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Nous, les soussignés, sommes un groupe de scientifiques et de professionnels de la santé qui ensemble avons cosigné des centaines d’études révisées par des pairs sur les effets des champs électromagnétiques (CEM) sur la santé. Nous tenons à rectifier la désinformation flagrante que l’on retrouve dans la lettre sur les compteurs « intelligents » sans fil publiée dans Le Devoir le 24 mai dernier. Présentée par un groupe d’ingénieurs, de physiciens et de chimistes québécois, cette lettre reflète un manque de compréhension évident de la science qui justifie les préoccupations quant à l’impact sur la santé des CEM de radiofréquences (RF)/micro-ondes émises par ces compteurs.
L’affirmation selon laquelle « Les milliers d’études réalisées, tant épidémiologiques qu’expérimentales chez l’humain, ne montrent pas de hausse des cas de cancer à la suite d’une exposition aux radiofréquences de faible intensité… » est fausse (1). En fait, à peine quelques études du genre ont été publiées — deux douzaines d’études cas-témoin portant sur l’usage d’un téléphone cellulaire, certainement pas des milliers — et la plupart ont été financées par l’industrie des télécommunications sans fil. De plus, ces études rassurantes comportaient d’importantes failles de conception, comme le fait qu’elles portaient sur des populations de trop petite taille qui furent suivies durant une période trop courte.
Des études non financées par l’industrie ont clairement démontré l’augmentation notable de l’incidence du cancer chez les individus surexposés de façon prolongée à de faibles doses de micro-ondes, émises notamment par des antennes radio. Ces effets ont été bien documentés lors des méta-analyses des résultats regroupés de plusieurs études portant sur les usagers d’un téléphone cellulaire : ces analyses ont systématiquement démontré un doublement du risque de cancer du cerveau chez les usagers exposés aux RF/micro-ondes d’un cellulaire depuis au moins dix ans.
L’incidence du cancer du cerveau
De plus, l’argument selon lequel « malgré un usage croissant du téléphone cellulaire, l’incidence globale du cancer du cerveau n’a pas augmenté au cours des dernières années » n’est pas une preuve que ces appareils sont sécuritaires : chez l’adulte, la croissance d’une tumeur cérébrale se fait lentement et peut souvent durer de 20 à 30 ans. Or, la majorité des Nord-Américains n’utilisent pas de téléphone cellulaire de façon intense depuis aussi longtemps. Les preuves concernant l’utilisation du cellulaire à long terme et le risque accru de cancer du cerveau proviennent principalement de l’Europe du Nord, où cet appareil est utilisé couramment depuis les années 1990.
En fait, les enfants sont particulièrement à risque. Or, en mai 2012, le Bureau national de la statistique du Royaume-Uni a rapporté une augmentation de 50 % de l’incidence de tumeurs du lobe frontal et temporal chez les enfants entre 1999 et 2009. Cette statistique est préoccupante car en mai 2011, après avoir examiné la littérature scientifique publiée sur les cancers affectant les utilisateurs de téléphones portables, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les CEM de radiofréquences dans le groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’homme ».
Malgré le manque de consensus scientifique, les preuves sont assez nombreuses pour que tout parent prudent veuille réduire autant que possible l’exposition de ses proches à des émissions de RF/micro-ondes. C’est d’ailleurs ce qu’ont recommandé divers pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Royaume-Uni et la Russie.
Hypersensibilité électromagnétique
Les craintes du public concernant les compteurs intelligents sans fil sont tout à fait fondées. Elles sont confirmées par des autorités médicales, notamment du département de santé publique du comté californien de Santa Cruz. Celles-ci s’inquiètent de l’augmentation importante du nombre de personnes affirmant avoir développé une hypersensibilité électromagnétique (HSEM), d’autant plus que dans plusieurs cas, les symptômes ne sont apparus qu’après l’installation de ces compteurs (la plupart des gens atteints prennent un certain temps avant de faire le lien entre les deux événements).
