Danger téléphone portable et antenne relais, danger wifi pour la santé, dangers téléphone sans-fil DECT (cancer du cerveau...)
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Récapitulatif du danger
de la téléphonie mobile et du Wi-fi

Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


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VIDEO : 'Ondes : vous êtes cernés ! Deuxième épisode' - Reportage de la TSR (TV Suisse Romande) - 31/03/2009

Emission "A bon Entendeur", présentée par Manuelle Pernoud :





Attention : L'oreillette bluetooth est à proscrire. En effet, bien que les puissances (mesurées en Watts) soient moindres, les ondes émises qui en font la toxicité sont de même nature que celles des téléphones eux-même, dont il faut se protéger par une oreillette filaire en prenant garde d'établir un contact du fil avec le corps (pour éviter un "effet antenne" de l'oreillette).

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Article publié sur le site de la TSR :

Des antennes partout
Les opérateurs téléphoniques déploient leur réseau en cachant leurs antennes dans les endroits les plus insoupçonnés. Ainsi, Swisscom s'est entendu discrètement avec la direction de l'église protestante genevoise pour implanter une antenne de téléphonie mobile dans le clocher du petit temple protestant d'Anières, petit village tranquille du Lac Léman. Seule une annonce dans la feuille d'avis officiel a alerté un citoyen. Une association d'habitants s'est formée pour s'opposer au projet et déposer un recours juridique assorti d'une pétition de 350 signatures. L'inquiétude des habitants est d'autant plus forte que l'église est en contrebas des maisons. Le pasteur est, à titre personnel, solidaire des ses ouailles. Idem pour le maire, Patrick Ascheri : « Nous considérons qu'il y en a assez dans le village pour garantir une couverture suffisante. Nous nous sommes joints aux citoyens pour nous opposer à celle-ci. La commune ne décide pas, c'est le canton et la Confédération qui ont la main mise sur ce type d'installation. » Le Conseil du Consistoire de l'église protestante genevoise n'est pas revenu pour l'instant sur sa décision d'autoriser l'installation d'une antenne. Le projet est actuellement en attente devant le juge. Des histoires comme celle-ci, il y en a partout. C'est le grand paradoxe du citoyen consommateur: nous voulons pouvoir téléphoner partout, mais nous ne voulons pas d'antenne à côté de chez nous. Installer des antennes devient de plus en plus difficile et ces derniers mois, en France, la justice a même ordonné des démontages d'antennes. A Valence, dans le sud de la France, la mairie a demandé aux opérateurs de retirer des antennes de bâtiments publics. Michèle Rivasi, la maire-adjointe, est biologiste et présidente du CRIIREM, le Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques : « On peut encore téléphoner sans problème à Valence, la communication passe même si la puissance des antennes est très faible. Il y a un véritable rapport de force avec les opérateurs, qui ne comprennent pas qu'il peut y avoir des effets sanitaires. Or, les dernières études, parues dans le rapport BIOINITIATIVE, montrent que les ondes électromagnétiques ont un effet sur les personnes. » Le rapport BIOINITIATIVE a été établi par un groupe indépendant de chercheurs et de professionnels de la santé. Ils ont examiné plus de 1500 études sur la question et affirment qu'il y a suffisamment d'indices d'effets néfastes pour notre santé pour demander une baisse des normes d'exposition en vigueur.

[TSR]
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En Suisse, à l'Office fédéral de la santé publique, on observe la multiplication des études scientifiques avec grand intérêt. Mirjana Moser, de l'office, reconnaît l'existence de certains effets biologiques des ondes électromagnétiques à des doses faibles : « Des études montrent quelques effets, par exemple des modifications des courants du cerveau et des changements au niveau cellulaire. D'autres montrent des associations statistiques, mais nous n'avons pas encore une image d'ensemble du problème. Nous ne connaissons pas les conséquences pour la santé des effets biologiques observés. » Aujourd'hui, il existe des normes d'exposition admises internationalement, édictées par une organisation non-gouvernementale, l'ICNIRP, Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants. Ces normes sont basées uniquement sur la capacité des ondes de chauffer ce qu'elles touchent. Une équipe de l'émission norvégienne « Brennpunkt » a retracé dernièrement l'histoire de ces normes, qui remontent à la guerre froide. Ils ont découvert que les normes sont fortement influencées par les recommandations de l'IEEE (Institut des ingénieurs électriciens électroniciens). Or, l'institut a déjà été critiqué parce qu'il accorde peu d'importance aux études montrant des effets négatifs des ondes sur la santé. En 2006, alors que l'utilisation du téléphone portable explosait dans le monde, ils ont recommandé une augmentation des valeurs limites. A noter que les employeurs des membres de l'IEEE et de son comité ne sont pas n'importe qui : armée US, Motorola, Alcatel-Lucent, Nokia, France Telecom, Ericsson, Siemens, Bell... Des mémos secrets des renseignements militaires américains, datés de 1977, signalaient d'ailleurs la possible nocivité des ondes, même à basse intensité, mais les forces américaines admettent que des normes plus strictes auraient des conséquences sur les opérations militaires. A l'arrivée, les normes de l'IEEE et celles de l'ICNIRP sont presque complètement identiques...

