous mais certaines personnes y sont plus sensibles. On dit qu'elles souffrent d'électrohypersensibilité.
Les enfants et les adolescents sont particulièrement à risque face aux ondes. En effet, contrairement aux adultes, leur cerveau est encore en développement, leur boîte crânienne est moins épaisse, et le risque de pénétration des ondes est plus important. « Ainsi, les téléphones mobiles sont-ils suspectés d'avoir un impact sur le développement neurologique des enfants, d'autant plus si leur exposition commence jeune et est de ce fait plus longue. Selon une étude réalisée sur plus de 13 000 enfants danois âgés de 7 ans entre 2005 et 2006, ceux qui ont utilisé un portable avant l'âge de 7 ans auraient jusqu'à 80 % plus de risques de souffrir de troubles de la conduite, d'hyperactivité et de troubles émotionnels. Les risques étant proportionnels au temps d'utilisation », souligne le Dr Souvet.
Ensuite, les femmes enceintes sont également considérées comme plus sensibles. « La même étude danoise conclut que le téléphone portable serait dangereux lors de la grossesse : les fœtus exposés aux ondes auraient 54 % plus de risques de présenter des troubles du comportement dans leur vie », poursuit le médecin.
Attention durant la grossesse !
Par précaution et prudence, on ne porte pas son téléphone portable en fonctionnement dans une poche près du ventre : il faut toujours le tenir éloigné d'au moins 50 cm. On n'utilise pas d'ordi portable ou de tablettes connectées en Wi-Fi sur ses genoux.
Qu'appelle-t-on l'électrohypersensibilité ?
Nommée également hypersensibilité électromagnétique, l'électrohypersensibilité (EHS), est une maladie d'adaptation à un environnement de plus en plus envahi par les champs électromagnétiques. Les personnes EHS y deviennent intolérantes. Elles sont fortement gênées notamment par les ondes de téléphone portable, antennes-relais, Wi-Fi, téléphone sans fil DECT, Bluetooth....
« Les spécialistes envisagent de plus en plus une association étroite avec le syndrome MCS (hypersensibilité chimique multiple). Les deux pathologies seraient intriquées. Les symptômes ressentis par les EHS sont divers et varient d'une personne à l'autre : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire et de la concentration, irritabilité, picotements, brûlures, douleurs musculaires et articulaires, pertes de sommeil, éruptions cutanées... », précise le Dr Souvet.
« L'EHS commence par une phase de sensibilisation lors d'une forte exposition à des champs électromagnétiques intenses, comme les arcs électriques, la conduite de locomotives, un accident de radar ; ou encore lors d'une exposition de longue durée : résidence à proximité d'une antenne relais ou d'une ligne à haute tension. La deuxième phase est la période de crise : la personne prend conscience du lien entre ses symptômes et l'exposition aux champs électromagnétiques. Elle n'a alors plus confiance en son environnement et réalise que sa vie va être bouleversée (travail, transports, logement...). Des symptômes dus à ce choc psychologique apparaissent alors : angoisse, désarroi, abattement. Ou à l'opposé, la prise de conscience de la maladie peut s'accompagner de la décision d'y faire face avec une recherche active de solutions. Enfin, la dernière phase est l'évolution : l'état des patients peut s'améliorer si la maladie est correctement prise en charge », poursuit le médecin.
L'EHS est une pathologie reconnue par l'Organisation mondiale de la santé. En Suède, il s'agit d'un handicap, en Angleterre d'une maladie, mais le lien avec les champs électromagnétiques n'est pas officiellement fait. En revanche, le Parlement européen ainsi que plusieurs villes américaines et canadiennes ont reconnu la réalité physiologique de cette intolérance. C'est également le cas de nombreux médecins dans le monde.