Depuis une décennie, les populations sont de plus en plus affectées par les micro-ondes ambiantes émises par les appareils sans fil dont l’usage est toujours plus répandu. Ainsi, une grande partie de la population pourrait être exposée contre son gré à des risques alarmants si jamais il y a déploiement massif de réseaux électriques intelligents. Selon sept études effectuées de 2002 à 2004 dans six pays européens, environ 10 % des Européens seraient déjà électrosensibles, et certains experts craignent que ce pourcentage n’atteigne 50 % en 2017 (Hallberg et Oberfeld, 2006). Dr Gro Harlem Brundtland, qui fut première ministre de la Norvège puis directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est la sommité la plus célèbre à révéler publiquement son électrosensibilité
Malgré l’absence d’un consensus autour de l’origine et des mécanismes de l’électrosensibilité, plusieurs médecins et spécialistes à travers le monde ont constaté que ces symptômes (neurologiques, dermatologiques, acoustiques, etc.) semblent être déclenchés par une exposition à des niveaux de CEM inférieurs à ceux des limites internationales d’exposition basées uniquement sur les effets thermiques à court terme (2). Certains organismes, comme l’Association médicale autrichienne et l’Académie américaine de médecine environnementale, reconnaissent que pour traiter la HSEM, il faut avant tout réduire l’exposition aux CEM.
La prudence est donc de mise car les nombreux appareils sans fil qui émettent différents types d’émissions de RF/micro-ondes, comme les compteurs intelligents, n’ont jamais été testés pour les effets biologiques qu’ils pourraient provoquer.
Effets biologiques reconnus
Alors que les scientifiques ne comprennent pas encore complètement les mécanismes spécifiques par lesquels les micro-ondes causeraient le cancer, il est scientifiquement inacceptable de nier l’ampleur de la preuve concernant l’augmentation de l’incidence du cancer et le lien avec la surexposition à ce type de rayonnement.
En effet, l’affirmation selon laquelle « il n’existe aucun mécanisme établi par lequel une onde radiofréquence pourrait induire un effet néfaste sur les tissus humains autrement que par chauffage » est incorrecte, et elle reflète une méconnaissance de la littérature scientifique sur le sujet. En fait, plus de mille études sur le rayonnement non ionisant de faible intensité et de haute fréquence, publiées depuis au moins cinquante ans, démontrent l’existence de mécanismes biologiques d’effets non thermique des CENs. Ces ondes transmettent aux tissus vivants des signaux qui entraînent des changements biochimiques pouvant provoquer divers symptômes et causer des maladies comme le cancer.
Contrairement aux rayonnements ionisants comme les rayons X, les micro-ondes ne possèdent pas l’énergie requise pour rompre directement les liaisons chimiques dans le corps. Toutefois, il est scientifiquement prouvé que leur énergie peut provoquer des dommages à l’ADN pouvant mener indirectement à un cancer par une combinaison d’effets biologiques. Par exemple, diverses études récentes ont documenté la production de radicaux libres, l’augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique permettant à des substances chimiques potentiellement toxiques de pénétrer dans le cerveau, l’induction de gènes, ainsi que la modification de l’activité électrique et métabolique de cerveaux humains exposés aux micro-ondes émises par un téléphone cellulaire.
Ces effets sont cumulatifs et dépendent de nombreux facteurs, y compris l’intensité des ondes, leur fréquence, leur forme, la durée d’exposition, les particularités biologiques des individus, et l’effet synergique de l’exposition à divers agents toxiques.
Preuve éloquente qu’ils ont des effets biologiques, les CEM de faible intensité se sont avérés utiles dans certaines circonstances sur le plan clinique. Les CEM pulsés sont utilisés avec succès depuis plusieurs années pour traiter les fractures osseuses qui résistent à d’autres traitements. Plus récemment, des CEM modulés en amplitude et de fréquences spécifiques se sont avérés efficaces pour traiter le carcinome avancé et la douleur chronique.
