Les téléphones portables pourraient être des bombes à retardement sanitaires, estiment des experts qui pressent les ministères d’informer le public.
Plus de 200 études établissent un lien entre l’utilisation du téléphone portable avec des maladies graves telles que des tumeurs cérébrales, d’après un groupe de scientifiques en pointe sur la question.
Dans un rapport publié hier, ils dénoncent le fait que le gouvernement minimise les risques potentiellement immenses associés à la santé – tout particulièrement pour les enfants, dont la boîte crânienne, plus petite et aux parois plus fines, qui sont moins résistants aux radiations.
Malgré que les experts concèdent que le lien n’est pas prouvé, ils maintiennent que « les écoles, les magasins de téléphonie, les acteurs du système de santé » devraient mener une campagne d’information urgente pour promouvoir une réduction de l’utilisation du téléphone portable.
Leur rapport indique que : « Le gouvernement, ainsi que l’industrie de la téléphonie mobile, pourraient très aisément en faire beaucoup plus pour alerter le public, et tout particulièrement les enfants, envers les risques émergents et les mesures de sécurité. »
Le rapport accuse les autorités de « sous-estimer les incertitudes » liées aux risques sanitaires, ajoutant que : « C’est ce même injustifiable optimisme qui a coûté des vies avec le tabac et l’amiante ».
Malgré tout, les critiques soulignent que les preuves ne sont pas fondées et qu’une campagne causerait un élan de panique. Les auteurs s’appuient sur plusieurs études liant l’utilisation du portable sur le long terme avec le développement d’un gliome, une tumeur cérébrale rare.
Une étude Suédoise datant de 2008 suggérait que les enfants utilisant des téléphones portables ont 5 fois plus de chances de développer un gliome. D’autres études revues par des pairs ne trouvent pas de liens concluants relatifs à la diminution du nombre de spermatozoïdes, aux problèmes comportementaux chez les enfants dont les mères ont utilisé un téléphone portable lorsqu’elles étaient enceintes, et aux problèmes sur les cellules cérébrales.
Un auteur, le neurochirurgien et consultant Kevin O’Neill du Charing Cross Hospital, dit que le temps de latence pour les tumeurs cérébrales est de 30 ans, il est donc possible que les conséquences de l’utilisation du téléphone portable ne soient pas visibles.
« Attendre la certitude du mal est une politique dangereuse », dit-il.
Le professeur Denis Henshaw, professeur émérite spécialiste des effets des ondes sur le corps humain à l’université de Bristol, propose que les emballages des téléphones portables portent des mentions claires sur le danger, à l’instar de ceux présents sur les paquets de cigarettes. D’après lui : « un grand nombre de gens utilise la téléphonie mobile, représentant autant de bombes à retardement potentielles, pas seulement en termes de tumeurs cérébrales, mais également de fertilité, ce qui pourrait poser de sérieux problèmes de santé.
Les effets de l’alcool, de la cigarette et de la pollution de l’air sont connus et discutés, et il serait tout à fait raisonnable de discuter des preuves établissant la nocivité du portable, mais cela ne se fait pas.
Le rapport « Risques sur la santé du téléphone portable : étude pour la protection des enfants’ a été mis en ligne par l’organisation caritative MobileWise, créée l’année dernière.
Ce rapport dit que la Grande Bretagne est à la traîne derrière d’autres pays tels que la France, où les téléphones sont interdits dans les écoles primaires, ou le Canada, où les boutiques distribuent de la documentation sur les moyens de se protéger.
Le mois dernier, une étude Danoise sur 358000 personnes concluait sur l’inexistence d’un risque de cancer au cerveau.
D’après David Spiegelhalter, professeur de management du risque à l’université de Cambridge : «les campagnes de prévention de santé publique ont un coût. Sans preuve du mal causé, elles peuvent amoindrir la confiance dans la science et accroître l’anxiété. »
John Cooke, directeur exécutif de l’association des opérateurs mobiles, dit que les appareils vendus en Grande Bretagne sont sujets à des tests rigoureux et doivent correspondre aux normes européennes sur la protection contre les radiations établies en l’an 2000.
Plus de 70 millions de téléphones mobiles sont utilisé en Grande Bretagne.
L’organisation mondiale pour la santé a admis en juin que les radiations peuvent causer des cancers, et conseillent des mesures pragmatiques pour réduire l’exposition comme par exemple l’utilisation de kits mains libres.
Le ministère de la santé britannique recommande que les moins de 16 ans n’utilisent un téléphone portable qu’en cas d’urgence.
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Source :
- http://www.dailymail.co.uk/news/article-2059223/Mobile-phones-health-time-bomb-studies-link-use-illnesses.html
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Le danger est pourtant prouvé :
- ETUDE : effets non thermiques et mécanismes d'interraction entre les champs électromagnétiques et la matière vivante - 2010
- Rapport « Bioinitiative » : les preuves scientifiques des dangers pour la santé de la téléphonie mobile
- Rapport « REFLEX » de l'Union européenne : 2000-2004
- Rapport TNO - rapport gouvernemental Hollandais - Septembre 2003
Etc...
