Mercredi 28 janvier, le Conseil de quartier Grandes Carrières - Clichy s’est réuni à l’école 16 rue Forest (18ème arrdt) sur le thème : « Les antennes relais, quels impacts ? Free mobile et la Mairie de Paris en discuteront avec vous. ».
Devant une soixantaine de personnes, se succédèrent à la tribune : Mao Péninou (Adjoint PS au Maire de Paris) pour expliquer la charte de la téléphonie mobile qu’il a lui-même négocié avec les opérateurs, deux représentants de Free qui présentèrent les antennes installées dans le secteur mais contestées par les riverains, Pascal Julien (Adjoint EELV au Maire du 18ème) qui a précisé certains aspects de la nouvelle charte, Evelyne Rouquié pour son témoignage en tant qu'électrosensible, et enfin Yveline Frilay, médecin généraliste alarmée par les conséquences sanitaires des ondes électromagnétiques.
Or l’exposé du Docteur Frilay fut soudainement interrompu par l’attitude de Mao Péninou qui, se levant brusquement, rassembla ses affaires, quitta précipitamment la tribune et traversa la salle vers la sortie, sans explication. « Que se passe-t-il ? » interrogèrent plusieurs personnes dont la présidente de séance, Danielle Fournier (Conseillère EELV de Paris). Mao Péninou, du fond de la salle, lança: « Je m’en vais pour ne pas cautionner une réunion dépourvue de débat contradictoire ! Avez-vous invité un autre médecin qui ne pense pas comme vous ? Non ! Il est scandaleux qu’une réunion municipale de cette nature ne soit pas contradictoire ! ». Aux personnes lui opposant qu’il ne s’agit pas d’une réunion municipale mais d’un Conseil de quartier, Mao Péninou rétorqua « C’est la même chose puisque c’est organisé par la Mairie ! ». Puis il sortit, laissant le public médusé. Les personnes qui prirent ensuite la parole au cours du débat - car débat contradictoire il y eu ! - introduisirent leur intervention en déplorant qu’un Adjoint au Maire de Paris ose fuir un tel débat, et de cette manière là.
La discussion s’est poursuivie sans incident pendant une heure et demi, les arguments s’échangèrent, les désaccords s’exprimant courtoisement. Ainsi, Pascal Julien nuança sérieusement certaines affirmations du D.Frilay, les représentants de Free purent confronter leur vision des choses avec le public ou avec Evelyne Rouquié.
Robin des toits s’interroge : comment les associations pourraient-elles défendre la charte de la téléphonie mobile si l’Adjoint qui l’a négocié refuse lui-même de le faire dès lors que le public qu’il trouve en face de lui est a priori dubitatif ?
Il semble que la position de Mao Peninou soit... "contradictoire" !
Devant une soixantaine de personnes, se succédèrent à la tribune : Mao Péninou (Adjoint PS au Maire de Paris) pour expliquer la charte de la téléphonie mobile qu’il a lui-même négocié avec les opérateurs, deux représentants de Free qui présentèrent les antennes installées dans le secteur mais contestées par les riverains, Pascal Julien (Adjoint EELV au Maire du 18ème) qui a précisé certains aspects de la nouvelle charte, Evelyne Rouquié pour son témoignage en tant qu'électrosensible, et enfin Yveline Frilay, médecin généraliste alarmée par les conséquences sanitaires des ondes électromagnétiques.
Or l’exposé du Docteur Frilay fut soudainement interrompu par l’attitude de Mao Péninou qui, se levant brusquement, rassembla ses affaires, quitta précipitamment la tribune et traversa la salle vers la sortie, sans explication. « Que se passe-t-il ? » interrogèrent plusieurs personnes dont la présidente de séance, Danielle Fournier (Conseillère EELV de Paris). Mao Péninou, du fond de la salle, lança: « Je m’en vais pour ne pas cautionner une réunion dépourvue de débat contradictoire ! Avez-vous invité un autre médecin qui ne pense pas comme vous ? Non ! Il est scandaleux qu’une réunion municipale de cette nature ne soit pas contradictoire ! ». Aux personnes lui opposant qu’il ne s’agit pas d’une réunion municipale mais d’un Conseil de quartier, Mao Péninou rétorqua « C’est la même chose puisque c’est organisé par la Mairie ! ». Puis il sortit, laissant le public médusé. Les personnes qui prirent ensuite la parole au cours du débat - car débat contradictoire il y eu ! - introduisirent leur intervention en déplorant qu’un Adjoint au Maire de Paris ose fuir un tel débat, et de cette manière là.
La discussion s’est poursuivie sans incident pendant une heure et demi, les arguments s’échangèrent, les désaccords s’exprimant courtoisement. Ainsi, Pascal Julien nuança sérieusement certaines affirmations du D.Frilay, les représentants de Free purent confronter leur vision des choses avec le public ou avec Evelyne Rouquié.
Robin des toits s’interroge : comment les associations pourraient-elles défendre la charte de la téléphonie mobile si l’Adjoint qui l’a négocié refuse lui-même de le faire dès lors que le public qu’il trouve en face de lui est a priori dubitatif ?
Il semble que la position de Mao Peninou soit... "contradictoire" !