Les CEM de hautes fréquences, comme les micro-ondes émises par les téléphones cellulaires, les compteurs intelligents, le Wi-Fi et les téléphones sans fil, semblent les plus dommageables lors d’un usage courant. Les effets biologiques qu’elles produisent, incluant les symptômes d’électrosensibilité, semblent être le résultat des dommages causés aux membranes cellulaires par la perte d’ions de calcium essentiels à leur structure. Une exposition prolongée à ces hautes fréquences peut éventuellement entraîner la dysfonction et la mort cellulaires.
En outre, une dysfonction des glandes parathyroïdes, situées dans le cou à proximité de l’endroit où l’on appuie un téléphone cellulaire, peut provoquer une électrosensibilité chez certaines personnes en réduisant le niveau d’ions de calcium dans leur sang. La radiation produite par les ondes du téléphone diminue également la production de mélatonine, une hormone qui protège du cancer, et favorise la croissance de cellules cancéreuses existantes.
Les sonneurs d’alerte attaqués
En recommandant l’application du principe de précaution en matière de CEM, la directrice de l’Agence européenne pour l’environnement, Jacqueline McGlade, a écrit en 2009 : « Nous avons noté que dans le cadre de débats antérieurs sur le danger pour la santé présentés par des substances comme l’essence au plomb et le méthyl mercure, que les scientifiques “ sonneurs d’alerte ” souffraient fréquemment de discrimination, de perte de fonds de recherche, et d’attaques personnelles indues à leur intégrité scientifique. Il serait surprenant si ce n’est pas déjà une caractéristique de la controverse actuelle sur les CEM… » Malheureusement, de telles situations semblent se produire de plus en plus fréquemment.
Par ailleurs, l’affirmation dans la lettre du Devoir selon laquelle « Nous considérons que si un débat devait avoir lieu, celui-ci devrait se concentrer exclusivement sur les effets des téléphones cellulaires sur la santé » est essentiellement une reconnaissance du fait qu’il y a une raison de s’inquiéter au sujet des téléphones portables. Toutefois, même si l’exposition immédiate aux ondes d’un cellulaire est d’une intensité beaucoup plus grande que celle d’un compteur intelligent, elle est de moins longue durée car le cellulaire est utilisé de façon temporaire.
Compteurs intelligents
Les compteurs intelligents sans fil émettent des micro-ondes pulsées atypiques, de très courte durée mais relativement nocives, dont les effets biologiques n’ont jamais été pleinement testés. Ces salves qui durent des millisecondes peuvent être émises en moyenne 9 600 fois par jour jusqu’à un maximum de 190 000 transmissions quotidiennes, et à un niveau d’émission en période de pointe deux fois et demie plus intense que le signal de sécurité déclaré, a admis le fournisseur californien Pacific Gas & Electric devant la Commission de services publics de cet État. Ainsi, les gens qui vivent à proximité d’un compteur intelligent risquent d’être exposés à ces ondes de façon beaucoup plus intense que s’ils sont à côté d’un cellulaire, sans parler de l’effet cumulatif de ces mêmes ondes sur les gens exposés à plusieurs compteurs.
En outre, la tête et le cou sont les parties du corps principalement exposées aux ondes d’un cellulaire, et l’utilisateur est exposé aux ondes uniquement lorsqu’il utilise l’appareil. Une exposition au compteur intelligent affecte généralement l’ensemble du corps, augmentant le risque de surexposition de nombreux organes.
En plus de ces salves irrégulières de micro-ondes provenant de compteurs transférant les données de consommation aux compagnies d’électricité, de gaz ou d’eau, les compteurs intelligents sont également une source majeure d’électricité « sale » (interférence électrique de haute tension et à haute fréquence, généralement dans la bande de fréquences des kilohertz). En effet, certains scientifiques, comme l’épidémiologiste américain Sam Milham, croient que bon nombre des problèmes de santé associés aux compteurs intelligents (sans fil et filaires) peuvent aussi être causés par l’interférence générée par l’alimentation à découpage qui les actionnent. La pose de filtres atténuant la quantité d’électricité sale circulant sur le câblage domestique semble soulager les symptômes de certaines personnes électrosensibles et devrait être envisagée comme une des solutions visant à atténuer les impacts négatifs potentiels. En effet, le Département de santé publique de l’État de Salzbourg, en Autriche, confirme son inquiétude au sujet des risques possibles pour la santé publique dus au fait que d’ici quelques années, presque tous les câbles et appareils électriques émettront de telles hautes fréquences transitoires générées par des compteurs intelligents filés.
