CERLES/AFP
Le petit monde lucratif de la téléphonie mobile vacille chaque jour un peu plus sur ses fondations. Dernier couac d’importance, le fabricant de téléphones portables Nokia est poursuivi aux États- Unis par ses propres compagnies d’assurances. La marque, comme d’autres, fait l’objet de procès collectifs sur les atteintes corporelles provoquées par les téléphones portables : fidèles à leur réputation, les assureurs se sont retournés contre leur client Nokia, en refusant de couvrir les dommages sanitaires. L’association Robin des toits rappelle que, depuis 2000, « de plus en plus de compagnies d’assurances se désengagent et refusent de couvrir les compagnies de téléphonie mobile pour tous les dommages sanitaires causés par l’émission de champs électromagnétiques ». L’association rappelle en outre que le Parlement européen vient d’adopter une résolution forte portant sur l’environnement, qui dénonce l’apparition de nouvelles maladies, comme l’hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques.
Deuxième pierre dans le jardin de la téléphonie mobile révélée par Robin des toits, le rapport international Bio-initiative sur les champs électromagnétiques, synthèse de plus de 1 500 études sur le sujet, confirme les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le Wifi, l’UMTS ou le Bluetooth. Le rapport, validé et soutenu par l’Agence européenne de l’environnement, affirme en outre que les limites d’exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public par le Conseil de l’Union européenne sont obsolètes. Ces limites « ne tiennent évidemment pas compte
de l’évolution des technologies de l’information et de la communication, ni, d’ailleurs, des recommandations préconisées par l’Agence européenne pour l’environnement ou encore des normes d’émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l’Italie ou l’Autriche », regrette Robin des toits. Ces normes ne tiennent pas plus compte des « groupes vulnérables » comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants.
XAVIER FRISON
Deuxième pierre dans le jardin de la téléphonie mobile révélée par Robin des toits, le rapport international Bio-initiative sur les champs électromagnétiques, synthèse de plus de 1 500 études sur le sujet, confirme les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le Wifi, l’UMTS ou le Bluetooth. Le rapport, validé et soutenu par l’Agence européenne de l’environnement, affirme en outre que les limites d’exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public par le Conseil de l’Union européenne sont obsolètes. Ces limites « ne tiennent évidemment pas compte
de l’évolution des technologies de l’information et de la communication, ni, d’ailleurs, des recommandations préconisées par l’Agence européenne pour l’environnement ou encore des normes d’émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l’Italie ou l’Autriche », regrette Robin des toits. Ces normes ne tiennent pas plus compte des « groupes vulnérables » comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants.
XAVIER FRISON