Le tableau de bord des expérimentations de la 5G complète le « guichet des projets pilotes 5G » introduit au début de 2018. Celui-ci liste les autorisations, à titre transitoire, d’utilisation de fréquences dans les bandes de fréquence de 3,5 GHz et 26 GHz réservées à la 5G.
L’objectif du nouveau tableau de bord est de « permettre à l'ensemble des acteurs - opérateurs, industriels, start-ups - d’anticiper l’arrivée de la téléphonie mobile de 5ème génération ».
Diverses informations sur les expérimentations en cours sont consultables à partir de menus déroulants, en particulier les cas d’usage et la localisation.
En tête des cas d’usages expérimentés, nous en avons relevé 10 sur l’industrie du futur, 10 sur la réalité virtuelle, 9 sur la ville intelligente, 7 sur la télémédecine , 6 sur la mobilité connectée, 6 sur l’Internet des objets, 5 sur des plateformes techniques, 3 sur la vidéo UHD (ultra-haute définition) et 2 sur les jeux vidéo.
En nombre de sites, nous en avons compté 25 : quatre à Paris, deux à Nozay (plateau de Saclay), deux à Vélizy, deux à Lyon et à Linas (Montléry, où se trouve la zone d’essai de véhicules autonomes) et une à Grenoble, Bordeaux, Mérignac, Lille, Douai, Cesson-Sévigné, Lannion, Marseille, Nantes, Châtillon, Sophia Antipolis, Toulouse et Pau.
L’objectif du nouveau tableau de bord est de « permettre à l'ensemble des acteurs - opérateurs, industriels, start-ups - d’anticiper l’arrivée de la téléphonie mobile de 5ème génération ».
Diverses informations sur les expérimentations en cours sont consultables à partir de menus déroulants, en particulier les cas d’usage et la localisation.
En tête des cas d’usages expérimentés, nous en avons relevé 10 sur l’industrie du futur, 10 sur la réalité virtuelle, 9 sur la ville intelligente, 7 sur la télémédecine , 6 sur la mobilité connectée, 6 sur l’Internet des objets, 5 sur des plateformes techniques, 3 sur la vidéo UHD (ultra-haute définition) et 2 sur les jeux vidéo.
En nombre de sites, nous en avons compté 25 : quatre à Paris, deux à Nozay (plateau de Saclay), deux à Vélizy, deux à Lyon et à Linas (Montléry, où se trouve la zone d’essai de véhicules autonomes) et une à Grenoble, Bordeaux, Mérignac, Lille, Douai, Cesson-Sévigné, Lannion, Marseille, Nantes, Châtillon, Sophia Antipolis, Toulouse et Pau.
Sauf erreur, il n’est pas fait mention d’acteurs susceptibles d’expérimentations sur des zones ou sites privatifs - acteurs tels que Aéroports de Paris, RATP, SNCF - à moins qu’ils ne soient associés à des programmes recensés ici ?
Par ailleurs, l’Arcep met à jour la listes des opérateurs ou acteurs bénéficiant des bandes de fréquences 3,5 GHz et 26 GHz. Le guichet pour l’attribution de ces fréquences pour le THD radio est ouvert jusqu’à fin 2019. Dans certains départements, il existe des réseaux Wimax qui utilisent aussi 30 MHz répartis dans la bande 3410 - 3580 MHz.
Attribution de la bande de 3,5 GHz (3,4 - 3,8 GHz): jusqu’en juillet 2026, cette bande « est attribuée partiellement notamment » :
- à des opérateurs radio THD (réseaux radio à très haut débit) ou de réseaux de boucle locale radio (BLR) en Wimax dans un certain nombre de départements. Les réseaux THD radio utilisent la bande 3410 - 3460 MHz.
- à Bolloré Télécom, titulaire de deux blocs de 15 MHz de fréquences, lesquels pourraient être réaménagés dans un bloc dont le positionnement final n’est pas encore fixé. Il pourrait se situer dans la bande 3460 - 3490 MHz et dans la bande 3410 - 3460 MHz dans les départements où cette bande n’est pas attribuée par ailleurs.
