Etienne Cendrier ne souhaite qu'une chose : regagner son atelier de peinture. Mais pour le moment, le combat de cet artiste contre la dangerosité des antennes-relais l'en empêche. Depuis 2002, le quadragénaire, porte-parole de l'association Robin des toits depuis 2006, défend cette cause.
Lundi 23 mars, il devait être reçu ainsi que d'autres représentants d'associations (Agir pour l'environnement, Priartem, etc.) par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargé de l'écologie, afin de préparer la table ronde du 23 avril sur la téléphonie mobile et les antennes-relais.
Une reconnaissance pour M. Cendrier, sensible à ces enjeux. En 2002, une antenne-relais est installée près de l'école maternelle de ses enfants. Un article paru dans la presse scientifique l'inquiète. Les interrogations de son père, ingénieur, sur la dangerosité des antennes-relais l'incitent à faire des recherches approfondies. Depuis, l'homme est devenu la voix d'un mouvement, qui n'a pas tardé à trouver un écho favorable au sein de l'opinion publique.
Pour un artiste peintre, Etienne Cendrier a un passé judiciaire bien chargé. Ses déclarations dans la presse sur "le manque d'indépendance des instances de contrôle des émissions des antennes-relais", l'ont amené devant les tribunaux, suite à une plainte en diffamation des opérateurs de téléphonie mobile. La justice pénale l'a relaxé, considérant qu'il avait été de bonne foi et qu'on pouvait légitimement douter de l'indépendance des bureaux d'études.
Le porte-parole de Robin des toits défend aussi les intérêts des particuliers exposés aux ondes des antennes-relais. Stratégie qui s'est avérée payante puisque trois décisions de justice ont abouti au démontage ou à l'interdiction de plusieurs antennes-relais à Tassin-la-Demi-Lune, Châteauneuf-du-Pape et Notre-Dame-d'Allençon.
M. Cendrier est convaincu de la dangerosité des technologies sans fil qui, selon lui, sont responsables "de troubles du sommeil et de la concentration, de variations de la pression artérielle et même de cancers". Robin des toits réclame, donc la limitation à 0,6 volt par mètre (contre 41 à 61 V/m aujourd'hui) du niveau d'exposition des personnes aux antennes-relais puisque c'est "le seuil de précaution en-dessous duquel les scientifiques n'ont pas relevé d'effet nocif pour la santé". Il demande également un moratoire sur les nouveaux réseaux de téléphonie mobile - UMTS (3G) - ainsi qu'une interdiction complète de la technologie Wi-Fi au bénéfice de la fibre optique. Enfin, il souhaite la reconnaissance d'un statut pour les personnes "électro-hyper-sensibles", qu'il appelle les "cabossés des nouvelles technologies".
Grégoire Brethomé
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Source : http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/23/le-combat-d-etienne-cendrier-porte-parole-de-l-association-robin-des-toits-contre-les-antennes-relais_1171449_0.html
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Voir également :
- Procès en diffamation de SFR et Orange contre Etienne Cendrier : Orange et SFR déboutés au pénal - 02/05/2006
- Espace presse > Nos revendications
- Infos scientifiques
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Commentaire : Etienne Cendrier est dans ce combat depuis 2000 et est porte-parole de Robin des Toits depuis sa création en 2004.
Lundi 23 mars, il devait être reçu ainsi que d'autres représentants d'associations (Agir pour l'environnement, Priartem, etc.) par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargé de l'écologie, afin de préparer la table ronde du 23 avril sur la téléphonie mobile et les antennes-relais.
Une reconnaissance pour M. Cendrier, sensible à ces enjeux. En 2002, une antenne-relais est installée près de l'école maternelle de ses enfants. Un article paru dans la presse scientifique l'inquiète. Les interrogations de son père, ingénieur, sur la dangerosité des antennes-relais l'incitent à faire des recherches approfondies. Depuis, l'homme est devenu la voix d'un mouvement, qui n'a pas tardé à trouver un écho favorable au sein de l'opinion publique.
Pour un artiste peintre, Etienne Cendrier a un passé judiciaire bien chargé. Ses déclarations dans la presse sur "le manque d'indépendance des instances de contrôle des émissions des antennes-relais", l'ont amené devant les tribunaux, suite à une plainte en diffamation des opérateurs de téléphonie mobile. La justice pénale l'a relaxé, considérant qu'il avait été de bonne foi et qu'on pouvait légitimement douter de l'indépendance des bureaux d'études.
Le porte-parole de Robin des toits défend aussi les intérêts des particuliers exposés aux ondes des antennes-relais. Stratégie qui s'est avérée payante puisque trois décisions de justice ont abouti au démontage ou à l'interdiction de plusieurs antennes-relais à Tassin-la-Demi-Lune, Châteauneuf-du-Pape et Notre-Dame-d'Allençon.
M. Cendrier est convaincu de la dangerosité des technologies sans fil qui, selon lui, sont responsables "de troubles du sommeil et de la concentration, de variations de la pression artérielle et même de cancers". Robin des toits réclame, donc la limitation à 0,6 volt par mètre (contre 41 à 61 V/m aujourd'hui) du niveau d'exposition des personnes aux antennes-relais puisque c'est "le seuil de précaution en-dessous duquel les scientifiques n'ont pas relevé d'effet nocif pour la santé". Il demande également un moratoire sur les nouveaux réseaux de téléphonie mobile - UMTS (3G) - ainsi qu'une interdiction complète de la technologie Wi-Fi au bénéfice de la fibre optique. Enfin, il souhaite la reconnaissance d'un statut pour les personnes "électro-hyper-sensibles", qu'il appelle les "cabossés des nouvelles technologies".
Grégoire Brethomé
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Source : http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/23/le-combat-d-etienne-cendrier-porte-parole-de-l-association-robin-des-toits-contre-les-antennes-relais_1171449_0.html
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Voir également :
- Procès en diffamation de SFR et Orange contre Etienne Cendrier : Orange et SFR déboutés au pénal - 02/05/2006
- Espace presse > Nos revendications
- Infos scientifiques
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Commentaire : Etienne Cendrier est dans ce combat depuis 2000 et est porte-parole de Robin des Toits depuis sa création en 2004.