Débat SANTE : "Téléphone portables, antennes relais : sommes-nous entourés de mauvais ondes ?" présenté et animé en direct sur Direct 8 par Clélie Mathias, le 28/02/2006.
Durée : 1h29
Invités :
- Yves Contassot, Adjoint (Vert) au maire de Paris, chargé de l'environnement, de sespaces verts et des traitement des déchêts
- Arnaud Miquel, président du conseil d'administration de l'Agence Nationale et des Fréquences (l'ANFR)
- Michèle Rivasi, présidente du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques)
- Dr René de Sèze, médecin, spécialiste en radiologie et directeur de recherche à l'Ineris (Institut National de l'Environnement et des Risques Industriels)
- Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits
Durée : 1h29
Invités :
- Yves Contassot, Adjoint (Vert) au maire de Paris, chargé de l'environnement, de sespaces verts et des traitement des déchêts
- Arnaud Miquel, président du conseil d'administration de l'Agence Nationale et des Fréquences (l'ANFR)
- Michèle Rivasi, présidente du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques)
- Dr René de Sèze, médecin, spécialiste en radiologie et directeur de recherche à l'Ineris (Institut National de l'Environnement et des Risques Industriels)
- Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits
NB : ce débat présente plusieurs contre-vérités techniques et scientifiques de la part des représentants officiels MM Miquel et De Sèze. L'un sur le rapport TNO ; l'autre faisant l'amalgame entre les antennes GSM/UMTS (micro-ondes pulsées en très basses fréquences) et les émetteurs de radiodiffusion (hautes fréquences continues) puis le téléphone portable avec de banals sèche-cheveux ou rasoirs électriques. Or, si ces appareils génèrent au niveau de l'accumulateur des basses fréquences électriques, le portable lui, à l'instar des antennes-relais (le fonctionnement est en boucle et il n'y a pas lieu de différence de nature d'ondes), émet un signal composite triple :
– une hyperfréquence, ou micro-onde,
– une gamme de très basses fréquences (les données voix / images / vidéos transportées)
– une multipulsation chaotique, c'est-à-dire sans résonance de rythmes (permettant de faire fonctionner plusieurs portables simultanément sur la même porteuse)
Chacune des bandes de fréquences comporte une toxicité. Mais la plus forte est celle des saccades. Là, le désordre a la forme de micromitrailleuses électromagnétiques. Et cela suffit non seulement pour désorganiser les processus physiologiques mais même pour décomposer des structures biochimiques.
Ce désordre est cause d'agressions physiologiques primaires, dont 4 principales :
– la perte d'étanchéité de la barrière sang-cerveau,
– la perturbation de production de la mélatonine,
– la déstabilisation des régulations membranaires,
– les dommages génétiques.
Voir les infos scientifiques
Elles engendrent à leur tour les pathologies spécifiques de l'exposition du vivant aux hyperfréquences pulsées.
Voir : le syndrome des micro-ondes : dossier scientifique
M. Yves Contassot, quant à lui conclue à un déploiement "à moindre frais" (multiplication d'antennes moins puissantes) par les opérateurs et évoque des mesures de champ irréalistes ("0,01V/m" !) pour justifier de craintes sociales infondées qui renderaient donc inacceptable socialement ce redéploiement - craintes qu'il faudrait prendre en compte pour permettre aux opérateurs mobiles de se déployer sans trop rencontrer d'opposition.
Or, la situation est diamétralement opposée : les expositions réelles sont bien souvent supérieures - y compris à Paris (malgré cette charte fantôme prévoyant 2V/m en moyenne sur 24h) à la compatibilité électromagnétique (normes d'une directive européennes prioritaire en droit français prévoyant le 3V/m maximum), et bien-sûr ignorant une recommandation officielle du conseil européen (1V/m maximum, toutes applications mobiles confondues) et à ce que de nombreux scientifiques indépendants préconisent (Rapport Bioinitiative : 0,6V/m maximum).
Les craintes et les oppositions sont donc parfaitement légitimes. Et sil faudrait en effet démultiplier le nombre d'antennes sur le territoire pour abaisser l'exposition des personnes, c'est justement pour éviter ce remaillage très coûteux (en installation et en entretien), ce gigantesque déploiement que les opérateurs refusent d'appliquer ces recommandations. D'où la diffusion d'informations erronées sur l'innocuité de la téléphonie mobile pour favoriser le statut quo, permis entre autres par le décret du 03/05/2002 autorisant des seuils basés sur les effets thermiques des micro-ondes pour des expositions de quelques minutes (et non permanentes) à ces émissions.
– une hyperfréquence, ou micro-onde,
– une gamme de très basses fréquences (les données voix / images / vidéos transportées)
– une multipulsation chaotique, c'est-à-dire sans résonance de rythmes (permettant de faire fonctionner plusieurs portables simultanément sur la même porteuse)
Chacune des bandes de fréquences comporte une toxicité. Mais la plus forte est celle des saccades. Là, le désordre a la forme de micromitrailleuses électromagnétiques. Et cela suffit non seulement pour désorganiser les processus physiologiques mais même pour décomposer des structures biochimiques.
Ce désordre est cause d'agressions physiologiques primaires, dont 4 principales :
– la perte d'étanchéité de la barrière sang-cerveau,
– la perturbation de production de la mélatonine,
– la déstabilisation des régulations membranaires,
– les dommages génétiques.
Voir les infos scientifiques
Elles engendrent à leur tour les pathologies spécifiques de l'exposition du vivant aux hyperfréquences pulsées.
Voir : le syndrome des micro-ondes : dossier scientifique
M. Yves Contassot, quant à lui conclue à un déploiement "à moindre frais" (multiplication d'antennes moins puissantes) par les opérateurs et évoque des mesures de champ irréalistes ("0,01V/m" !) pour justifier de craintes sociales infondées qui renderaient donc inacceptable socialement ce redéploiement - craintes qu'il faudrait prendre en compte pour permettre aux opérateurs mobiles de se déployer sans trop rencontrer d'opposition.
Or, la situation est diamétralement opposée : les expositions réelles sont bien souvent supérieures - y compris à Paris (malgré cette charte fantôme prévoyant 2V/m en moyenne sur 24h) à la compatibilité électromagnétique (normes d'une directive européennes prioritaire en droit français prévoyant le 3V/m maximum), et bien-sûr ignorant une recommandation officielle du conseil européen (1V/m maximum, toutes applications mobiles confondues) et à ce que de nombreux scientifiques indépendants préconisent (Rapport Bioinitiative : 0,6V/m maximum).
Les craintes et les oppositions sont donc parfaitement légitimes. Et sil faudrait en effet démultiplier le nombre d'antennes sur le territoire pour abaisser l'exposition des personnes, c'est justement pour éviter ce remaillage très coûteux (en installation et en entretien), ce gigantesque déploiement que les opérateurs refusent d'appliquer ces recommandations. D'où la diffusion d'informations erronées sur l'innocuité de la téléphonie mobile pour favoriser le statut quo, permis entre autres par le décret du 03/05/2002 autorisant des seuils basés sur les effets thermiques des micro-ondes pour des expositions de quelques minutes (et non permanentes) à ces émissions.