Voir également :
- Etudes et rapports scientifiques
Plus de 200 études établissent un lien entre l’utilisation du téléphone portable avec des maladies graves telles que des tumeurs cérébrales, d’après un groupe de scientifiques en pointe sur la question.
Dans un rapport publié hier, ils dénoncent le fait que le gouvernement minimise les risques potentiellement immenses associés à la santé – tout particulièrement pour les enfants, dont la boîte crânienne, plus petite et aux parois plus fines, qui sont moins résistants aux radiations.
Malgré que les experts concèdent que le lien n’est pas prouvé, ils maintiennent que « les écoles, les magasins de téléphonie, les acteurs du système de santé » devraient mener une campagne d’information urgente pour promouvoir une réduction de l’utilisation du téléphone portable.
Leur rapport indique que : « Le gouvernement, ainsi que l’industrie de la téléphonie mobile, pourraient très aisément en faire beaucoup plus pour alerter le public, et tout particulièrement les enfants, envers les risques émergents et les mesures de sécurité. »
Le rapport accuse les autorités de « sous-estimer les incertitudes » liées aux risques sanitaires, ajoutant que : « C’est ce même injustifiable optimisme qui a coûté des vies avec le tabac et l’amiante ».
Malgré tout, les critiques soulignent que les preuves ne sont pas fondées et qu’une campagne causerait un élan de panique. Les auteurs s’appuient sur plusieurs études liant l’utilisation du portable sur le long terme avec le développement d’un gliome, une tumeur cérébrale rare.
Une étude Suédoise datant de 2008 suggérait que les enfants utilisant des téléphones portables ont 5 fois plus de chances de développer un gliome. D’autres études revues par des pairs ne trouvent pas de liens concluants relatifs à la diminution du nombre de spermatozoïdes, aux problèmes comportementaux chez les enfants dont les mères ont utilisé un téléphone portable lorsqu’elles étaient enceintes, et aux problèmes sur les cellules cérébrales.
Un auteur, le neurochirurgien et consultant Kevin O’Neill du Charing Cross Hospital, dit que le temps de latence pour les tumeurs cérébrales est de 30 ans, il est donc possible que les conséquences de l’utilisation du téléphone portable ne soient pas visibles.
« Attendre la certitude du mal est une politique dangereuse », dit-il.
Le professeur Denis Henshaw, professeur émérite spécialiste des effets des ondes sur le corps humain à l’université de Bristol, propose que les emballages des téléphones portables portent des mentions claires sur le danger, à l’instar de ceux présents sur les paquets de cigarettes. D’après lui : « un grand nombre de gens utilise la téléphonie mobile, représentant autant de bombes à retardement potentielles, pas seulement en termes de tumeurs cérébrales, mais également de fertilité, ce qui pourrait poser de sérieux problèmes de santé.
Les effets de l’alcool, de la cigarette et de la pollution de l’air sont connus et discutés, et il serait tout à fait raisonnable de discuter des preuves établissant la nocivité du portable, mais cela ne se fait pas.
Le rapport « Risques sur la santé du téléphone portable : étude pour la protection des enfants’ a été mis en ligne par l’organisation caritative MobileWise, créée l’année dernière.
Ce rapport dit que la Grande Bretagne est à la traîne derrière d’autres pays tels que la France, où les téléphones sont interdits dans les écoles primaires, ou le Canada, où les boutiques distribuent de la documentation sur les moyens de se protéger.
Le mois dernier, une étude Danoise sur 358000 personnes concluait sur l’inexistence d’un risque de cancer au cerveau.
D’après David Spiegelhalter, professeur de management du risque à l’université de Cambridge : «les campagnes de prévention de santé publique ont un coût. Sans preuve du mal causé, elles peuvent amoindrir la confiance dans la science et accroître l’anxiété. »
John Cooke, directeur exécutif de l’association des opérateurs mobiles, dit que les appareils vendus en Grande Bretagne sont sujets à des tests rigoureux et doivent correspondre aux normes européennes sur la protection contre les radiations établies en l’an 2000.
Plus de 70 millions de téléphones mobiles sont utilisé en Grande Bretagne.
L’organisation mondiale pour la santé a admis en juin que les radiations peuvent causer des cancers, et conseillent des mesures pragmatiques pour réduire l’exposition comme par exemple l’utilisation de kits mains libres.
Le ministère de la santé britannique recommande que les moins de 16 ans n’utilisent un téléphone portable qu’en cas d’urgence.
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Source :
- http://www.dailymail.co.uk/news/article-2059223/Mobile-phones-health-time-bomb-studies-link-use-illnesses.html
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Le danger est pourtant prouvé :
- ETUDE : effets non thermiques et mécanismes d'interraction entre les champs électromagnétiques et la matière vivante - 2010
- Rapport « Bioinitiative » : les preuves scientifiques des dangers pour la santé de la téléphonie mobile
- Rapport « REFLEX » de l'Union européenne : 2000-2004
- Rapport TNO - rapport gouvernemental Hollandais - Septembre 2003
Etc...
Voir également :
- Etudes et rapports scientifiques