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Des pays ou régions ont tout de même établi des normes plus basses. Pour l'ICNIRP l'exposition maximale, pour un rayonnement UMTS par exemple, est de 61 v/m, alors que la Suisse exige 6 v/m au maximum dans les lieux de vie sensibles, comme les appartements ou les écoles. C'est encore beaucoup plus que le Liechtenstein qui s'est fixé comme but d'arriver à 0.6 v/m seulement en 2013. Qu'en pensent les opérateurs? Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom : « Cela a une conséquence pour les opérateurs, voire pour les clients. Il n'est économiquement plus possible d'exploiter un réseau avec des valeurs aussi faibles. On n'entretiendra plus du tout le réseau, et le Liechtenstein n'a d'ailleurs pas d'UMTS. Donc, c'est les clients qui vont en pâtir. » Ce genre de réflexion qui a le don d'énerver Madame Rivasi : « Il y des perturbations de l'influx nerveux dans le cerveau, de la production d'hormones, notamment la mélatonine, et même des problèmes au niveau de l'ADN, qui provoquent des cancers. Cela a été démontré. Combien de morts faudra-t-il pour que les gens bougent, que les politiques prennent des mesures pour protéger la population ? » Pour l'instant, pris entre les intérêts stratégiques et économiques, la diversité des résultats des études scientifiques et nos désirs de consommateurs avides, nous participons tous à l'expérience grandeur nature de la communication mobile. Mais jusqu'à quand ? Mirjana Moser : « Il s'agit de technologie dont nous avons besoin, mais nous sommes, bien sûr, attentifs à un risque éventuel pour la santé ».

De la cervelle aux ondes
Chaque fois que nous téléphonons avec l'appareil vissé à notre oreille, nous sommes soumis à une certaine intensité d'ondes électromagnétiques. Quelle intensité ? Nous avons voulu la mesurer dans la vie quotidienne. Pour des raisons techniques, nous avons dû effectuer une mesure indicative du champ électrique à un mètre de l'appareil téléphonique. Il est donc beaucoup plus faible que celui appliqué contre l'oreille. Nos mesures ont révélé des valeurs allant de 0,5 v/m, à proximité d'une antenne, à 9 v/m, dans une voiture (dans les véhicules, le champ varie constamment, selon les conditions de réception, l'appareil cherchant en permanence les antennes disponibles), en passant par 3 v/m, en forêt, avec peu de réseau. Selon des experts que nous avons consulté, ramenée au niveau de l'oreille, l'intensité du champ électrique peut dépasser 100 v/m pendant une communication. Téléphoner peut donc entraîner de fortes émissions électromagnétiques au niveau de l'oreille. Cette exposition est-elle cancérigène ? Lennart Hardell, professeur au département d'oncologie de l'hôpital d'Orebro en Suède, en est persuadé. Membre du réseau BIOINITIATIVE, il a publié en mai 2008 une méta-étude sur la question, aux résultats inquiétants : « Sur la base d'études impliquant des utilisateurs de téléphone portable depuis au moins dix ans, nous avons découvert une augmentation significative du risque de tumeur au cerveau, maligne ou bénigne, notamment située dans le système auditif, du côté utilisé par les patients pour téléphoner. »

