L'objectif était de déterminer si un électrosensible habitant la commune, ayant saisi le comité local de l'environnement, pouvait imposer une baisse drastique des radiofréquences sur une partie du territoire communal.
En baissant drastiquement la norme à 50 nanowatt par mètre carré (les valeurs habituelles s'élevant plutôt à 500 000 selon la presse), l'objectif sous-jaçent était évidemment de créer une zone blanche. Les opposant à la réduction des seuils mettaient pour leur part en avant le fait que toute baisse des seuils entraînerait l'impossibilité d'utiliser les téléphones portables et de recevoir la télé.
La décision finale du Comité de l'environnement/santé vient de tomber ce mercredi 7 mars après-midi : le comité refuse de demander la baisse des seuils.
Selon la presse suédoise, la raison en est principalement sociale : il n'aurait pas été possible de déterminer jusqu'à quel niveau descendre pour continuer de pouvoir contacter le 112 (services d'urgence ?) et recevoir la télé et les données.
Selon le Svd Naringsliv, citant un extrait du rapport final du département de la Santé (de l'environnement ?) :
"Le département de la Santé est d'opinion que la certitude scientifique concernant le lien entre la maladie et l'exposition aux radiations des antennes de téléphonie mobile sous les normes actuelles relève d'une zone grise. En d'autres mots, une possibilité existe que les problèmes perçus par le plaignant puissent être liés aux champs électromagnétiques des antennes adjacentes de téléphonie mobile".
Toujours selon le même journal, le département de la santé a précisé que ses membres ont également discuté d'un ban total des activités des opérateurs dans le secteur "jusqu'à que la situation s'éclaircisse".
Dès lors, des années de bataille judiciaires pour en arriver à une conclusion aussi pauvre ?
Oui et non. S'il est refusé d'imposer des restrictions de puissance aux opérateurs, c'est surtout pour des raisons d'incertitude scientifique et non pas une position de principe. Tout lien scientifique "avéré" entre l'exposition aux radiations et l'électrosensibilité réouvrirait aussitôt le débat. Et le travail préparatoire effectué depuis des années sur le dossier de Mora permettrait alors d'aller beaucoup plus vite dans la décision.
C'est donc certes une bataille importante qui a été perdue pour les EHS de Suède et d'Europe mais ce n'est qu'une bataille.
Le nouvel enjeu paraît en fait ailleurs. La Suède vient de remodeler le conseil scientifique de son agence de protection contre les radiations. Des nominations internationales le placent désormais sous le contrôle de ce qui est devenu un véritable clan international niant toute relation directe entre les champs électromagnétiques et l'hypersensibilité.
On y retrouve, entre autre, la responsable du programme "Champs Electro-magnétiques" de l'OMS (Emilie van Deventer), Eric Von Rongen de Hollande (ICNIRP) ou Bernard Veyret de Bordeaux (également ICNIRP, recherche militaire à Bordeaux). Selon http://microondes.wordpress.com/ , 4 de ces 5 membres sont directement et lourdement liés à l'industrie de la téléphonie mobile.
Il est clair que ce nouveau comité scientifique tentera de verrouiller toute reconnaissance d'un lien entre les champs électro-magnétique et l'électrosensibilité. C'est au niveau des conflits d'intérêt au sein de ce comité que la bataille devra désormais se jouer.
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No strålningsfri zone in Moray
SVD Naringsliv
7 mars 2012
http://www.svd.se/naringsliv/it/ingen-stralningsfri-zon-i-mora_6902285.svd
Rédaction : Pierre E. Pascaud - Electrosensible.org
Voir cette lettre d'information sur le site electrosensible.org
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Et aussi, concernant le carnage sanitaire en cours en Suède à cause des ondes éléctromagnétiques (en France, c'est du pareil au même, ou presque), se reporter à l'ouvrage téléchargeable gratuitement "Les pestiférés des temps modernes" (sur l'électro-hypersensibilité) - Gunilla Ladberg - 2011
En baissant drastiquement la norme à 50 nanowatt par mètre carré (les valeurs habituelles s'élevant plutôt à 500 000 selon la presse), l'objectif sous-jaçent était évidemment de créer une zone blanche. Les opposant à la réduction des seuils mettaient pour leur part en avant le fait que toute baisse des seuils entraînerait l'impossibilité d'utiliser les téléphones portables et de recevoir la télé.
La décision finale du Comité de l'environnement/santé vient de tomber ce mercredi 7 mars après-midi : le comité refuse de demander la baisse des seuils.
Selon la presse suédoise, la raison en est principalement sociale : il n'aurait pas été possible de déterminer jusqu'à quel niveau descendre pour continuer de pouvoir contacter le 112 (services d'urgence ?) et recevoir la télé et les données.
Selon le Svd Naringsliv, citant un extrait du rapport final du département de la Santé (de l'environnement ?) :
"Le département de la Santé est d'opinion que la certitude scientifique concernant le lien entre la maladie et l'exposition aux radiations des antennes de téléphonie mobile sous les normes actuelles relève d'une zone grise. En d'autres mots, une possibilité existe que les problèmes perçus par le plaignant puissent être liés aux champs électromagnétiques des antennes adjacentes de téléphonie mobile".
Toujours selon le même journal, le département de la santé a précisé que ses membres ont également discuté d'un ban total des activités des opérateurs dans le secteur "jusqu'à que la situation s'éclaircisse".
Dès lors, des années de bataille judiciaires pour en arriver à une conclusion aussi pauvre ?
Oui et non. S'il est refusé d'imposer des restrictions de puissance aux opérateurs, c'est surtout pour des raisons d'incertitude scientifique et non pas une position de principe. Tout lien scientifique "avéré" entre l'exposition aux radiations et l'électrosensibilité réouvrirait aussitôt le débat. Et le travail préparatoire effectué depuis des années sur le dossier de Mora permettrait alors d'aller beaucoup plus vite dans la décision.
C'est donc certes une bataille importante qui a été perdue pour les EHS de Suède et d'Europe mais ce n'est qu'une bataille.
Le nouvel enjeu paraît en fait ailleurs. La Suède vient de remodeler le conseil scientifique de son agence de protection contre les radiations. Des nominations internationales le placent désormais sous le contrôle de ce qui est devenu un véritable clan international niant toute relation directe entre les champs électromagnétiques et l'hypersensibilité.
On y retrouve, entre autre, la responsable du programme "Champs Electro-magnétiques" de l'OMS (Emilie van Deventer), Eric Von Rongen de Hollande (ICNIRP) ou Bernard Veyret de Bordeaux (également ICNIRP, recherche militaire à Bordeaux). Selon http://microondes.wordpress.com/ , 4 de ces 5 membres sont directement et lourdement liés à l'industrie de la téléphonie mobile.
Il est clair que ce nouveau comité scientifique tentera de verrouiller toute reconnaissance d'un lien entre les champs électro-magnétique et l'électrosensibilité. C'est au niveau des conflits d'intérêt au sein de ce comité que la bataille devra désormais se jouer.
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No strålningsfri zone in Moray
SVD Naringsliv
7 mars 2012
http://www.svd.se/naringsliv/it/ingen-stralningsfri-zon-i-mora_6902285.svd
Rédaction : Pierre E. Pascaud - Electrosensible.org
Voir cette lettre d'information sur le site electrosensible.org
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Et aussi, concernant le carnage sanitaire en cours en Suède à cause des ondes éléctromagnétiques (en France, c'est du pareil au même, ou presque), se reporter à l'ouvrage téléchargeable gratuitement "Les pestiférés des temps modernes" (sur l'électro-hypersensibilité) - Gunilla Ladberg - 2011