Mieux vaut prévenir que guérir
Les effets nocifs observés à la suite de l’installation de compteurs intelligents sont susceptibles d’être exacerbés si les électroménagers intelligents qui utilisent une communication sans fil deviennent la norme. Une telle situation ne ferait qu’accroître davantage les expositions injustifiées à des micro-ondes.
Jusqu’à présent, peu d’études indépendantes ont été réalisées sur les effets sanitaires d’expositions continues à des micro-ondes de faible intensité. Toutefois, des études sur les effets sanitaires des substances chimiques dangereuses réalisées pendant des décennies nous ont appris qu’une exposition chronique à de faibles concentrations de micro-ondes peut causer autant sinon plus de tort qu’une exposition aiguë à de fortes concentrations.
C’est pourquoi nous, les soussignés, nous joignons aux nombreuses autorités (3) qui recommandent l’application du principe de précaution et l’adoption de mesures immédiates – comme l’usage de compteurs filés – pour réduire l’exposition à toutes formes de RF/micro-ondes. Nous ne préconisons pas que l’on cesse d’utiliser les technologies sans fil, seulement que l’on fasse preuve de bon sens afin que leur utilisation ne représente pas un risque pour la santé.
1. Publications scientifiques sur les effets des CEM sur la santé.
2. Explications et études sur l’électrohypersensibilité.
• David O. Carpenter, M. D., directeur, Institut pour la santé et l’environnement, Université d’Albany, É.U.
• Jennifer Armstrong, M. D., ancienne présidente, Société canadienne de médecine environnementale, fondateur, Clinique de santé environnementale d’Ottawa, Ontario, Canada
• Pierre L. Auger, M. D., FRCPC, Médecine du travail – Multiclinique des accidentés 1464, Montréal, Québec, Canada
• Fiorella Belpoggi, Ph. D., directrice du centre de recherche sur le cancer Cesare Maltoni, Institut Ramazzini, Bologne, Italie
• Martin Blank, Ph. D., ancien président, Bioelectromagnetics Society, conférencier spécial, département de physiologie et de biophysique cellulaire, Centre médical de l’Université Columbia, New York, É. U.
• Barry Breger, M. D., Centre d’intégration somatosophique (médecine orthomoléculaire), Montréal, Québec
• John Cline, M. D., professeur, Institut pour la médecine fonctionnelle, Federal Way, WA, É. U., directeur médical, Centre médical Cline, Nanaimo, CB, Canada
• Alvaro Augusto de Salles, Ph. D., professeur de génie électrique, Université fédérale de Rio Grande do Sul, Porto Alegre, Brésil
• Christos Georgiou, professeur de biochimie, département de biologie, Université de Patras, Grèce
• Livio Giuliani, Ph. D., chercheur senior, Institut national de l’assurance (INAIL), chef de l’unité de recherche sur les radiations et les ultrasons, Rome, Italie
• Andrew Goldsworthy, Ph. D., conférencier honoraire en biologie, Collège impérial de Londres, Royaume-Uni.
• Claudio Gómez-Perretta, M.D., Ph.D., Directeur, Centre de recherche, Hôpital universitaire LA Fe, Valence, Espagne
• Yury Grigoriev, Ph. D., président, Comité national russe sur la protection de la radiation non ionisante, Moscou, Russie
• Settimio Grimaldi, Ph. D., directeur de l’Institut de pharmacologie translationnelle (neurobiologie et médecine moléculaire), Conseil national de la recherche, Rome, Italie
• Magda Havas, Ph. D., Centre d’études sur la santé, Université Trent, Peterborough, Ontario, Canada
• Lennart Hardell, M. D., professeur d’oncologie, Hôpital universitaire, Örebro, Suède
• Denis L. Henshaw, Ph. D., professeur de physique, chef du groupe Effets de la radiation Effects chez les humains, Université de Bristol, Royaume-Uni
• Ronald B. Herberman, M. D., président du conseil, Fonds de la santé environnementale, et directeur fondateur émérite, Institut pour le cancer de l’Université de Pittsburgh
• Isaac Jamieson, Ph. D. Science environnementale (phénomènes électromagnétiques dans l’environnement bâti), architecte indépendant, scientifique et consultant environnemental, Hertfordshire, Royaume-Uni.
