Antony (Hauts-de-Seine), le 30 novembre 2012. Chantal demande a etre relogée car elle dit souffrir des antennes relais placées sur le toit. | LP / JV
Une femme était installée depuis 8h30, ce lundi, au sommet d'une grue de chantier à Antony (Hauts-de-Seine) avant d'en redescendre vers midi. Agée d'une soixantaine d'années, elle y avait déployé une banderole mettant en cause les antennes-relais. Elle estime mal supporter leurs ondes et réclame un changement de domicile.
Selon la police, plusieurs propositions lui avaient été faites au cours des semaines précédentes et avaient toutes été rejetées.
Son bailleur s'est rendu sur place lundi matin et de nouvelles propositions lui ont été faites. «Elle va maintenant les étudier, c'est pour ça qu'elle est descendue», a précisé la police.
La grue, située Place des Anciens Combattants d'Afrique du Nord, est haute d'une trentaine de mètres de haut. Les pompiers avait sécurisé la manifestante et lui avait laissé un harnais.
Des effets pas reconnus
Mi-octobre, elle avait déjà entrepris une action similaire sur son propre toit pour protester contre les antennes-relais. Reconnue électrohypersensible, elle déplore que cette maladie ne soit pas assez prise au sérieux. «On nous prend pour des fous et on devient l'objet de moqueries ou de mépris», confiait-t-elle déjà l'an dernier au Parisien.
Le 15 octobre, un avis de l'Agence nationale sanitaire (Anses) avait estimé que l'exposition aux ondes de téléphones mobiles ou d'antennes-relais pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps mais que les données scientifiques disponibles ne montrent pas «d'effet avéré» sur la santé.
LeParisien.fr avec l'AFP
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