"Un homme diagnostiqué électrosensible a été reconnu victime d'un accident du travail en raison de son intolérance aux ondes électromagnétiques par le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) des Yvelines, une première en France selon son avocat." (AFP 10 octobre)
On connait les raisons politiques et économiques qui font que le lien entre exposition aux ondes électromagnétiques et électrohypersensibilité n'est pas reconnu dans nos sociétés qui s'orientent vers le tout connecté et les villes dites faussement "intelligentes". Des témoignages nous parviennent de personnes électrohypersensibles obligées de quitter leur travail malgré une reconnaissance médicale de leur symptômes et une demande de réaménagement de leur poste de travail. Il faut accorder au jugement du tribunal des affaires sociales des Yvelines l'importance qu'il mérite quant à la non prise en compte de l'expertise affirmant les causes psychiatriques du malaise du salarié en cause. Un tel diagnostic a été trop longtemps servi, et avec parfois grand mépris, dont on connait cependant les tenants et les aboutissants. Il est heureux qu'un tribunal n'en tienne pas compte pour se référer par contre aux symptômes et aux recommandations de la médecine du travail, en accordant foi à un deuxième rapport d'expertise faisant état de la "compatibilité avec un malaise par hypersensibilité aux ondes électromagnétiques".
Robin des Toits ne peut que se réjouir d'un tel jugement, espère que d'autres tribunaux emboiteront le pas du TASS de Versailles et que cela pourra redonner auto considération et espoir de solution aux personnes se trouvant dans la même situation que ce salarié.
Pierre-Marie Théveniaud
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