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Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


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Michèle Rivasi, Criirem: «La France a besoin d'une information indépendante sur les dangers des rayonnements électromagnétiques» - Zdnet - 09/11/2005

Sécurité - Le Criirem est une nouvelle association dont l'objectif est d'informer, en toute transparence, les usagers sur les dangers d'exposition aux champs électromagnétiques, de toute nature. Sa présidente, Michèle Rivasi, revient pour ZDNet.fr sur sa mission.



L'accusation est grave: les études réalisées en France sur les dangers des champs électromagnétiques, dont ceux générés par les équipements de téléphonie mobile, manquent d'indépendance. C'est ce qu'affirment les fondateurs du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem), nouvellement créé.

Une initiative présentée ce matin à l'Assemblée nationale et soutenue par des députés du PCF à l'UMP. Ceux-là mêmes qui ont récemment présenté un texte de loi commun visant à interdire l'utilisation des téléphones mobiles dans les établissements scolaires et à encadrer fermement l'implantation des antennes-relais.

Le Criirem a notamment pour projet de mener des contre-expertises aux études de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale et du travail (Afsset). Cette dernière a publié en 2003 un rapport plutôt rassurant sur les dangers de la téléphonie mobile, mis à jour en juin dernier avec des conclusions similaires. Or ce document a été vivement critiqué pour le manque d'indépendance de ses auteurs.

Michèle Rivasi, présidente du Criirem, développe pour ZDNet.fr les ambitions et les moyens de l'association. Professeur agrégé de biologie, elle a exercée le mandat de députée de la Drôme (apparenté PS) de 1997 à 2002, avant de prendre la tête de Greenpeace France de 2003 à 2004.

ZDNet.fr - Pourquoi avoir créé un centre de recherche sur les rayonnements électromagnétiques alors que cette activité est déjà assurée par l'établissement public qu'est l'Afsset?

Michèle Rivasi - Le Criirem est né sous l'impulsion de scientifiques et de représentants du monde associatif. Notre ambition est d'être un organisme indépendant, alors que l'Afsset, sur ces questions, a été justement critiqué pour son manque d'indépendance, notamment vis-à-vis des opérateurs mobiles. Des critiques qui ont même été prononcées par son président lors d'un récent colloque au Sénat [lire l'article du Criirem sur ce point et les précisions du président Guy Paillotin sur ses propres déclarations].

Dans ces conditions, il nous a paru manifeste que la France avait besoin d'une information indépendante sur les dangers des rayonnements électromagnétiques, et particulièrement ceux liés à la téléphonie mobile. Mais le champ d'action du Criirem ne se limite pas à la téléphonie mobile, même si l'actualité lui fait actuellement une large place. Nous allons aussi porter notre attention sur les aspects sanitaires liés à la télévision numérique terrestre (TNT), les réseaux Wi-Fi ou encore les RFID (Radio Frequency Identification - étiquette électroniques à radiofréquence, Ndlr).

Enfin, nous avons vocation à être un acteur de portée européenne. Notre conseil scientifique est ainsi composé d'une douzaine d'experts, français, mais aussi espagnols, britanniques ou belges.

Quelles missions s'est fixé le Criirem?

L'objectif premier est de fournir aux consommateurs des informations claires, objectives et distinctes des intérêts des industriels. Pour cela, nous allons commencer par recenser toutes les documentations existantes sur les dangers des rayonnements électromagnétiques. Les Français ne savent ainsi peut-être pas qu'une récente étude commandée par le gouvernement suédois conclut que des personnes exposées pendant dix ans à des combinés mobiles ont vu augmenter leur propension à développer des tumeurs auditives.

Une étude hollandaise montre, quant à elle, qu'une simple exposition de trois quarts d'heure à un champ électromagnétique de 0,7 volts, comme celui des téléphones mobiles, peut engendrer des troubles cognitifs, notamment au niveau de la mémoire. Une autre étude, cette fois australienne, montre que l'exposition à un téléphone modifie l'activité cérébrale durant le sommeil. Ces informations doivent être rendues publiques.

Nous proposons également aux particuliers ou aux collectivité territoriales de réaliser nos propres mesures de champs électromagnétiques, afin de les comparer à celles avancées par les opérateurs mobiles. Le Criirem entend aussi favoriser la réalisation d'études françaises indépendantes grâce aux contacts que nous avons au sein de la communauté scientifique et auprès d'élus locaux, notamment au niveau des conseils régionaux. Enfin, nous allons militer pour que soit géographiquement uniformisée la réglementation française sur l'exposition aux champs électromagnétiques.

À Paris, la charte signée en mars 2003 par la ville et les opérateurs mobiles donne comme limite 2 volts par mètre. Sur le reste du territoire, c'est une réglementation de 2002 qui prévaut, avec la limite de 41 volts par mètre. Dans des lieux où il y a beaucoup d'appareils électroniques, dont les hôpitaux, il est cette fois question de ne pas dépasser les 3 volts par mètre, pour éviter les interférences. Tout cela a besoin d'être harmonisé.
C'est pourquoi nous soutenons et allons même nous appuyer sur la proposition de loi récemment présentée, notamment par Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle prévoit, outre d'interdire l'utilisation des téléphones mobiles dans les établissements scolaires, de ramener à 0,6 volt par mètre la limite nationale d'exposition aux champs électromagnétiques.

De quels moyens disposez-vous?
Nous avons donc des contacts étroits avec les auteurs de la proposition de loi que nous avons évoquées. D'autres responsables politiques soutiennent aussi notre action tels Noël Mamère, député vert de Gironde, ou Geneviève Perrin Gaillard, députée PS des Deux Sèvres. Financièrement, en tant qu'association 1901, nous allons nous appuyer sur la participation de nos membres, qui je l'espère seront vite nombreux. Les frais d'adhésion s'élèvent à 20 euros. Nous avons également approché des collectivités territoriales qui devraient nous apporter leur soutien, ainsi que des fondations de défense des droits de l'homme. L'association est pour l'instant animée par quatre permanents bénévoles.

Christophe Guillemin

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Source : http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39285979,00.htm

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Voir également :


- 'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003

- Colloque au Sénat sur l'expertise de l'AFSSE et les risques sanitaires de la téléphonie mobile - 14/10/2005

- Rapport TNO - rapport gouvernemental Hollandais - Septembre 2003

- 'Charte de Paris' du 06/01/2005 ('2v/m en moyenne sur 24h')

- Proposition de Loi 13 juillet 2005 en faveur du 0,6V/m maximal

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