BOBIGNY - La mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a pris un "moratoire", suspendant jusqu’à une date indéterminée l’implantation d’antennes-relais dans sa ville en attendant des résultats d’expérimentations sur les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, a-t-on appris lundi.
"Lors du conseil municipal du 25 juin nous avons voté une délibération sur un moratoire pour interdire toute nouvelle installation d’antennes-relais avant le résultat d’expérimentations", a déclaré à l’AFP Michel Ribay, adjoint au maire en charge de l’Ecologie urbaine.
Ces tests devraient optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil d’exposition de 0,6 volt/mètre aux ondes électromagnétiques, explique M. Ribay.
"Ce qui vaut pour Paris vaut également pour la banlieue", a expliqué M. Ribay, en référence aux recommandations formulées mi-juin par la Conférence parisienne ondes, santé et société.
Celle-ci avait notamment préconisé la prudence en prônant un seuil d’exposition de 0,6 volt/mètre, alors que la limite actuelle à Paris est fixée à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs.
A l’origine d’une campagne appelant à une suspension des installations d’antennes-relais, les associations de défense de l’environnement "Agir pour l’Environnement" et Priartém ont salué cette décision car Saint-Denis "se donne les moyens, non plus seulement d’évaluer mais d’agir", se réjouissent-elles dans un communiqué.
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Voir également :
- 'Saint-Denis suspend l'implantation d'antennes-relais' - Le Parisien - 29/06/2009
"Lors du conseil municipal du 25 juin nous avons voté une délibération sur un moratoire pour interdire toute nouvelle installation d’antennes-relais avant le résultat d’expérimentations", a déclaré à l’AFP Michel Ribay, adjoint au maire en charge de l’Ecologie urbaine.
Ces tests devraient optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil d’exposition de 0,6 volt/mètre aux ondes électromagnétiques, explique M. Ribay.
"Ce qui vaut pour Paris vaut également pour la banlieue", a expliqué M. Ribay, en référence aux recommandations formulées mi-juin par la Conférence parisienne ondes, santé et société.
Celle-ci avait notamment préconisé la prudence en prônant un seuil d’exposition de 0,6 volt/mètre, alors que la limite actuelle à Paris est fixée à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs.
A l’origine d’une campagne appelant à une suspension des installations d’antennes-relais, les associations de défense de l’environnement "Agir pour l’Environnement" et Priartém ont salué cette décision car Saint-Denis "se donne les moyens, non plus seulement d’évaluer mais d’agir", se réjouissent-elles dans un communiqué.
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Voir également :
- 'Saint-Denis suspend l'implantation d'antennes-relais' - Le Parisien - 29/06/2009