Officiellement, les autorités sanitaires ne cessent de le répèter, l’utilisation du téléphone mobile n’entraîne pas d’augmentation du risque de développer une tumeur cérébrale ou acoustique. Certains résultats partiels de l’étude Interphone divergent toutefois de ce point de vue rassurant, soulignant le risque accru de neurinome acoustique ou de gliome après 10 ans d’utilisation et/ou chez les grands consommateurs de téléphone mobile. L’étude française, à paraitre en septembre 2007 dans Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique, confirme cet entre-deux.
"Bien que ces résultats ne soient pas statiquement significatifs, il y a une tendance générale à un risque accru de gliome chez les plus gros utilisateurs : usagers de longue date, gros consommateurs, ceux avec le plus grand nombre de téléphone," précisent les co-signataires de l’étude. Pami eux, Elisabeth Cardis, du Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) de l’OMS, et Martine Hours, médecin épidémiologiste à l’INRETS et présidente du conseil scientifique de la Fondation Santé Radio-fréquences.
Concrètement, ceux qui possèdent ou utilisent plus d’un mobile ont deux fois plus de risque de développer un gliome. Même chose chez les abonnés depuis plus de 4 ans. Ceux qui y passent le plus de temps, cumulant plus de 260 heures, ou dont les conversations durent longtemps (plus de 5 mn), présentent aussi un risque de gliome accru de 80 %. Ceux, enfin, qui ont passé le plus grand nombre d’appels, dépassant les 5 000, montrent aussi un risque augmenté de 50 %. Quelque soit le critère, les plus gros usagers ont toujours le risque le plus élevé.
Tendance "lourde" ou tendance "courte" ?
L’étude, menée entre Lyon et Paris auprès 800 personnes, dont 350 hommes ou femmes agées de 30 à 59 ans lorsqu’on a découvert leur tumeurs cérébrales entre février 2001 et août 2003, livre un autre indice. Plus inquiétant. Selon ces chiffres, les tumeurs du cerveau liées à l’utilisation d’un téléphone mobile pourraient se développer beaucoup plus rapidement que prévues. Les données combinées de cinq pays - Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Grande-Bretagne - parmi les 13 concernées par l’étude Interphone ont relevé un temps de latence de 10 ans avant l’apparition de gliome ou de neurinome acoustique. Même si quelques travaux suggèrent un période plus courte.
L’étude française, avec une tendance au risque accru au-delà de 4 ans d’utilisation d’un téléphone mobile et seulement 4 usagers de plus de 10 ans parmi les 350 malades suivis, corrobore cette hypothèse "courte". Prudents, les auteurs de Interphone France concluent : "Nos résultats, suggérant la possibilité d’un risque accru au sein des plus gros utilisateurs, doivent encore être vérifié dans les analyse de l’étude internationale Interphone." Des résultats attendus depuis 2003.
Auteur : N.O.T
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Source : http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=2008
"Bien que ces résultats ne soient pas statiquement significatifs, il y a une tendance générale à un risque accru de gliome chez les plus gros utilisateurs : usagers de longue date, gros consommateurs, ceux avec le plus grand nombre de téléphone," précisent les co-signataires de l’étude. Pami eux, Elisabeth Cardis, du Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) de l’OMS, et Martine Hours, médecin épidémiologiste à l’INRETS et présidente du conseil scientifique de la Fondation Santé Radio-fréquences.
Concrètement, ceux qui possèdent ou utilisent plus d’un mobile ont deux fois plus de risque de développer un gliome. Même chose chez les abonnés depuis plus de 4 ans. Ceux qui y passent le plus de temps, cumulant plus de 260 heures, ou dont les conversations durent longtemps (plus de 5 mn), présentent aussi un risque de gliome accru de 80 %. Ceux, enfin, qui ont passé le plus grand nombre d’appels, dépassant les 5 000, montrent aussi un risque augmenté de 50 %. Quelque soit le critère, les plus gros usagers ont toujours le risque le plus élevé.
Tendance "lourde" ou tendance "courte" ?
L’étude, menée entre Lyon et Paris auprès 800 personnes, dont 350 hommes ou femmes agées de 30 à 59 ans lorsqu’on a découvert leur tumeurs cérébrales entre février 2001 et août 2003, livre un autre indice. Plus inquiétant. Selon ces chiffres, les tumeurs du cerveau liées à l’utilisation d’un téléphone mobile pourraient se développer beaucoup plus rapidement que prévues. Les données combinées de cinq pays - Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Grande-Bretagne - parmi les 13 concernées par l’étude Interphone ont relevé un temps de latence de 10 ans avant l’apparition de gliome ou de neurinome acoustique. Même si quelques travaux suggèrent un période plus courte.
L’étude française, avec une tendance au risque accru au-delà de 4 ans d’utilisation d’un téléphone mobile et seulement 4 usagers de plus de 10 ans parmi les 350 malades suivis, corrobore cette hypothèse "courte". Prudents, les auteurs de Interphone France concluent : "Nos résultats, suggérant la possibilité d’un risque accru au sein des plus gros utilisateurs, doivent encore être vérifié dans les analyse de l’étude internationale Interphone." Des résultats attendus depuis 2003.
Auteur : N.O.T
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Source : http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=2008