Composition du groupe de travail :
* Pierre AUBINEAU (directeur de recherche au CNRS, Université de Bordeaux 2)
* Alain BARDOU (directeur de recherche, LTSI-INSERM, Université de Rennes 1)
* Marcel GOLDBERG (professeur d’épidémiologie, directeur de l’unité 88 de l’INSERM, Université de Paris 5)
* René de SEZE (membre de la Commission Internationale de protection contre les rayonnements non-ionisants, CHU de Nîmes)
* Bernard VEYRET (directeur de recherche au CNRS, Ecole nationale de physique et de chimie de Bordeaux)
* Denis ZMIROU (Faculté de médecine-Université de Grenoble 1, président d’honneur de la Société Française de Santé Publique), président du groupe d’experts
* Gilles DIXSAUT, médecin inspecteur de santé publique, a assuré le secrétariat général du groupe d’experts, au nom de la Direction générale de la santé .
Résumé du rapport :
"Les conclusions des rapports récents dressant l’état des connaissances sur les risques pour la santé liés à l’usage des téléphones mobiles et à leurs équipements, justifient-elles une adaptation des règles de gestion des risques adoptées récemment par les instances françaises et européennes ? ". Telle est, en substance, la question centrale posée au groupe d’experts réuni par la Direction Générale de la Santé.
La gamme de fréquence exploitée pour la téléphonie mobile se situe, selon les opérateurs et les technologies, entre 850 et 1900 MHz, et s’étendra jusqu’à 2200 MHz, avec le développement de la nouvelle technologie UMTS, et dans la bande 400 MHz avec le système TETRA en cours de développement. Elle s’inscrit dans l’ensemble, plus vaste, des radio-fréquences, si présentes dans notre environnement à domicile (cuisson à micro-ondes…), au travail (systèmes de chauffage industriels…), ou dans l’espace public (émetteurs radio ou télévision, systèmes antivols ou de télécommandes …), particulièrement en milieu urbain.
Le développement des télécommunications a été suivi par celui de la recherche sur les effets des champs électromagnétiques radiofréquences (RF) sur les systèmes biologiques. Les premiers travaux ont débuté après la deuxième guerre mondiale. Cette recherche s’est particulièrement intéressée aux mécanismes qui pourraient relier l’exposition des cellules humaines au développement de cancers. Le recul est encore limité, cependant, pour apprécier d’éventuels effets à long terme. Les phénomènes physiques et biologiques fort complexes qui opèrent appellent la mise au point de procédures d’expérimentation, de mesure et d’observation qui n’avaient pas toujours, dans les premiers travaux, été parfaitement contrôlées. D’où, malgré le volume important des travaux scientifiques, la difficulté à dégager, encore aujourd’hui, des conclusions claires. Des modifications, à court terme, de certains paramètres physiologiques ou biochimiques, ou encore de fonctions neuro-sensorielles fines, sont mises en évidence dans certains travaux, alors que d’autres contredisent certains de ces résultats. La signification de ces observations pour prédire la survenue d’effets à long terme est sujette à des discussions.
(..)
Le rapport est en pièce jointe, au format PDF.
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Rapport_Zmirou_-_2001.pdf
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En PJ : le rapport de l'IGAS et la liste des déclarations publiques d'intérêts indiquant que plusieurs chercheurs de l'étude de l'AFSSET sur la téléphonie mobile avaient des liens avec l'industrie du portable (c'est le cas notamment de Bernard Veyret, qui travaillait à l'époque pour Bouygues Telecom, France Telecom et Alcatel, de René de Sèze, qui travaillait pour TDF et Bouygues Telecom).
