Les militants se disent sceptiques sur la réunion et entendent poursuivre le combat juridique.
Fairereconnaître «l'incertitude scientifique» et obtenir l'abaissement des seuils réglementaires d'exposition aux ondes à 0,6 volt par mètre (contre un minimum de 41 volts/m actuellement, telles sont les priorités des associations environnementales qui militent contre les antennes relais. En juillet 2005, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'État au développement numérique, avait déposé une proposition de loi allant dans ce sens.
Pourquoi ne pas mener une campagne aussi active contre les téléphones portables que les autorités jugent elles-mêmes plus risquées ? «Le téléphone portable est un risque choisi, c'est un peu comme la cigarette, les antennes-relais, c'est un risque subi», commente Étienne Cendrier, le président de la très active association Robin des toits. Et que dire des plaintes déposées à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) alors que selon Orange les antennes ne fonctionnaient pas ? «Tant qu'il n'y a pas de mesures, on ne sait pas à quoi les gens sont exposés», poursuit-il.
En position de force
Quoi qu'il en soit, les associations se déclarent relativement sceptiques quand aux résultats de ces tables rondes. Toutes regrettent « l'absence de scientifiques » et la non prise en compte d'études «qui dépassent nos frontières», ajoute Michèle Rivasi la présidente du Criirem (centre de recherches et d'informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques).
«Nous n'avons aucunement l'intention de jouer les faire-valoir : si on a le sentiment que tout est verrouillé, il faudra le dénoncer et se retirer» des discussions, avertit Janine Le Calvez (Association Priartem).
Les associations se sentent en position de force depuis que la cour d'appel de Versailles en invoquant «un trouble anormal du voisinage» a contraint un opérateur à démonter une antenne. Aujourd'hui une vingtaine d'affaires sont portées devant les tribunaux. Et celles qui soutiennent ces actions ont bien l'intention de persévérer.
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Source : http://www.lefigaro.fr/sante/2009/04/23/01004-20090423ARTFIG00447-les-associations-reclament-une-plus-faible-exposition-.php
Fairereconnaître «l'incertitude scientifique» et obtenir l'abaissement des seuils réglementaires d'exposition aux ondes à 0,6 volt par mètre (contre un minimum de 41 volts/m actuellement, telles sont les priorités des associations environnementales qui militent contre les antennes relais. En juillet 2005, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'État au développement numérique, avait déposé une proposition de loi allant dans ce sens.
Pourquoi ne pas mener une campagne aussi active contre les téléphones portables que les autorités jugent elles-mêmes plus risquées ? «Le téléphone portable est un risque choisi, c'est un peu comme la cigarette, les antennes-relais, c'est un risque subi», commente Étienne Cendrier, le président de la très active association Robin des toits. Et que dire des plaintes déposées à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) alors que selon Orange les antennes ne fonctionnaient pas ? «Tant qu'il n'y a pas de mesures, on ne sait pas à quoi les gens sont exposés», poursuit-il.
En position de force
Quoi qu'il en soit, les associations se déclarent relativement sceptiques quand aux résultats de ces tables rondes. Toutes regrettent « l'absence de scientifiques » et la non prise en compte d'études «qui dépassent nos frontières», ajoute Michèle Rivasi la présidente du Criirem (centre de recherches et d'informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques).
«Nous n'avons aucunement l'intention de jouer les faire-valoir : si on a le sentiment que tout est verrouillé, il faudra le dénoncer et se retirer» des discussions, avertit Janine Le Calvez (Association Priartem).
Les associations se sentent en position de force depuis que la cour d'appel de Versailles en invoquant «un trouble anormal du voisinage» a contraint un opérateur à démonter une antenne. Aujourd'hui une vingtaine d'affaires sont portées devant les tribunaux. Et celles qui soutiennent ces actions ont bien l'intention de persévérer.
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Source : http://www.lefigaro.fr/sante/2009/04/23/01004-20090423ARTFIG00447-les-associations-reclament-une-plus-faible-exposition-.php