Communiqué de presse en date du 19 avril 2021
Conscientes des pressions face aux enjeux économiques, technologiques et politiques qui pèsent sur l’Agence Sanitaire, nos organisations espèrent que seuls les aspects scientifiques seront pris en compte.
En effet la première source d’exposition humaine aux ondes provient de nos Smartphones. Le scandale du Phonegate a mis en évidence une tromperie et une défaillance concernant la réglementation européenne encadrant la mesure de DAS (Débit d’Absorption Spécifique) obligatoire avant la mise sur le marché.
Le très attendu rapport sur les aspects sanitaires de la 5G sera rendu public demain par l’ANSES lors d’une visioconférence de 9h à 10h à laquelle les membres du comité de dialogue « Radiofréquence et santé » sont conviés.
Conscientes des pressions face aux enjeux économiques, technologiques et politiques qui pèsent sur l’Agence Sanitaire, nos organisations espèrent que seuls les aspects scientifiques seront pris en compte.
Cela étant rendu particulièrement difficile alors que les fréquences ont été vendues par l’Etat aux opérateurs de téléphonie mobile pour près de trois milliards d’euros et que, sans attendre les résultats des études, déjà plus de 30 000 antennes-relais ont été autorisées à émettre par l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
Les risques sanitaires liés aux téléphones portables 5G et les conséquences de la forte augmentation des niveaux d’exposition du public autour des antennes 5G sont pour nous l’enjeu principal de ce rapport.
En effet la première source d’exposition humaine aux ondes provient de nos Smartphones. Le scandale du Phonegate a mis en évidence une tromperie et une défaillance concernant la réglementation européenne encadrant la mesure de DAS (Débit d’Absorption Spécifique) obligatoire avant la mise sur le marché.
Par ailleurs, la forte augmentation constatée des niveaux d’exposition du public autour des antennes 5G sur la bande de fréquences 3,6 Giga Hertz exige une réponse sur les stratégies de protection et de prévention proposées par l’ANSES.
L’ANSES soulignant dans son rapport intermédiaire sur la 5G : « …la nécessité d’obtenir le maximum d’informations de la part des industriels impliqués afin d’estimer au mieux les scénarios d’exposition et d’anticiper les éventuels risques pour les populations. »
Nous serons donc mobilisés pour analyser l’avis rendu par l’ANSES et faire part d’une première réaction des associations signataires.