L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail rend un nouveau rapport sur les ondes électromagnétiques et la santé. On craint des effets sur la santé à long terme (risque de cancer ou perte de fertilité).
Le rapport doit confirmer l'impact biologique des ondes. Oui elles agissent sur nos cellules comme le froid donne la chair de poule. Mais comme pour le froid, l'effet des ondes est réversible et n'entraine pas forcément d'effets sanitaires. Pourtant des études dont celle de l'INERIS ont montré un impact sur la santé de rats exposés. En ce qui nous concerne, il n'y aurait encore aucune preuve. Le rapport de l'ANSES doit rappeler le bon usage du portable : c'est lui qui nous expose le plus aux ondes électromagnétiques. Utilisation du Kit main libre, éviter de prolonger un appel lorsque la ligne est mauvaise et que le téléphone cherche des relais plus fiables. C'est là qu'il émet le plus.
Le portable est une technologie toute jeune. Et si des effets sanitaires apparaissent ce sera sans doute dans plusieurs années. Le temps, redoutent les associations, que les cerveaux des utilisateurs soient assez bombardés pour développer des cancers.
Agir, vite
D'où la nécessité d'appliquer le principe ALARA. Acronyme anglais qui en français signifie "aussi bas que raisonnablement possible" pour réduire la puissance des antennes et l'exposition des populations.
En janvier denier, l'assemblée nationale devait examiner ce principe dans le cadre d'une proposition de loi de la député écologiste Laurence Abeille. La proposition est tombée aux oubliettes. A l'époque le gouvernement précise qu'il attend la publication de 3 rapports avant de légiférer. Le premier, technique, a établi que baisser la puisance entrainerait une multiplication des antennes. Le deuxième publié aujourd'hui estime que les conséquences sanitaires ne sont pas avérées. Le troisième est attendu pour la fin du mois.
Laurence Abeille regrette ces atermoiements
Ecouter l'intervention de Laurence Abeille
Le rapport doit confirmer l'impact biologique des ondes. Oui elles agissent sur nos cellules comme le froid donne la chair de poule. Mais comme pour le froid, l'effet des ondes est réversible et n'entraine pas forcément d'effets sanitaires. Pourtant des études dont celle de l'INERIS ont montré un impact sur la santé de rats exposés. En ce qui nous concerne, il n'y aurait encore aucune preuve. Le rapport de l'ANSES doit rappeler le bon usage du portable : c'est lui qui nous expose le plus aux ondes électromagnétiques. Utilisation du Kit main libre, éviter de prolonger un appel lorsque la ligne est mauvaise et que le téléphone cherche des relais plus fiables. C'est là qu'il émet le plus.
Le portable est une technologie toute jeune. Et si des effets sanitaires apparaissent ce sera sans doute dans plusieurs années. Le temps, redoutent les associations, que les cerveaux des utilisateurs soient assez bombardés pour développer des cancers.
Agir, vite
D'où la nécessité d'appliquer le principe ALARA. Acronyme anglais qui en français signifie "aussi bas que raisonnablement possible" pour réduire la puissance des antennes et l'exposition des populations.
En janvier denier, l'assemblée nationale devait examiner ce principe dans le cadre d'une proposition de loi de la député écologiste Laurence Abeille. La proposition est tombée aux oubliettes. A l'époque le gouvernement précise qu'il attend la publication de 3 rapports avant de légiférer. Le premier, technique, a établi que baisser la puisance entrainerait une multiplication des antennes. Le deuxième publié aujourd'hui estime que les conséquences sanitaires ne sont pas avérées. Le troisième est attendu pour la fin du mois.
Laurence Abeille regrette ces atermoiements
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