"Selon assignation remise à domicile le 24 novembre 2017, la SA ENEDIS a attrait M. Gérard Yon devant la présente juridiction afin que, sur le fondement des articles 1240 et 1241 du code civil, il soit condamné à lui payer la somme de 2783,40 € représentant le montant des dégâts matériels par lui commis à LAVELANET le 22 avril 2017 sur 5 compteurs électriques ainsi que la somme de 2000 € en application de l'article 700 du code de procédure civile.
Après plusieurs renvois à la demande des parties et à l'audience de ce jour, la SA ENEDIS, représentée par son conseil, s'est opposée à la fin de non recevoir soulevée par son adversaire et, au fond, a conclu à l'admission de ses demandes". (Extrait du jugement du tribunal d'instance de Foix sous la présidence de Me Christine Boutie, magistrate à titre temporaire, éléments en gras par nous.)
Conformément à son éthique si particulière, Enedis, ne pouvant agir au pénal du fait d'un classement sans suite, s'est retournée vers le civil en saisissant alors le tribunal d'instance "sur le fondement de la responsabilité délictuelle". Faire payer ! Punir !
L'ensemble des motifs établis pour cette décision de justice répond clairement, en contrepoint, au pouvoir qu'Enedis s'accorde plus qu'illégitimement, allant jusqu'à s'attribuer, d'une certaine manière, la propriété des coffrets. Car c'est bien là que persiste la question. Les vraies raisons du déploiement des capteurs Linky sont connues de tous. Elles ont été, mais en partie seulement, clairement affirmées par les dirigeants de cette société en diverses occasions, vidéos faisant foi. D'autres, par contre, sont tues, mensonges par omission.
Par contre, quid des dégâts largement évoqués par la presse ? Complètement et cyniquement déniés quelle que soit la clarté des éléments observés. Des très nombreux témoignages de dysfonctionnement ? Balayés ! Du nombre de personnes de plus en plus important qui se déclarent électro hypersensibles après la pose du capteur Linky, sans avoir aucunement été préalablement sensibilisées à la question ? Déni ! Au point qu'il est légitime de se poser la question du rapport à la morale la plus élémentaire. Cela vaut au niveau de la société Enedis, en tant que société, mais aussi de toute personne impliquée dans ce déni, qu'elle appartienne à Enedis, au pouvoir central ou à un niveau local. Par contre, attaquer de toutes petites communes, faire peur aux barricadeurs qui agissent dans un esprit de "légitime défense", menacer de sanctions, d'amendes, forcer les esprits et les portes…
Utiliser la peur comme moyen d'action, pour tout autre que la société Enedis, cela porterait un nom. Répétons et répétons encore : quand on se sent illégitime, il ne reste que la violence, violence qui, dans le cas d'Enedis, est multiforme, quitte à se déconsidérer aux yeux de tous.
Après plusieurs renvois à la demande des parties et à l'audience de ce jour, la SA ENEDIS, représentée par son conseil, s'est opposée à la fin de non recevoir soulevée par son adversaire et, au fond, a conclu à l'admission de ses demandes". (Extrait du jugement du tribunal d'instance de Foix sous la présidence de Me Christine Boutie, magistrate à titre temporaire, éléments en gras par nous.)
Conformément à son éthique si particulière, Enedis, ne pouvant agir au pénal du fait d'un classement sans suite, s'est retournée vers le civil en saisissant alors le tribunal d'instance "sur le fondement de la responsabilité délictuelle". Faire payer ! Punir !
L'ensemble des motifs établis pour cette décision de justice répond clairement, en contrepoint, au pouvoir qu'Enedis s'accorde plus qu'illégitimement, allant jusqu'à s'attribuer, d'une certaine manière, la propriété des coffrets. Car c'est bien là que persiste la question. Les vraies raisons du déploiement des capteurs Linky sont connues de tous. Elles ont été, mais en partie seulement, clairement affirmées par les dirigeants de cette société en diverses occasions, vidéos faisant foi. D'autres, par contre, sont tues, mensonges par omission.
Par contre, quid des dégâts largement évoqués par la presse ? Complètement et cyniquement déniés quelle que soit la clarté des éléments observés. Des très nombreux témoignages de dysfonctionnement ? Balayés ! Du nombre de personnes de plus en plus important qui se déclarent électro hypersensibles après la pose du capteur Linky, sans avoir aucunement été préalablement sensibilisées à la question ? Déni ! Au point qu'il est légitime de se poser la question du rapport à la morale la plus élémentaire. Cela vaut au niveau de la société Enedis, en tant que société, mais aussi de toute personne impliquée dans ce déni, qu'elle appartienne à Enedis, au pouvoir central ou à un niveau local. Par contre, attaquer de toutes petites communes, faire peur aux barricadeurs qui agissent dans un esprit de "légitime défense", menacer de sanctions, d'amendes, forcer les esprits et les portes…
Utiliser la peur comme moyen d'action, pour tout autre que la société Enedis, cela porterait un nom. Répétons et répétons encore : quand on se sent illégitime, il ne reste que la violence, violence qui, dans le cas d'Enedis, est multiforme, quitte à se déconsidérer aux yeux de tous.