• Olle Johansson, Ph. D., professeur de neuroscience (Unité de dermatologie expérimentale), Institut Karolinska, Stockholm, Suède
• Yury Kronn, Ph. D., sommité russe sur la physique des vibrations non linéaires et des vibrations électromagnétiques à haute fréquence, fondateur d’Energy Tools International, Oregon, É. U.
• Henry Lai, Ph. D., professeur de génie biologique, École de médecine de l’Université de Washington, Seattle, WA, É.U.
• Abraham R. Liboff, Ph. D., professeur émérite, département de physique, Université d’Oakland, Rochester, Michigan, É.U.
• Don Maisch, Ph. D., chercheur sur les normes d’exposition aux radiations de fréquences de télécommunications, EMFacts Consultancy, Tasmanie, Australie
• Andrew A. Marino, M. D., Ph. D., J. D., professeur de neurologie, Centre des sciences de la santé LSU, Shreveport, LA, É.U.
• Karl Maret, M. D., M. Eng., président, Dove Health Alliance, Aptos, CA, É. U.
• Sam Milham, M. D., ancien épidémiologiste en chef, ministère de la Santé de l’État de Washington, É.U.
• Joel M. Moskowitz, Ph. D., directeur, Centre pour la santé familiale et communautaire, École de santé publique, Université de Californie, Berkeley
• Gerd Oberfeld, M. D., Département de santé publique (médecine de l’environnement), gouvernement de l’État de Salzburg, Autriche
• Jerry L. Phillips, Ph. D., directeur, Centre pour l’excellence en sciences, département de chimie et de biochimie, Université du Colorado, É.U.
• John Podd, Ph. D., professeur de psychologie (neuropsychologie expérimentale), Université Massey, Nouvelle-Zélande
• William J. Rea, M. D., chirurgien thoracique et cardiovasculaire, directeur du Environmental Health Center, Dallas, Texas, É. U.
• Elihu D. Richter, M.D., professeur, École de santé publique et de médecine communautaire-Hadassah, Hebrew University, Jérusalem, Israël
• Leif G. Salford, M. D., professeur de neurochirurgie, Université Lund, Suède
• Nesrin Seyhan, M. D., fondatrice et titulaire de la chaire de biophysique, faculté de médecine de l’Université de Gazi, Turquie
• Cyril W. Smith, Ph. D., auteur principal « Electromagnetic Man », retraité du département de génie électronique et électrique, Université de Salford, Royaume-Uni
• Morando Soffritti, M. D.,
directeur scientifique de la fondation européenne pour l’oncologie et les sciences environnementales « B. Ramazzini », Bologne, Italie
• Antoinette Stein, Ph. D., Collaborative on Health and the Environment (groupe de travail CHE-EMF), co-coordonnatrice, Berkeley, CA, É. U.
• Stanislaw Szmigielski, M. D., Ph. D., professeur de pathophysiologie, expert consultant, ancien directeur de la division de la Sûreté des micro-ondes, Institut militaire d’hygiène et d’épidémiologie, Varsovie, Pologne
• Bradford S. Weeks, M. D., directeur, Clinique The Weeks, Clinton, WA, É.U.
• Stelios A. Zinelis, M. D., Société hellénique du cancer, Céphalonie, Grèce
Coordination : André Fauteux, éditeur et rédacteur en chef du magazine la Maison du 21e siècle, Sainte-Adèle, Québec, Canada.