PARIS, 10 jan 2012 (AFP) - La mairie de Paris a annoncé mardi soir une reprise des négociations, rompues il y a trois mois, avec les opérateurs et la Fédération Française des Télécoms pour une charte de téléphonie mobile réduisant le seuil des expositions aux ondes.
En octobre dernier, la mairie avait condamné l'attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui avait eu, selon elle, des "exigences inacceptables" pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.
"Près de trois mois après la rupture des négociations relatives à la charte parisienne de la téléphonie mobile, les opérateurs et la Fédération Française des Télécoms ont fait de nouvelles propositions de négociation, en revenant notamment sur le niveau de seuil et en reconnaissant à la commission de concertation son rôle de régulation", a déclaré la municipalité dans un communiqué.
Ces propositions sont, selon Mao Peninou, adjoint en charge de la qualité des services publics, "une base raisonnable, à défaut d'être suffisante, qui permet à la Ville de rouvrir un cycle de discussions".
La Ville "rappelle sa volonté d'aboutir à la signature avec les quatre opérateurs de téléphonie mobile d'une nouvelle charte qui permette de réduire le seuil d'exposition en maintenant la qualité du service de téléphonie mobile dans la capitale".
En attendant une nouvelle charte, "aucune nouvelle implantation d'antenne sur ses toits ne fera l'objet d'une autorisation" a précisé la mairie.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris aux quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne pendant 24 heures.
En octobre dernier, la mairie avait condamné l'attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui avait eu, selon elle, des "exigences inacceptables" pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.
"Près de trois mois après la rupture des négociations relatives à la charte parisienne de la téléphonie mobile, les opérateurs et la Fédération Française des Télécoms ont fait de nouvelles propositions de négociation, en revenant notamment sur le niveau de seuil et en reconnaissant à la commission de concertation son rôle de régulation", a déclaré la municipalité dans un communiqué.
Ces propositions sont, selon Mao Peninou, adjoint en charge de la qualité des services publics, "une base raisonnable, à défaut d'être suffisante, qui permet à la Ville de rouvrir un cycle de discussions".
La Ville "rappelle sa volonté d'aboutir à la signature avec les quatre opérateurs de téléphonie mobile d'une nouvelle charte qui permette de réduire le seuil d'exposition en maintenant la qualité du service de téléphonie mobile dans la capitale".
En attendant une nouvelle charte, "aucune nouvelle implantation d'antenne sur ses toits ne fera l'objet d'une autorisation" a précisé la mairie.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris aux quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne pendant 24 heures.