Reportages de l'émission du vendredi 1 février 2013 :
- Le reportage : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184
- Réponses aux questions : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184?video=reponse
Téléphones portables, wifi, antennes-relais… Les ondes sont partout et nous facilitent le quotidien. Mais beaucoup de gens s'inquiètent de leur impact sur l’organisme, et certains demandent l’application du principe de précaution. Alors faut-il avoir peur des ondes électromagnétiques ?
Téléphone portable ou d'appartement sans fil, télécommande infrarouge, wifi, ligne à haute tension… bien des équipements fonctionnent en émettant des ondes dans l'environnement qui se déplacent sous forme de vagues à des fréquences diverses.
Des ondes électromagnétiques de plus en plus accusées par les populations à travers le monde d'être à la source de migraines, érythèmes, nausées, troubles de la concentration, vertiges, palpitations, fourmillements… Alors, paranoïa ou réalité ?
Cette question divise depuis plusieurs années la communauté scientifique. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 "les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut-être cancérogènes pour l'homme". Une nocivité potentielle également soulignée dans un récent rapport, compilant 1 800 études internationales et réalisé par des chercheurs du groupe indépendant Bio Initiative. Toutefois, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) estime pour sa part que les données issues de la recherche expérimentale et les données épidémiologiques n'indiquent pas d'effets sanitaires de l'exposition aux radiofréquences, bien que "des interrogations demeurent pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide actuellement en faveur de cette hypothèse". De plus, en 2008, une étude menée au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède entre 1974 et 2003 assurait qu'il n'y avait pas d'évolution notoire du nombre de tumeurs depuis l'introduction du portable.
Alors, que croire dans ce contexte ? Quelle est la portée et l'impact de ces ondes sur notre organisme ? Dans l’Hexagone, comme ailleurs à travers le monde, le débat fait rage. Alors que la 4G arrive sur le territoire, les députés ont examiné, ce jeudi 31 janvier, une proposition de loi des écologistes visant à instaurer un principe de précaution pour limiter les impacts potentiels des ondes électromagnétiques.
Dès le début des débats, Fleur Pellerin, ministre à l’Economie numérique, a assuré qu’elle "veillerait" à ce que la loi "n’inscrive dans le dur des choses qui correspondent à des peurs un peu irrationnelles, et qui consisterait à donner un poids juridique à la dangerosité des ondes radioélectriques alors que cette dangerosité n’est pas scientifiquement étayée". Finalement, après de longues discussions jusque tard dans la nuit, le texte, sérieusement amendé, a été renvoyé en commission des Affaires économiques. Une procédure qui équivaut à un abandon et qui, depuis, suscite la polémique.
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NB : le reportage fait à un moment la confusion entre les ondes émises par la télévision et les ondes de la téléphonie mobile, tandis que leur nature n'a rien à voir. Les télévision émettent des basses fréquences de courte portée, tandis que la téléphonie mobile utilise des extrêmement basses fréquences (assimilées aux ondes delta du cerveau) pulsées sur une porteuse micro-ondes à 900, 1800 (2G), 2100 (3G) et 2600 (4G) Mhz.
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Source : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184
- Le reportage : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184
- Réponses aux questions : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184?video=reponse
Téléphones portables, wifi, antennes-relais… Les ondes sont partout et nous facilitent le quotidien. Mais beaucoup de gens s'inquiètent de leur impact sur l’organisme, et certains demandent l’application du principe de précaution. Alors faut-il avoir peur des ondes électromagnétiques ?
Téléphone portable ou d'appartement sans fil, télécommande infrarouge, wifi, ligne à haute tension… bien des équipements fonctionnent en émettant des ondes dans l'environnement qui se déplacent sous forme de vagues à des fréquences diverses.
Des ondes électromagnétiques de plus en plus accusées par les populations à travers le monde d'être à la source de migraines, érythèmes, nausées, troubles de la concentration, vertiges, palpitations, fourmillements… Alors, paranoïa ou réalité ?
Cette question divise depuis plusieurs années la communauté scientifique. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 "les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut-être cancérogènes pour l'homme". Une nocivité potentielle également soulignée dans un récent rapport, compilant 1 800 études internationales et réalisé par des chercheurs du groupe indépendant Bio Initiative. Toutefois, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) estime pour sa part que les données issues de la recherche expérimentale et les données épidémiologiques n'indiquent pas d'effets sanitaires de l'exposition aux radiofréquences, bien que "des interrogations demeurent pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide actuellement en faveur de cette hypothèse". De plus, en 2008, une étude menée au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède entre 1974 et 2003 assurait qu'il n'y avait pas d'évolution notoire du nombre de tumeurs depuis l'introduction du portable.
Alors, que croire dans ce contexte ? Quelle est la portée et l'impact de ces ondes sur notre organisme ? Dans l’Hexagone, comme ailleurs à travers le monde, le débat fait rage. Alors que la 4G arrive sur le territoire, les députés ont examiné, ce jeudi 31 janvier, une proposition de loi des écologistes visant à instaurer un principe de précaution pour limiter les impacts potentiels des ondes électromagnétiques.
Dès le début des débats, Fleur Pellerin, ministre à l’Economie numérique, a assuré qu’elle "veillerait" à ce que la loi "n’inscrive dans le dur des choses qui correspondent à des peurs un peu irrationnelles, et qui consisterait à donner un poids juridique à la dangerosité des ondes radioélectriques alors que cette dangerosité n’est pas scientifiquement étayée". Finalement, après de longues discussions jusque tard dans la nuit, le texte, sérieusement amendé, a été renvoyé en commission des Affaires économiques. Une procédure qui équivaut à un abandon et qui, depuis, suscite la polémique.
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NB : le reportage fait à un moment la confusion entre les ondes émises par la télévision et les ondes de la téléphonie mobile, tandis que leur nature n'a rien à voir. Les télévision émettent des basses fréquences de courte portée, tandis que la téléphonie mobile utilise des extrêmement basses fréquences (assimilées aux ondes delta du cerveau) pulsées sur une porteuse micro-ondes à 900, 1800 (2G), 2100 (3G) et 2600 (4G) Mhz.
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Source : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/sante/ces-ondes-qui-font-peur-38184