Une pétition lancée dans le centre-ville de Châtillon a déjà recueilli près de 900 signatures. Son objet? L’opposition à l’installation d’une nouvelle antenne-relais de téléphonie par la société Orange sur le toit du 19, rue Gabriel-Péri.
CHÂTILLON, vendredi. Le collectif de riverains Châtillon Santé soupçonne les antennes-relais de favoriser le développement de cancers.
Le projet de l’opérateur suscite depuis plusieurs mois une vive émotion chez les locataires. Il faut dire que, depuis plusieurs années déjà, des équipements de SFR et Bouygues Télécom, autres opérateurs de téléphonie, rayonnent au-dessus de leurs têtes. « Les antennes se trouvent dissimulées dans des cheminées », pointe Nathalie Aucuit, qui a pris la tête du collectif Châtillon Santé pour faire valoir les droits des riverains. « On nous a longtemps dit qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Pourtant, nous avons constaté de plus en plus de cancers dans le voisinage, une quinzaine de cas », assure-t-elle.
Des habitants inquiets et mobilisés
Avec d’autres personnes vivant dans l’un des deux bâtiments appartenant au bailleur social France Habitation, Nathalie Aucuit a fait appel à l’association Robin des toits, qui se préoccupe de la santé des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil. « Des membres de Robin des toits ont effectué en mai des mesures dans des appartements, obtenant des résultats proches de 6 V/m, s’alarme Nathalie Aucuit. Or, une directive européenne préconise 0,6 V/m. » La mairie de Paris a d’ailleurs, de son côté, retenu le 12 juillet ce taux de 0,6 V/m qu’elle compte imposer aux entreprises de télécommunications, même si la loi française autorise aujourd’hui un taux maximal allant de 41 à 61 V/m.
Inquiets et mobilisés, les habitants ont déployé au début du mois de juin des banderoles et collé des affichettes pour dire « non aux antennes ». Les représentants du collectif se sont tournés vers la mairie qui a proposé un rendez-vous entre les diverses parties le 13 juillet. Mais Nathalie Aucuit a décidé de ne pas honorer le rendez-vous. « Nous souhaitons une réunion publique après les vacances, afin que tous ceux qui le souhaitent puissent y participer, précise-t-elle. Le député-maire ne peut pas rester insensible à notre cause. Une crèche se trouve juste à côté de notre immeuble! On doit appliquer le principe de précaution. »
Chez France Habitation, on explique « avoir donné un accord de principe à Orange, à condition que les mesures des champs magnétiques respectent les normes en vigueur ». Ces évaluations doivent d’ailleurs commencer à partir du 20 août. « Des cabinets indépendants effectueront les vérifications, promet un responsable d’Orange. Nous demanderons aussi la présence d’un huissier. » « Chaque locataire volontaire pourra obtenir des résultats individualisés en faisant venir les experts dans son logement, ajoute-t-on chez France Habitation. Nous prendrons une décision en fonction des résultats. » En attendant, les familles de la HLM située en plein centre-ville continuent à s’inquiéter. Et Nathalie Aucuit de conclure : « Nous envisageons d’organiser une marche si on ne veut pas nous entendre. »
source:http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-future-antenne-alarme-les-locataires-10-08-2011-1560714.php
Des habitants inquiets et mobilisés
Avec d’autres personnes vivant dans l’un des deux bâtiments appartenant au bailleur social France Habitation, Nathalie Aucuit a fait appel à l’association Robin des toits, qui se préoccupe de la santé des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil. « Des membres de Robin des toits ont effectué en mai des mesures dans des appartements, obtenant des résultats proches de 6 V/m, s’alarme Nathalie Aucuit. Or, une directive européenne préconise 0,6 V/m. » La mairie de Paris a d’ailleurs, de son côté, retenu le 12 juillet ce taux de 0,6 V/m qu’elle compte imposer aux entreprises de télécommunications, même si la loi française autorise aujourd’hui un taux maximal allant de 41 à 61 V/m.
Inquiets et mobilisés, les habitants ont déployé au début du mois de juin des banderoles et collé des affichettes pour dire « non aux antennes ». Les représentants du collectif se sont tournés vers la mairie qui a proposé un rendez-vous entre les diverses parties le 13 juillet. Mais Nathalie Aucuit a décidé de ne pas honorer le rendez-vous. « Nous souhaitons une réunion publique après les vacances, afin que tous ceux qui le souhaitent puissent y participer, précise-t-elle. Le député-maire ne peut pas rester insensible à notre cause. Une crèche se trouve juste à côté de notre immeuble! On doit appliquer le principe de précaution. »
Chez France Habitation, on explique « avoir donné un accord de principe à Orange, à condition que les mesures des champs magnétiques respectent les normes en vigueur ». Ces évaluations doivent d’ailleurs commencer à partir du 20 août. « Des cabinets indépendants effectueront les vérifications, promet un responsable d’Orange. Nous demanderons aussi la présence d’un huissier. » « Chaque locataire volontaire pourra obtenir des résultats individualisés en faisant venir les experts dans son logement, ajoute-t-on chez France Habitation. Nous prendrons une décision en fonction des résultats. » En attendant, les familles de la HLM située en plein centre-ville continuent à s’inquiéter. Et Nathalie Aucuit de conclure : « Nous envisageons d’organiser une marche si on ne veut pas nous entendre. »
source:http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-future-antenne-alarme-les-locataires-10-08-2011-1560714.php