La contestation ne cessait de monter en puissance quai Métayer.
La construction controversée d'une antenne de téléphonie quai Métayer est gelée et elle n'est pas la seule. Hier soir à l'ouverture du conseil municipal, Geneviève Gaillard a annoncé par surprise un moratoire sur tout nouveau projet du genre à Niort. « Un moratoire assorti d'une remise à plat complète avec les opérateurs téléphoniques, que je convoquerai à la rentrée », précise t-elle.
La volonté de Free Mobile de bâtir un pylône de 35 mètres sur l'ancien stade de Genève, quai Métayer, avec l'accord du propriétaire privé, en l'occurrence l'enseignement catholique, a suscité un tollé.
Mise en cause, la Ville ayant donné son autorisation, Geneviève Gaillard ne pouvait rester longtemps sans réagir, elle qui a été une des cofondatrices du CRIIREM, le centre de recherche et d'informations indépendantes sur les rayonnements magnétiques, association de sensibilité écologiste spécialisée dans ces questions.
Pourquoi dans ce cas avoir autorisé le projet ? Parce que légalement, la Ville ne pouvait faire autrement, plaide-t-elle. « Dans ce type d'affaire, les textes légaux et réglementaires ne donnent pas au maire d'autres pouvoirs que d'appliquer le code de l'urbanisme. Le conseil d'État a retiré le pouvoir de police du maire concernant l'application du principe de précaution. » Et de citer les cas de quatre communes, dont la ville de Bordeaux, rappelés à l'ordre ces derniers mois par le Conseil d'État pour avoir refusé une antenne au nom du principe de précaution.
On compte 27 antennes relais en ville
« Pourquoi avoir attendu qu'il y ait 600 pétitionnaires pour réagir ? », critique Jérôme Baloge sans qu'on ait vraiment compris hier si la droite municipale approuvait ou non le moratoire. Celui-ci gèle non seulement le projet du quai Métayer mais de fait, deux autres en cours, l'un rue Henri-Sellier au Clou-Bouchet, l'autre dans l'église Saint-Hilaire. Le maire, qui réclame des opérateurs qu'ils se mettent d'accord pour utiliser des antennes en commun, ce qui éviterait leur prolifération, se refuse pourtant à verser dans un discours anti-téléphonie : « Que chacun comprenne qu'on ne peut pas à la fois se servir d'un portable et ne pas avoir d'antenne dans une ville comme Niort. »
Niort compte actuellement vingt-sept antennes relais. Une quasi-certitude, le moratoire une fois levé, celle du quai Métayer ne verra sans doute jamais le jour.
nr.niort@nrco.fr
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/06/26/Apres-la-controverse-la-Ville-gele-tout-projet-d-antenne#
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Commentaire Robin des Toits : Robin des Toits n'est pas opposé aux antennes-relais ni à la téléphonie mobile 2G mais demande une baisse des seuils 'exposition de la population à 0,6V/m ainsi qu'un moratoire national sur la 3G et le Wi-fi.
La volonté de Free Mobile de bâtir un pylône de 35 mètres sur l'ancien stade de Genève, quai Métayer, avec l'accord du propriétaire privé, en l'occurrence l'enseignement catholique, a suscité un tollé.
Mise en cause, la Ville ayant donné son autorisation, Geneviève Gaillard ne pouvait rester longtemps sans réagir, elle qui a été une des cofondatrices du CRIIREM, le centre de recherche et d'informations indépendantes sur les rayonnements magnétiques, association de sensibilité écologiste spécialisée dans ces questions.
Pourquoi dans ce cas avoir autorisé le projet ? Parce que légalement, la Ville ne pouvait faire autrement, plaide-t-elle. « Dans ce type d'affaire, les textes légaux et réglementaires ne donnent pas au maire d'autres pouvoirs que d'appliquer le code de l'urbanisme. Le conseil d'État a retiré le pouvoir de police du maire concernant l'application du principe de précaution. » Et de citer les cas de quatre communes, dont la ville de Bordeaux, rappelés à l'ordre ces derniers mois par le Conseil d'État pour avoir refusé une antenne au nom du principe de précaution.
On compte 27 antennes relais en ville
« Pourquoi avoir attendu qu'il y ait 600 pétitionnaires pour réagir ? », critique Jérôme Baloge sans qu'on ait vraiment compris hier si la droite municipale approuvait ou non le moratoire. Celui-ci gèle non seulement le projet du quai Métayer mais de fait, deux autres en cours, l'un rue Henri-Sellier au Clou-Bouchet, l'autre dans l'église Saint-Hilaire. Le maire, qui réclame des opérateurs qu'ils se mettent d'accord pour utiliser des antennes en commun, ce qui éviterait leur prolifération, se refuse pourtant à verser dans un discours anti-téléphonie : « Que chacun comprenne qu'on ne peut pas à la fois se servir d'un portable et ne pas avoir d'antenne dans une ville comme Niort. »
Niort compte actuellement vingt-sept antennes relais. Une quasi-certitude, le moratoire une fois levé, celle du quai Métayer ne verra sans doute jamais le jour.
nr.niort@nrco.fr
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/06/26/Apres-la-controverse-la-Ville-gele-tout-projet-d-antenne#
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Commentaire Robin des Toits : Robin des Toits n'est pas opposé aux antennes-relais ni à la téléphonie mobile 2G mais demande une baisse des seuils 'exposition de la population à 0,6V/m ainsi qu'un moratoire national sur la 3G et le Wi-fi.