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Source : http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/dossiers/sante/telephones-mobiles-leurs-stations-base-sante/telephones-mobiles-leurs-stations-base-sante-rapports-scientifiques/rapport-zmirou-2001.html
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Voir également :
- JT Canal+ 26/12/2006 - Dr Pierre Aubineau : Effets des ondes du portables sur le cerveau des rats
- Experts écartés, résultats relativisés : conditions de l’expertise et principe de précaution - au sujet du rapport de l'AFSSE 2003
- Réactions des scientifiques du CSIF/CEM au rapport de l'AFSSE - 24/04/2003
- 'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003
* Pierre AUBINEAU (directeur de recherche au CNRS, Université de Bordeaux 2)
* Alain BARDOU (directeur de recherche, LTSI-INSERM, Université de Rennes 1)
* Marcel GOLDBERG (professeur d’épidémiologie, directeur de l’unité 88 de l’INSERM, Université de Paris 5)
* René de SEZE (membre de la Commission Internationale de protection contre les rayonnements non-ionisants, CHU de Nîmes)
* Bernard VEYRET (directeur de recherche au CNRS, Ecole nationale de physique et de chimie de Bordeaux)
* Denis ZMIROU (Faculté de médecine-Université de Grenoble 1, président d’honneur de la Société Française de Santé Publique), président du groupe d’experts
* Gilles DIXSAUT, médecin inspecteur de santé publique, a assuré le secrétariat général du groupe d’experts, au nom de la Direction générale de la santé .
Résumé du rapport :
"Les conclusions des rapports récents dressant l’état des connaissances sur les risques pour la santé liés à l’usage des téléphones mobiles et à leurs équipements, justifient-elles une adaptation des règles de gestion des risques adoptées récemment par les instances françaises et européennes ? ". Telle est, en substance, la question centrale posée au groupe d’experts réuni par la Direction Générale de la Santé.
La gamme de fréquence exploitée pour la téléphonie mobile se situe, selon les opérateurs et les technologies, entre 850 et 1900 MHz, et s’étendra jusqu’à 2200 MHz, avec le développement de la nouvelle technologie UMTS, et dans la bande 400 MHz avec le système TETRA en cours de développement. Elle s’inscrit dans l’ensemble, plus vaste, des radio-fréquences, si présentes dans notre environnement à domicile (cuisson à micro-ondes…), au travail (systèmes de chauffage industriels…), ou dans l’espace public (émetteurs radio ou télévision, systèmes antivols ou de télécommandes …), particulièrement en milieu urbain.
Le développement des télécommunications a été suivi par celui de la recherche sur les effets des champs électromagnétiques radiofréquences (RF) sur les systèmes biologiques. Les premiers travaux ont débuté après la deuxième guerre mondiale. Cette recherche s’est particulièrement intéressée aux mécanismes qui pourraient relier l’exposition des cellules humaines au développement de cancers. Le recul est encore limité, cependant, pour apprécier d’éventuels effets à long terme. Les phénomènes physiques et biologiques fort complexes qui opèrent appellent la mise au point de procédures d’expérimentation, de mesure et d’observation qui n’avaient pas toujours, dans les premiers travaux, été parfaitement contrôlées. D’où, malgré le volume important des travaux scientifiques, la difficulté à dégager, encore aujourd’hui, des conclusions claires. Des modifications, à court terme, de certains paramètres physiologiques ou biochimiques, ou encore de fonctions neuro-sensorielles fines, sont mises en évidence dans certains travaux, alors que d’autres contredisent certains de ces résultats. La signification de ces observations pour prédire la survenue d’effets à long terme est sujette à des discussions.
(..)
Le rapport est en pièce jointe, au format PDF.
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Rapport_Zmirou_-_2001.pdf
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En PJ : le rapport de l'IGAS et la liste des déclarations publiques d'intérêts indiquant que plusieurs chercheurs de l'étude de l'AFSSET sur la téléphonie mobile avaient des liens avec l'industrie du portable (c'est le cas notamment de Bernard Veyret, qui travaillait à l'époque pour Bouygues Telecom, France Telecom et Alcatel, de René de Sèze, qui travaillait pour TDF et Bouygues Telecom).
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Source : http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/dossiers/sante/telephones-mobiles-leurs-stations-base-sante/telephones-mobiles-leurs-stations-base-sante-rapports-scientifiques/rapport-zmirou-2001.html
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Voir également :
- JT Canal+ 26/12/2006 - Dr Pierre Aubineau : Effets des ondes du portables sur le cerveau des rats
- Experts écartés, résultats relativisés : conditions de l’expertise et principe de précaution - au sujet du rapport de l'AFSSE 2003
- Réactions des scientifiques du CSIF/CEM au rapport de l'AFSSE - 24/04/2003
- 'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003
Rapport_Zmirou_-_2001.pdf
(1.54 Mo)
rapport_igas_1.pdf (853.87 Ko)
dpi_experts_281005.pdf (213.24 Ko)
rapport_igas_1.pdf (853.87 Ko)
dpi_experts_281005.pdf (213.24 Ko)