On prend les mêmes et on recommence… Il y a trois mois, les habitants de la résidence HLM des Portes-Blanches (XVIII e ) avaient empêché l’installation d’une antenne-relais UMTS (de troisième génération) sur le toit de leur immeuble. Hier matin, l’opérateur de téléphonie Orange a fait une nouvelle tentative.
Sans plus de succès. Les riverains ont à nouveau contraint le camion-grue à faire demi-tour.
Il n’est pas encore 7 heures lorsque le camion s’engage dans la rue qui mène à la résidence des Portes-Blanches, dans le quartier Amiraux-Simplon. Une trentaine d’habitants, alertés par la déclaration de travaux que l’opérateur avait obligation d’afficher, mais aussi des militants de l’association des Robin des toits et Sylvain Garel, coprésident du groupe des Verts au Conseil de Paris, sont là. Debout au milieu de la rue. Entre les responsables du chantier et les manifestants, la négociation tourne court. Impossible débat entre le représentant de l’opérateur muni de toutes les autorisations nécessaires à l’installation de l’antenne et des riverains qui n’en veulent pas « au nom du principe de précaution ».
« On ne va pas passer en force »
La police est appelée sur place… mais devant le camion-grue bloqué personne ne bouge. Au bout de près de quatre heures de ce face-à-face, Orange finira par jeter l’éponge. « Nous avons fait plusieurs réunions d’information. Notre dossier a obtenu le feu vert de la commission de concertation de la mairie (NDLR : cette commission, créée en 2003, doit donner son accord avant toute installation de nouvelles antennes-relais). Nous avons respecté la réglementation à la lettre, insiste un ingénieur d’Orange. Mais la rue est bloquée. On ne va pas passer en force. »
Pour les opposants au développement des antennes-relais, le dossier de la rue des Portes-Blanches illustre les limites de la concertation sur le sujet très controversé des ondes électromagnétiques. Marcel Delmas, représentant des locataires de la résidence des Portes-Blanches et délégué CLCV, le rappelle avec agacement. « On a dit non avant le passage du dossier en commission. On a dit non après. Les élus du XVIII e ont rendu un avis négatif. Nous avons fait des pétitions, des mobilisations. Malgré cela, la mairie de Paris a donné son feu vert… »
Le Parisien
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Voir également :
- Mobilisation réussie contre une antenne-relais à Paris XVIII - JT France 2 (13h) - 07/09/2009
Sans plus de succès. Les riverains ont à nouveau contraint le camion-grue à faire demi-tour.
Il n’est pas encore 7 heures lorsque le camion s’engage dans la rue qui mène à la résidence des Portes-Blanches, dans le quartier Amiraux-Simplon. Une trentaine d’habitants, alertés par la déclaration de travaux que l’opérateur avait obligation d’afficher, mais aussi des militants de l’association des Robin des toits et Sylvain Garel, coprésident du groupe des Verts au Conseil de Paris, sont là. Debout au milieu de la rue. Entre les responsables du chantier et les manifestants, la négociation tourne court. Impossible débat entre le représentant de l’opérateur muni de toutes les autorisations nécessaires à l’installation de l’antenne et des riverains qui n’en veulent pas « au nom du principe de précaution ».
« On ne va pas passer en force »
La police est appelée sur place… mais devant le camion-grue bloqué personne ne bouge. Au bout de près de quatre heures de ce face-à-face, Orange finira par jeter l’éponge. « Nous avons fait plusieurs réunions d’information. Notre dossier a obtenu le feu vert de la commission de concertation de la mairie (NDLR : cette commission, créée en 2003, doit donner son accord avant toute installation de nouvelles antennes-relais). Nous avons respecté la réglementation à la lettre, insiste un ingénieur d’Orange. Mais la rue est bloquée. On ne va pas passer en force. »
Pour les opposants au développement des antennes-relais, le dossier de la rue des Portes-Blanches illustre les limites de la concertation sur le sujet très controversé des ondes électromagnétiques. Marcel Delmas, représentant des locataires de la résidence des Portes-Blanches et délégué CLCV, le rappelle avec agacement. « On a dit non avant le passage du dossier en commission. On a dit non après. Les élus du XVIII e ont rendu un avis négatif. Nous avons fait des pétitions, des mobilisations. Malgré cela, la mairie de Paris a donné son feu vert… »
Le Parisien
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Voir également :
- Mobilisation réussie contre une antenne-relais à Paris XVIII - JT France 2 (13h) - 07/09/2009