En France, le lien avec les champs électromagnétiques n'est pas encore admis par les pouvoirs publics. « On estime qu'environ 5 % de la population est aujourd'hui concernée par cette électrohypersensibilité. D'où l'importance de conserver des zones blanches, c'est-à-dire vierges d'ondes », note Pierre Le Ruz. En effet, le seul traitement pour l'instant est d'éliminer le plus possible l'exposition à ces ondes.
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Source : http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/environnement-et-sante/electrohypersensibilite-quand-les-ondes-gachent-la-vie-247921
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Voir également :
- L'OMS reconnaît-elle l'Electro-Hypersensibilité aux champs électromagnétiques ?
Ensuite, les femmes enceintes sont également considérées comme plus sensibles. « La même étude danoise conclut que le téléphone portable serait dangereux lors de la grossesse : les fœtus exposés aux ondes auraient 54 % plus de risques de présenter des troubles du comportement dans leur vie », poursuit le médecin.
Attention durant la grossesse !
Par précaution et prudence, on ne porte pas son téléphone portable en fonctionnement dans une poche près du ventre : il faut toujours le tenir éloigné d'au moins 50 cm. On n'utilise pas d'ordi portable ou de tablettes connectées en Wi-Fi sur ses genoux.
Qu'appelle-t-on l'électrohypersensibilité ?
Nommée également hypersensibilité électromagnétique, l'électrohypersensibilité (EHS), est une maladie d'adaptation à un environnement de plus en plus envahi par les champs électromagnétiques. Les personnes EHS y deviennent intolérantes. Elles sont fortement gênées notamment par les ondes de téléphone portable, antennes-relais, Wi-Fi, téléphone sans fil DECT, Bluetooth....
« Les spécialistes envisagent de plus en plus une association étroite avec le syndrome MCS (hypersensibilité chimique multiple). Les deux pathologies seraient intriquées. Les symptômes ressentis par les EHS sont divers et varient d'une personne à l'autre : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire et de la concentration, irritabilité, picotements, brûlures, douleurs musculaires et articulaires, pertes de sommeil, éruptions cutanées... », précise le Dr Souvet.
« L'EHS commence par une phase de sensibilisation lors d'une forte exposition à des champs électromagnétiques intenses, comme les arcs électriques, la conduite de locomotives, un accident de radar ; ou encore lors d'une exposition de longue durée : résidence à proximité d'une antenne relais ou d'une ligne à haute tension. La deuxième phase est la période de crise : la personne prend conscience du lien entre ses symptômes et l'exposition aux champs électromagnétiques. Elle n'a alors plus confiance en son environnement et réalise que sa vie va être bouleversée (travail, transports, logement...). Des symptômes dus à ce choc psychologique apparaissent alors : angoisse, désarroi, abattement. Ou à l'opposé, la prise de conscience de la maladie peut s'accompagner de la décision d'y faire face avec une recherche active de solutions. Enfin, la dernière phase est l'évolution : l'état des patients peut s'améliorer si la maladie est correctement prise en charge », poursuit le médecin.
L'EHS est une pathologie reconnue par l'Organisation mondiale de la santé. En Suède, il s'agit d'un handicap, en Angleterre d'une maladie, mais le lien avec les champs électromagnétiques n'est pas officiellement fait. En revanche, le Parlement européen ainsi que plusieurs villes américaines et canadiennes ont reconnu la réalité physiologique de cette intolérance. C'est également le cas de nombreux médecins dans le monde.
En France, le lien avec les champs électromagnétiques n'est pas encore admis par les pouvoirs publics. « On estime qu'environ 5 % de la population est aujourd'hui concernée par cette électrohypersensibilité. D'où l'importance de conserver des zones blanches, c'est-à-dire vierges d'ondes », note Pierre Le Ruz. En effet, le seul traitement pour l'instant est d'éliminer le plus possible l'exposition à ces ondes.
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Source : http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/environnement-et-sante/electrohypersensibilite-quand-les-ondes-gachent-la-vie-247921
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Voir également :
- L'OMS reconnaît-elle l'Electro-Hypersensibilité aux champs électromagnétiques ?