La RATP a signé un accord avec SFR pour implanter la 3G et la 4G sur tout le réseau
Sur le strapontin de droite, une femme discute, portable à l'oreille. En face, un homme tapote sur son iPhone. Selon la RATP, la moitié des 10 millions de voyageurs quotidiens utilisent leur téléphone à chaque déplacement. Mais pour l'instant, les 36 % d'usagers de la RATP qui possèdent un smartphone ne peuvent pas accéder à Internet. Ou alors à un débit très lent voire nul entre les stations. Une lacune en passe d'être réparée. Après la mise en place du wi-fi gratuit dans une quarantaine de stations la semaine dernière, la RATP s'apprête à passer à la 3G et à la 4G. Ces normes téléphoniques permettent de naviguer avec fluidité sur Internet, pour regarder des vidéos ou consulter Facebook par exemple. Surtout, il sera possible de conserver sa connexion en descendant dans les stations souterraines, puis dans le métro en marche.
Mise en place le 1er octobre
Premier opérateur à avoir signé avec la RATP, SFR. Dès le 1er octobre, ses abonnés pourront se connecter à Internet en 3G autour de deux nœuds principaux, Châtelet et la gare de Lyon. La ligne 1 et les RER A et B seront desservis en 2013. Et 75 % des voyageurs doivent être couverts d'ici à la fin 2014, pour arriver à 100 % du réseau à la fin 2015. « Nous pensons fondamentalement que la connectivité fait partie du service des transports », assure Pierre Mongin, PDG de la RATP. Les usagers doivent pouvoir travailler ou se divertir pendant les trajets, et tirer profit de ces périodes de transport. « Le temps utile est absolument clé », estime Stéphane Roussel, le PDG de SFR. Sans compter que les usagers pourront ainsi accéder à l'information RATP.Pierre Mongin, le PDG de la RATP, est catégorique concernant les ondes émises par la 3G : « Tous les tests sont formels : il n'y a pas d'impact dû à la structure métallique fermée et en mouvement. » Pour Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits, « c'est n'importe quoi ». « Dès qu'on se trouve dans une cage en métal, le rayonnement est concentré », explique-t-il. D'autant que s'ajoute un phénomène de « handover », le passage d'une antenne à une autre, lorsque le métro est en mouvement. « On privilégie les bénéfices commerciaux à la santé publique », regrette Etienne Cendrier. Selon lui, l'implantation de la 3G dans le réseau RATP va interdire l'accès aux transports en commun aux électrosensibles et faire courir un risque à toute la population. « Nous sommes très en dessous des normes », assure, pour sa part, Pierre Mongin. Des normes officielles que conteste aussi l'association Robin des Toits.
Claire Friedel
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Source : http://www.20minutes.fr/article/964777/connexions-plus-net-metrola-polemique-risques-sanitaires-va-bon-train
Sur le strapontin de droite, une femme discute, portable à l'oreille. En face, un homme tapote sur son iPhone. Selon la RATP, la moitié des 10 millions de voyageurs quotidiens utilisent leur téléphone à chaque déplacement. Mais pour l'instant, les 36 % d'usagers de la RATP qui possèdent un smartphone ne peuvent pas accéder à Internet. Ou alors à un débit très lent voire nul entre les stations. Une lacune en passe d'être réparée. Après la mise en place du wi-fi gratuit dans une quarantaine de stations la semaine dernière, la RATP s'apprête à passer à la 3G et à la 4G. Ces normes téléphoniques permettent de naviguer avec fluidité sur Internet, pour regarder des vidéos ou consulter Facebook par exemple. Surtout, il sera possible de conserver sa connexion en descendant dans les stations souterraines, puis dans le métro en marche.
Mise en place le 1er octobre
Premier opérateur à avoir signé avec la RATP, SFR. Dès le 1er octobre, ses abonnés pourront se connecter à Internet en 3G autour de deux nœuds principaux, Châtelet et la gare de Lyon. La ligne 1 et les RER A et B seront desservis en 2013. Et 75 % des voyageurs doivent être couverts d'ici à la fin 2014, pour arriver à 100 % du réseau à la fin 2015. « Nous pensons fondamentalement que la connectivité fait partie du service des transports », assure Pierre Mongin, PDG de la RATP. Les usagers doivent pouvoir travailler ou se divertir pendant les trajets, et tirer profit de ces périodes de transport. « Le temps utile est absolument clé », estime Stéphane Roussel, le PDG de SFR. Sans compter que les usagers pourront ainsi accéder à l'information RATP.Pierre Mongin, le PDG de la RATP, est catégorique concernant les ondes émises par la 3G : « Tous les tests sont formels : il n'y a pas d'impact dû à la structure métallique fermée et en mouvement. » Pour Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits, « c'est n'importe quoi ». « Dès qu'on se trouve dans une cage en métal, le rayonnement est concentré », explique-t-il. D'autant que s'ajoute un phénomène de « handover », le passage d'une antenne à une autre, lorsque le métro est en mouvement. « On privilégie les bénéfices commerciaux à la santé publique », regrette Etienne Cendrier. Selon lui, l'implantation de la 3G dans le réseau RATP va interdire l'accès aux transports en commun aux électrosensibles et faire courir un risque à toute la population. « Nous sommes très en dessous des normes », assure, pour sa part, Pierre Mongin. Des normes officielles que conteste aussi l'association Robin des Toits.
Claire Friedel
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Source : http://www.20minutes.fr/article/964777/connexions-plus-net-metrola-polemique-risques-sanitaires-va-bon-train