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Ce que tout le monde attend, c'est la sortie de l'étude épidémiologique INTERPHONE, coordonnée par l'OMS depuis 1999 déjà. Elle devrait regrouper des résultats provenant de 13 pays différents. Sa sortie a été plusieurs fois repoussée et ce retard a fait naître toutes les rumeurs. « Ils ont terminé la récolte des informations en 2004. Ce que j'ai entendu, c'est qu'ils ne s'accordent pas sur ces résultats. Dans le groupe INTERPHONE, il y a de nombreux pays et de nombreuses personnes. Tous ne semblent pas avoir apprécié ce qui a été découvert », nous dit Lennart Hardell. Pour Michèle Rivasi, du CRIIREM, ce délai n'est pas une surprise : « il y a un lobby qui diffère, disant qu'il faut encore des études alors que tout est à disposition. » Christopher Wilde est le nouveau directeur du Centre International de Recherche sur le Cancer, l'agence de l'OMS qui a piloté l'étude INTERPHONE. Il affirme qu'une publication très rapide de l'étude est prioritaire : « cela prend du temps, mais d'autres études internationales similaires prennent aussi du temps. Si quelque chose entache la réputation de l'agence, cela me préoccupe, donc je me suis engagé très vite pour régler ce problème, et j'attends une conclusion de l'étude dans les mois qui viennent. »

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Elisabeth Cardis, coordinatrice de l'étude, travaille au Centre de recherche en Epidémiologie Environnementale de Barcelone. Pour elle, avant de publier, il fallait s'assurer que les résultats complets de l'étude étaient totalement fiables : « il est vrai que les études nationales ou combinées des pays nordiques, qui portent sur le plus grand nombre de gros utilisateurs, semblent indiquer une augmentation du risque de tumeur du côté de la tête utilisé pour téléphoner. Mais on ne sait pas si c'est une vraie association : les sujets savent qu'ils ont une tumeur, ce qui peut les influencer, leur faire dire que c'est l'oreille qu'ils utilisaient pour téléphoner. » Pour dépasser ces problèmes, il a fallu des études complémentaires. Elles sont aujourd'hui terminées et le rapport final devrait arriver dans un mois ou deux, l'aboutissement d'un processus difficile : « On est très conscients des enjeux, dans un sens ou dans l'autre. Si on se trompe, qu'il n'y a pas de risque et que l'on dit qu'il y en a un, les effets seront très importants. Idem à l'inverse. » L'étude INTERPHONE sera-t-elle décisive? Rien ne permet aujourd'hui de le dire, mais elle constituera en tout cas une pièce importante dans le dossier délicat des liens entre téléphone portable et santé. Tout cela alors que de nouveaux réseaux sont mis en place tous les jours, comme si de rien n'était. Elisabeth Cardis : « Je pense qu'on a réagi beaucoup plus vite que pour le tabac ou l'amiante. Mais pour agir, il faut savoir. Aujourd'hui, même si on est pas encore sûr, on peut déjà faire attention et limiter les expositions, surtout chez les enfants. »

Un atelier sans électro-smog
Chez Audemars Piguet, au Brassus, on vient de construire une nouvelle manufacture horlogère ultramoderne, un bâtiment écolo qui réduit aussi au maximum l'électro-smog dans les ateliers. Daniel Saugy, Secrétaire général de la Fondation Audemars Piguet : « il a été décidé de prendre les normes qui offriraient le plus grand confort aux gens qui travaillent. Selon le principe de précaution, on sait que l'électro-smog peut être rendu responsable, semble-t-il, de fatigue, de migraines, de déprime,, donc il aurait été irresponsable de ne pas viser les normes les plus basses du moment. »

[TSR]
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Les normes dont on parle ici ne sont pas les normes fédérales actuelles, mais des valeurs beaucoup plus faibles, recommandées par des spécialistes suisses-allemands. Des valeurs déjà utilisées dans des administrations cantonales d'outre-Sarine. Pour y arriver, rien ne doit être laissé au hasard. Bruno Boffin, Resp. méthodes de travail : « on a fait un très gros travail sur la mise à terre des infrastructures, on a bien vérifié le blindage de toutes nos machines », et pour la téléphonie, les ateliers sont équipés d'appareils à fil, mais les téléphones portables fonctionnent parfaitement. La solution: plusieurs micro-antennes qui minimisent les émissions : « nous avons équipé notre propre manufacture en GSM- UMTS, avec 5 petites antennes qui couvrent notre bâtiment. » Résultat final, 0.05 v/m au poste de travail, 0.12 v/m au maximum lorsque quelqu'un téléphone dans l'atelier, c'est-à-dire 10 fois moins que dans l'ancien bâtiment, tout cela pratiquement sans surcoûts.

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Source : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=311201&storyId=10519908

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