Nous avons alerté, ainsi que de nombreux adhérents, l'ensemble des députés le 23 décembre 2022 par un courrier dont voici un extrait significatif.
"Sachez que, contrairement à ce qui est prétendu, nos demandes d’abaissement des seuils n’empêcheraient nullement l’accès aux secours, car un téléphone peut fonctionner à de très faibles valeurs de champs électromagnétiques, proche de 0,001V/m.
Un nombre important de nos concitoyens est rendu malade par les champs électromagnétiques artificiels. Parmi eux, ceux dont l’organisme ressent immédiatement ou de manière différée les effets sont dits électrohypersensibles (5 % de la population selon les chiffres officiels).
Alors qu’ils devraient être respectés - au pays des droits de l’homme - en tant que lanceurs d’alerte pour leurs concitoyens, la plupart errent, comme des renégats, à la recherche d’un lieu de survie. Et quand ils en ont trouvé un, l’implantation d’une nouvelle antenne-relais, sans le moindre effort d’aménagement, telle la modification de la direction du lobe principal de l’antenne-relais, les en chasse. D’autres, propriétaires d’un terrain mais en habitat léger, car n’étant jamais sûrs du lendemain, sont parfois menacés d’expulsion."
Au 9 janvier 2024, rien n'avait changé!
Les ondes, comme une allergie
Les ondes empêchent Philippe de vivre normalement. « On ne peut plus vivre dans des milieux irradiés, ce qui ne veut pas dire que nous n’avons plus le droit de vivre. » estime-t-il. Loin d’être contre toute forme de toute technologie sans fils, il estime qu’il faut qu’elles soient compatibles avec les êtres humains. « Laissez-nous des zones blanches où l’on puisse vivre normalement ».
Après un moratoire de trois mois lui demandant de déménager, Philippe Tribaudeau n’a nulle part où aller. Il espère que l’antenne ne sera pas activée en tout cas que d’un côté. Contactée, la préfecture des Alpes de Haute-Provence n'a pour l'heure pas donné suite.
Article publié le 09/01/2024 par le site alpesdusud.alpes1.com, écrit par N. Dalbera.