- à SHD, titulaire de deux blocs de 15 MHz de fréquences dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Ile-de-France. Ces blocs pourraient être réaménagés dans un bloc dont le positionnement final n’est pas encore fixé. Il pourrait se situer soit dans la bande 3410 - 3460 MHz (bande THD radio) dans les départements où cette bande n’est pas attribuée par ailleurs, soit dans la bande 3490 - 3520 MHz
- à des utilisateurs de stations satellites terriennes, disposant d’autorisations jusqu’en 2023 dans la bande 3700 - 3800 MHz
Après 2026, une partie de la bande de garde destinée à protéger des radars du ministère des armées en dessous de 3,4 GHz, pourrait être utilisée.
Il s’agit du spectre de fréquences dite "millimétriques" (supérieures à 24 GHz), destinées aux très hauts débits (1Gbps). L’ouverture est fixée à 2020 et réservée à de nouveaux services 5G dédiés à l'industrie.
Seule la bande 26,5 - 27,5 GHz (1 GHz), qui est actuellement libre, pourra être utilisée en 2020. « Par la suite, l’intégralité de la bande devrait être rendue progressivement disponible, sous réserve de conditions de coexistence avec les services de radioastronomie et d’exploration de la terre, et des travaux en cours pour évaluer l’utilisation partagée du spectre à 26 GHz entre les systèmes 5G et les stations terriennes des services par satellite dans la bande 25,5 - 27 GHz de façon à éviter un impact significatif sur la couverture et le déploiement 5G dans cette bande », précise l’Arcep.
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Source :
https://www.zdnet.fr/actualites/5g-l-arcep-publie-un-suivi-des-experimentations-et-les-frequences-attribuees-39878481.htm
La disponibilité des bandes de fréquences pour la 5G
Par ailleurs, l’Arcep met à jour la listes des opérateurs ou acteurs bénéficiant des bandes de fréquences 3,5 GHz et 26 GHz. Le guichet pour l’attribution de ces fréquences pour le THD radio est ouvert jusqu’à fin 2019. Dans certains départements, il existe des réseaux Wimax qui utilisent aussi 30 MHz répartis dans la bande 3410 - 3580 MHz.
Attribution de la bande de 3,5 GHz (3,4 - 3,8 GHz): jusqu’en juillet 2026, cette bande « est attribuée partiellement notamment » :
- à des opérateurs radio THD (réseaux radio à très haut débit) ou de réseaux de boucle locale radio (BLR) en Wimax dans un certain nombre de départements. Les réseaux THD radio utilisent la bande 3410 - 3460 MHz.
- à Bolloré Télécom, titulaire de deux blocs de 15 MHz de fréquences, lesquels pourraient être réaménagés dans un bloc dont le positionnement final n’est pas encore fixé. Il pourrait se situer dans la bande 3460 - 3490 MHz et dans la bande 3410 - 3460 MHz dans les départements où cette bande n’est pas attribuée par ailleurs.
- à SHD, titulaire de deux blocs de 15 MHz de fréquences dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Ile-de-France. Ces blocs pourraient être réaménagés dans un bloc dont le positionnement final n’est pas encore fixé. Il pourrait se situer soit dans la bande 3410 - 3460 MHz (bande THD radio) dans les départements où cette bande n’est pas attribuée par ailleurs, soit dans la bande 3490 - 3520 MHz
- à des utilisateurs de stations satellites terriennes, disposant d’autorisations jusqu’en 2023 dans la bande 3700 - 3800 MHz
Après 2026, une partie de la bande de garde destinée à protéger des radars du ministère des armées en dessous de 3,4 GHz, pourrait être utilisée.
La bande 26 GHz (24,25 - 27,5 GHz) : en 2020
Il s’agit du spectre de fréquences dite "millimétriques" (supérieures à 24 GHz), destinées aux très hauts débits (1Gbps). L’ouverture est fixée à 2020 et réservée à de nouveaux services 5G dédiés à l'industrie.
Seule la bande 26,5 - 27,5 GHz (1 GHz), qui est actuellement libre, pourra être utilisée en 2020. « Par la suite, l’intégralité de la bande devrait être rendue progressivement disponible, sous réserve de conditions de coexistence avec les services de radioastronomie et d’exploration de la terre, et des travaux en cours pour évaluer l’utilisation partagée du spectre à 26 GHz entre les systèmes 5G et les stations terriennes des services par satellite dans la bande 25,5 - 27 GHz de façon à éviter un impact significatif sur la couverture et le déploiement 5G dans cette bande », précise l’Arcep.
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Source :
https://www.zdnet.fr/actualites/5g-l-arcep-publie-un-suivi-des-experimentations-et-les-frequences-attribuees-39878481.htm