Le nouveau rapport n'est pas alarmiste, mais moins rassurant que les précédents.Plusieurs études mettent en évidence des effets sur les cellules du cerveau.
Les déclarations rassurantes sur l'innocuité des téléphones portables, des antennes relais et des ondes électromagnétiques ne sont plus de mise, après l'analyse par l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) de 182 études réalisées sur l'animal et 44 sur l'homme.
Ce qui rassure. 69 % des études ne montrent aucun effet, ni physique ni biologique, sur l'animal. Sur l'humain, 24 études, dont 17 jugées sérieuses, sont tout aussi formelles. Pas d'effets.
Ce qui chagrine. Neuf études rigoureuses ont mis en évidence, sans en démontrer la cause, des effets sur les cellules du cerveau. Certaines montrent, dans le cas de radiofréquences supérieures à 400 MHz, et l'utilisation pendant plus de dix ans de la téléphonie mobile, une augmentation du risque de tumeurs du système nerveux. Une étude portant sur des militaires exposés à des radars n'écarte pas l'hypothèse d'un « excès » de lymphomes et de leucémies.
Prudence. Selon Martin Guespéreau, le directeur de l'Agence, faute de recul ¯ dix ans seulement ¯ on ne peut pas savoir si ces études révèlent un véritable risque émergent. Mais le principe de prudence doit s'appliquer. Il prône un usage modéré des technologies sans fil. Il s'associe aux craintes concernant les effets sur les foetus, les enfants et les ados. Il prend au sérieux l'hypersensibilité de certaines personnes. Les associations de défense de l'environnement approuvent les mesures de réduction d'exposition.
Le débit des portables. Le niveau de radiofréquences émis par les téléphones portables varie de 1 à 10 selon les appareils. L'Agence souhaite que le public en soit informé et puisse choisir son mobile selon son « débit d'absorption spécifique » (DAS).
Les antennes relais. Elles inquiètent, notamment quand elles sont juchées à proximité de lieux sensibles (écoles). L'Afsset propose de cartographier les zones les plus exposées. De mutualiser ces émetteurs entre opérateurs. En revanche, réduire leur puissance « pourrait conduire les fabricants à augmenter celle des mobiles ».
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NB Robin des Toits : FAUX, diminuer la puissance des antennes n'entraîne pas d'augmentation de celle des portables. Une puissance de 0,6 V/M, seuil maximal d'exposition recommandé est largement suffisant pour la téléphonie mobile. Un téléphone portable peut même fonctionner à 0,06 V/m...
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Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Ondes-electromagnetiques-la-prudence-s-impose-_3636-1112980_actu.Htm
Les déclarations rassurantes sur l'innocuité des téléphones portables, des antennes relais et des ondes électromagnétiques ne sont plus de mise, après l'analyse par l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) de 182 études réalisées sur l'animal et 44 sur l'homme.
Ce qui rassure. 69 % des études ne montrent aucun effet, ni physique ni biologique, sur l'animal. Sur l'humain, 24 études, dont 17 jugées sérieuses, sont tout aussi formelles. Pas d'effets.
Ce qui chagrine. Neuf études rigoureuses ont mis en évidence, sans en démontrer la cause, des effets sur les cellules du cerveau. Certaines montrent, dans le cas de radiofréquences supérieures à 400 MHz, et l'utilisation pendant plus de dix ans de la téléphonie mobile, une augmentation du risque de tumeurs du système nerveux. Une étude portant sur des militaires exposés à des radars n'écarte pas l'hypothèse d'un « excès » de lymphomes et de leucémies.
Prudence. Selon Martin Guespéreau, le directeur de l'Agence, faute de recul ¯ dix ans seulement ¯ on ne peut pas savoir si ces études révèlent un véritable risque émergent. Mais le principe de prudence doit s'appliquer. Il prône un usage modéré des technologies sans fil. Il s'associe aux craintes concernant les effets sur les foetus, les enfants et les ados. Il prend au sérieux l'hypersensibilité de certaines personnes. Les associations de défense de l'environnement approuvent les mesures de réduction d'exposition.
Le débit des portables. Le niveau de radiofréquences émis par les téléphones portables varie de 1 à 10 selon les appareils. L'Agence souhaite que le public en soit informé et puisse choisir son mobile selon son « débit d'absorption spécifique » (DAS).
Les antennes relais. Elles inquiètent, notamment quand elles sont juchées à proximité de lieux sensibles (écoles). L'Afsset propose de cartographier les zones les plus exposées. De mutualiser ces émetteurs entre opérateurs. En revanche, réduire leur puissance « pourrait conduire les fabricants à augmenter celle des mobiles ».
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NB Robin des Toits : FAUX, diminuer la puissance des antennes n'entraîne pas d'augmentation de celle des portables. Une puissance de 0,6 V/M, seuil maximal d'exposition recommandé est largement suffisant pour la téléphonie mobile. Un téléphone portable peut même fonctionner à 0,06 V/m...
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Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Ondes-electromagnetiques-la-prudence-s-impose-_3636-1112980_actu.Htm
Les études se montrent rassurantes, mais pas trop... : Marc Roger